Juil 132011
 

2012 : Pécresse demande de la responsabilité en période électorale, titre 20 minutes. V’là aut’ chose. « La campagne électorale à venir ne doit pas fragiliser le redressement des finances publiques ou les réformes structurelles car ils garantissent l’avenir de la France dans une période de crise, a déclaré ce dimanche la ministre du Budget, Valérie Pécresse. «Il y a des politiques et des réformes qui sont d’union nationale. Je sais qu’on va rentrer en année électorale, je sais que malheureusement, les années électorales ne sont pas propices à l’esprit de responsabilité d’union nationale. Si on pouvait dépasser les clivages partisans l’année prochaine (…), ce serait merveilleux.» Allons bon, des réformes d’union nationale ? Lesquelles ?  « Outre les engagements français de réduction du déficit public à 3% du produit intérieur brut en 2013, elle a cité la réforme des retraites, la politique fiscale, le non remplacement d’un fonctionnaire partant en retraite sur deux et l’autonomie des universités, des mesures que le Parti socialiste pourrait remettre en cause s’il arrive au pouvoir en 2012. » Ah vraiment, la Pécresse dit encore n’importe quoi ! L’ « union nationale » et la « responsabilité » imposeraient de ne surtout pas toucher à l’inique politique fiscale, qui couvre d’or les privilégiés et les actionnaires du Cac 40, ni à l’abjecte réforme des retraites, véritable spoliation des salariés – toujours au bénéfice des mêmes, cette oligarchie qui vampirise les richesses. Ni au saccage organisé du service public par les scandaleuses suppressions de postes. Gonflée la ministre de choisir des exemples aussi criants. Si on la suit, attaquer cette politique serait donc irresponsable : commode façon d’interdire tout débat ! Irresponsable que de revendiquer un meilleur partage des richesses : pas touche aux riches, silence, les pauvres, Union nationale pour une Minorité de Privilégiés. Comme si cette politique antisociale était incontestable, alors qu’elle est en train de mener  l’Europe entière droit dans le mur. L’aveuglement et la  mauvaise foi des libéraux est incroyable. 2012 : Pécresse demande de la responsabilité en période électorale, titre donc 20 minutes. Notre réponse : pour 2012, plumedepresse demande à Pécresse de fermer sa gueule !

Edit : en 2021 aussi !

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  11 commentaires à “2012 : notre invite à Valérie Pécresse”

  1. Pécresse et tous les autres défenseurs des plus riches, fermez donc votre clapet et disparaissez carrément de notre espace politique!!!

  2. Surtout répandre leur crédo comme seule vérité, bien enfoncer dans la tête des travailleurs, qu’il n’y a pas d’autre alternative…nous soumettre,qu’on baisse la tête : on coûte cher….les pauvres patrons ne peuvent faire autrement que délocaliser, que nous pressurer tant et plus, réduire les dépenses sociales. L’état accompagne et soutient l’oligarchie.

    Que se vayan todos !

    • chantal, tu as raison : toute la journée, on entend des énormités économiques ou politiques auxquelles ceux qui les profèrent ou qui les transmettent consciencieusement ne croient pas une seconde, mais on distille ainsi une pensée censée être la bonne et la seule possible pour entretenir la résignation ambiante. Ne nous laissons pas endormir.
      J’en profite pour dire que je change de pseudo, un autre « 2ab » ressemble trop à mon ancien pseudo « zab » et je ne voudrais pas qu’il puisse y avoir confusion…

  3. Imerys, la boîte de son keum, fait partie du premier cercle des donateurs à l’ UMP….il convient donc d’assurer un retour sur investissement…

  4. Encore une preuve que l’argument nationaliste (« union nationale ») est toujours utilisé par les dirigeants pour faire croire que la lutte des classes est une chose secondaire par rapport à la nation.
    Une façon de faire croire aux chômeurs, salariés presque sans retraites, RSA-istes qu’ils auraient les mêmes intérêts que les Tapie, Bettencourt, Woerth, Arnault, Lagardère, Bouygues, Bolloré etc.. etc.. au nom de l’union nationale.
    Non seulement ce n’est pas vrai mais c’est dorénavant le contraire: les premiers ont un intérêt vital à se débarrasser des seconds, puisque les seconds sont en train de faire la guerre aux premiers: pas de paix entre les classes et donc aucune union nationale.
    Et puisqu’on est à 2 jours de l’anniversaire de l’exécution de Ravachol, citons le:

    « Et, puis­que chacun est pour soi, celui qui est dans la néces­sité n’en est-il pas réduit a penser :
    « Eh bien, puisqu’il en est ainsi, je n’ai pas à hési­ter, lors­que j’ai faim, à employer les moyens qui sont à ma dis­po­si­tion, au risque de faire des vic­ti­mes ! Les patrons, lorsqu’ils ren­voient des ouvriers, s’inquiè­tent-ils s’ils vont mourir de faim ? Tous ceux qui ont du super­flu s’occu­pent-ils s’il y a des gens qui man­quent des choses néces­sai­res ? » »

  5. Désolé, cela n’a rien à voir.. quoique!

    En écoutant le discours du premier ministre de mon pays et en voyant les députés de mon pays observer une minute de silence à l’Assemblée nationale, j’ai eu envie de VOMIR !!!!!!!
    Honte à vous Mrs les Bellicistes sans cervelle qui disposez si facilement de la vie d’autrui : aussi bien de la vie de civils dans de nombreux pays qui n’ont rien demandé, que de la vie de jeunes soldats, qui devaient pourtant s’attendre à l’issue fatale…
    Honte à tous ces Bellicistes qui ont voté la poursuite de l’attaque meurtrière en Libye…
    Bravo aux 27 courageux députés qui ont voté contre…

  6. Pecresse, comme toute cette lie qui n’est intéressée finalement que par l’argent et nous soumettre, sera balayé dans au plus 2 ans. Le problème étant que le peuple français, facilement aveuglé par des spins doctors prêt à tout, et surtout à mentir, pour conserver ou prendre le pouvoir.

    On peut d’ors et déjà, puisque l’UMP est au ruisseau ou quasiment – je ris de voir toute cette canaille à grande gueule même pas réélue après une députation, juste le temps d’apprendre à se goinfrer -, prévenir contre deux dangers.

    Le FN n’a pas changé, pas plus que sa nouvelle patronne, la grande bourgeoise Marine, avocate à la Cour, bientôt millionnaire en euros grâce à son papa.
    C’est toujours un parti avec une tradition autoritaire et des chefs qui détestent tout qui est mouvement syndicat et/ou de gauche. Jamais ce parti n’a soutenu la moindre revendication citoyenne, que ce soit sur les retraites – son programme dernier proposait les mêmes a priori que l’UMP : coût trop élevé du travail et fusion des régimes en un seul selon le principe Umpiste du moins-disant social – ou sur les autres moments de révolte salariale, citoyenne, voire simplement humaine. Ainsi, la traque digne du Vel d’Hiv montée par le sinistre Hortefeux contre les Roms, amena la mère Thérésa des fafs à dire qu’elle ne pouvait désavouer le ministre, alors même que l’UE stigmatisait pour discrimination sa stratégie de rafle et de destructions des existences déjà précaire de populations d’origine étrangère.

    Le PS a changé, lui. En pire. Toujours moins de solutions de gauche, sociales. Toujours moins de projets pour les trois problèmes cruciaux de la société française, l’emploi, la redistribution, l’environnement et notamment la question du nucléaire, pour laquelle les caciques du PS blanchis sous le harnois et tous à l’ISF décident de ne pas donner de date de fin pour stopper les machines de cette tragédie planétaire en cours.

    S’il ne fallait remarquer qu’une chose pour définir nos votes citoyens à venir, c’est les choix fondamentaux du PS ces dernières années.

    Le PS a suivi l’UMP pour le fond de la réforme des retraites, la durée de cotisations.
    Il a aussi voté, à l’unisson de l’UMP, la réforme de la Constitution, nous soumettant ainsi à tous les kolonels non-élus et atlantistes de l’UE pour favoriser les multinationales US et casser ce qu’il peut rester de notre modèle social et citoyen.

    Il a fait de même quand il s’est agit de sauver les banques de l’incendie qu’elles ont elles-mêmes provoqué et propagé, et plus que sa part pour amplifier cette politique de démembrement continuel de l’État et d’assèchement des services publics, avec son premier ministre Jospin qui privatisa plus que Juppé et Balladur réunis.
    Sur les choix fondamentaux, le PS est aligné sur l’UMP. Ce sont deux managers du capitalisme et, pour eux, il n’y aura jamais assez de privilèges destinés aux « élus du peuple », comme il n’y aura jamais assez de privation pour réduire les pauvres au silence.

    Il faut une autre politique. Elle ne sera pas pensée ni conduite par ceux qui ne la veulent, ni ne la font depuis des dizaines d’années, car ils servent le capitalisme destructeur et porteur de guerres comme les nuées portent l’orage. Elle ne viendra pas non plus de ceux qui ont pour projet de jeter ceux qui viennent vivre et travailler dur en France à nos côtés, ou remplir les rues de flics, pour casser toute les exigences citoyennes au nom d’une idée de Nation qui ne contient rien, si ce n’est les fantasmes autoritaires et brutaux de la fille à son père, qui ressemble sans son masque à Sarkozy, trait pour trait.

  7. Nous devons contraindre nos élus à penser plus d’une crise à la fois car cela n’a pas de sens et les conduit à recourir toujours aux mêmes poncifs idéologiques. Au cours des mois écoulés, politiques et citoyens ont tour à tour débattu, discouru sur Fukushima, la sécheresse, les guerres, imposées sans débat véritable devant le pays, en Libye et en Afghanistan, la crise greco-irlando-espagnole, la fiscalité, les gaz de schistes, l’agriculture industrielle, le coût de l’eau… Liste à compléter à votre aise. Un thème chasse l’autre et sert jour après jour la communication des uns et des autres.Toutes ces problématiques loin d’être classables dans des compartiments étriqués ont un point en commun : elles évoquent notre monde, ce monde dans lequel nous vivons. L’urgence est d’en repenser un autre qui intègre toutes les grandes questions; l’urgence est bien à la recherche collective d’une nouvelle représentation de notre société d’humains.
    Notre réflexion à tous doit s’inscrire dans un cadre qui envisage à la fois – en même temps – la crise écologique ( l’urgence écologique), la crise démocratique, la crise énergétique, la crise financière. Je crois bien que tout autre approche, partielle, bornée, mutilée, m’emmerde.

  8. J’entends souvent parler « d’antisarkozisme primaire » qui « n’est pas constructif ». Et ben moi je dis le contraire. Commencer par défaire tout ce qu’à pu faire Sarkozy depuis 2002 est presque un programme cohérent, il ne manque que quelque retouche. Parce qu’il est évident qu’il faut abroger tout simplement la majorité de ses lois.

  9. J’espère qu’on ne la verra plus, elles et ses potes, après mai 2012 !

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