Bien sûr, là n’est pas le plus important. Les mensonges proférés ou les injustices causées par sa politique sont autrement plus cruciaux, mais tout de même ! Qu’il nous soit permis, une fois n’est pas coutume, avant que de revenir ultérieurement sur le fond, de nous intéresser à cet aspect-là de la personnalité de Nicolas Sarkozy, tant on reste stupéfié d’entendre le président de la République autant malmener la langue française. Nous venons d’en donner un premier exemple : on dit « stupéfait », au contraire de la faute commise par lui hier soir. Nous avons relevé deux autres exemples dans ses longs monologues de l’émission. « Bon, d’abord, ce que vous venez de nous dire, c’est ce que vivent le quotidien de tant de gens », répond-il d’entrée à la pharmacienne victime de cambriolages. Une phrase qui ne veut strictement rien dire telle quelle, sinon une façon extrêmement incorrecte de signifier « C’est ce que vivent au quotidien tant de gens » ou « C’est le quotidien que vivent tant de gens ». Et que dire de la formule : « Y’a un moment aide-toi, le ciel t’aidera » ? Lui coûterait-il tant que cela de faire des phrases complètes ? Remarquez, on a connu pire avec lui dans le genre des horreurs langagières, avec par exemple les « Si y’en a que ça les démange d’augmenter les impôts » ou encore, à propos des études supérieures : « On se demande c’est à quoi ça leur a servi pour avoir autant de mauvais sens ? », phrases citées par le site La communauté des experts. Parfois, aussi, Sarkozy invente des mots, comme lorsqu’il parla d’ « héritation » au lieu d’ « héritage », durant la campagne électorale – on notera que les médias et, partant, l’opinion, ont été en l’occurrence beaucoup plus indulgents avec cette faute-là qu’avec la célèbre « bravitude » de Royal… Depuis hier soir, il faut ajouter au vocabulaire présidentiel l’adjectif « sécure », qui n’existe pas comme le relève le linguiste Jean Véronis, équivalent franglais de « sécurisé ».
Détails que tout cela, comme nous l’indiquions en introduction ? Si l’on veut, sauf que le défaut de maîtrise du français que manifeste Sarkozy révèle son inculture, et qu’il est assez consternant qu’un pays auréolé de la gloire de tant de brillants poètes et écrivains – qui contribuent à son identité nationale ! – soit désormais affligé d’un président inculte. Ses fautes, barbarismes et approximations sont aussi révélatrices d’un profond mépris de la culture, admirablement analysé par Barbara Cassin, philologue et philosophe, directrice de recherches au CNRS et du Centre Léon-Robin sur la pensée antique. Elle commence par citer une célèbre saillie de l’homme – est-ce un hasard ? – qui s’applique à assassiner l’Education nationale : « L’autre jour, je m’amusais, on s’amuse comme on peut, à regarder le programme du concours d’attaché d’administration. Un sadique ou un imbécile, choisissez, avait mis dans le programme d’interroger les concurrents sur La Princesse de Clèves. Je ne sais pas si cela vous est souvent arrivé de demander à la guichetière ce qu’elle pensait de La Princesse de Clèves… Imaginez un peu le spectacle ! » Voici à présent le commentaire implacable de Barbara Cassin : « Il y revient trois fois, heureux du coup de pied dans la fourmilière, de la désacralisation du beau et de l’oeuvre, d’une oeuvre énigmatique. Nous ne parlerons donc à la guichetière que de guichet, ou de choses qu’elle peut comprendre dans son sous-métier de sous-femme, selon une version plus banale de l’imbécillité ou du sadisme – c’est tout ce qu’elle a besoin de savoir.« Où le mépris de la culture rejoint le mépris social… Finalement, non, ces fautes ne sont pas si anodines ni anecdotiques que cela.
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[…] This post was mentioned on Twitter by Olivier Bonnet and Céleste, Zgur. Zgur said: RT @OlivierBonnet: http://www.plumedepresse.net/a-paroles-de-francais-paroles-en-mauvais-francais/ […]
Nous savons tout cela depuis bien avant le funeste jour de mai 2007 où le sort – appelé « 53% » – nous affubla de ce nain culte. Rappelons-nous le compte-rendu édifiant de la rencontre d’icelui avec le philosophe Michel Onfray.
Personnellement, hier soir, je me suis rivée à mon poste devant les chaînes d’informations qui relayaient les événements du Caire. C’était les seuls dignes d’intérêt.
Et comme inscrit tout à l’heure sous l’article « MAM …. », vive les révolutions tunisienne et égyptienne ! Vive les vendredis de libération ! Cela donne de l’audace pour nos actions de résistance au démantèlement du modèle social local.
Et « fatitude », « conquérance », « trentagénaire », « financement pérein » (entendu lors du débat d’entre-deux-tours – enfin, il faut faire l’effort d’imaginer comment notre cancre présidentiel orthographie ce mot ?), c’est aussi de Sarkozy…
Et le savoureux ad nominem !
Il avait eu droit en son temps à plusieurs articles, dont :
http://www.aietech.com/leblog/2007/5/4/hritation-trentagnaire-fatitude-conqurance.html
et de 2 !
out Moubarak , au tour de Sarko .
Il faut trouver un truc qu’ il comprenne ….casse toi pauv’ con ?
Et oui le langage est tout sauf anecdotique. Sa destruction encore moins.
Souvenons-nous de l’ouvrage » Lingua Tertii Imperii, la langue du Troisième Reich » de Victor Klemperer qui souligne dans ses carnets toutes les possibilités d’asservir une langue, et donc la pensée elle-même, à l’œuvre de manipulation des masses.
Le petit Nicolas ne fait rien à la légère depuis son ascension en 2007. Cependant, le ressort de la propagande gouvernementale est cassée. La vulgarité sarkozyste n’aura pas vraiment fonctionné – Nous oublierons facilement la stupidité du personnage et de tous ses amis. Cependant, plus tôt nous nous ressaisirons de l’avenir du pays mieux ça vaudra.
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Information annexe de dernière minute (lu sur Marianne2 fr) : » Exclusif : le document qui accuse Lagarde sur l’affaire Tapie » –
Vous souvenez – vous de la combine gouvernementale qui vit verser à l’escroc Bernard Tapie une somme pharaonique de 220 millions d’euros prélevé sur le budget public ? L’argent des contribuables !
Madame Lagarde ministre des finances avait, à l’époque, préféré passer devant une cour de droit privé plutôt que de passer devant une cour républicaine de droit public, ce qui arrangea bien les affaire de Bernard Tapie – Mais voici que la cour des comptes vient de lever le lièvre :
» L’Etat étant engagé, cette procédure aurait du passer devant les députés » ; » il y a donc un défaut d’autorisation législative » .
La clique Sarkozyste n’a pas respecté le droit et madame Lagarde à l’époque avait fait scandale avec sa cour d’arbitrage ( privée ) – Coup de théâtre ! : « Dans cette affaire, le gouvernement a tort juridiquement et politiquement » – A suivre – Prochain scandale : Madame Lagarde qui voulait trafiquer et faire ses petites affaires à l’ombre des citoyens en catimini entre filous. Raté !
http://www.marianne2.fr/Exclusif-le-document-qui-accuse-Lagarde-sur-l-affaire-Tapie_a202689.html
Sarkozy pratique volontairement, je crois, cette « déconstruction » de la langue française. Il tend sans doute à s’approcher du langage populaire et donc des gens qui l’utilisent. A des fins électoralistes, naturellement.
Le problème est qu’il n’introduit que parcellairement du populaire dans la langue classique qui lui est ordinaire.
Ses expressions néo-populaire tombent comme cheveux sur la soupe. Leur ncongruité redouble leur étrangeté intrinsèque provoquée par le fait qu’elle ne font que singer le véritable parler du peuple.
La langue de Sarkozy sonne donc à peu près comme sa politique : fallacieuse et décalée par rapport au réel.
la langue classique qui lui est ordinaire
Mon c… ! Il ne sait pas parler français, c’est tout. Croire que ses vulgarités et ses fautes plaisent au « peuple » est tout simplement insultant.
Ce qu’il essaie d’introduire, c’est l’imparfait du subjonctif (enfin, un en trois ans, faut rien exagérer non plus).
Je n’ai pas dit que sa façon de triturer le langage plaisait, mais que lui pensait que ça devait plaire au peuple et que c’était pour ça qu’il parlait ainsi.
L’imparfait du subjonctif, c’est pour rappeler à ses copains, les 0,1% pétés de thunes, que c’est pour eux qu’il démolit la langue et le pays. Ca lui vient pas facile sur langue, c’est sûr. Qu’est-ce que tu veux, c’est rien qu’un nouveau riche, notre prez…
Hum… Puisqu’il est question de français correct… la phrase « Les mensonges proférés ou les injustices causées par sa politique sont autrement plus cruciales […] » comporte un adjectif mal accordé : il faudrait remplacer « cruciales » par « cruciaux » (puisque qu’il s’agit des mensonges et des injustices)…
Bien vu, au temps pour moi 😉
Ah ! ah ! « au temps » ou « autant » ? Les snobs – pardonne-moi… – préfèrent « au temps » pour d’obscures raisons que j’ai oubliées… Les esprits simples – je me pardonne ! – optent pour « autant ».
Ça me rappelle « en revanche » et « par contre »… Les terroristes du beau langage (et ils sont légion…) imposent l’usage d’« en revanche », circonlocution horrible de « versaillais », alors que « par contre » a ses lettres de noblesse depuis le XIVe ou le XVe siècle. Développement que je m’empresse de faire chaque fois qu’un de ces crétins titrés s’autorise à me reprendre (moi !) chaque fois que j’use de « par contre ». Le qualificatif de « versaillais » les met en général hors d’eux.
Bon. Belle digression, mais je n’ai pas résisté : elle est à peu près à sa place…
« Au temps » parce que c’est un terme en vigueur dans la fanfare, lorsqu’un musicien se trompe, il dit « au temps pour moi » dans le sens de « c’est ma faute, on reprend au temps d’avant mon erreur ». Je l’utilise parce que ça m’éclate, l’origine de cette expression 😀
j’ avais la version militaire…
Otan pour moi 🙂
Pas mal 😉
Je n’aurais rien dit, mais l’adjectif me semble surtout mal choisi. Si crucial se rapporte à croix, ce n’est pas par crucifixion, mais par croisement. Croisée des chemins : un choix peut être crucial s’il est déterminant, qu’il signifie en même temps l’abandon d’autres possibilités. Non ?
Crucial : « très important, décisif » (du latin experimentum crucis « expérience de la croix », expression utilisée par le philosophe F. Bacon, par allusion à la forme des poteaux indicateurs de carrefours, désignant ce qui permet d’écarter une hypothèse au profit d’une autre).
Il est exact que mensonges et injustice sont plus importants que son vocabulaire. Quand à être à la croisée d’un carrefour, effectivement, cela n’est pas adapté pour le choix d’une mauvaise politique ou d’un mauvais vocabulaire. Tant qu’à faire, il utilise les deux. Passons, cela met l’accent sur le fait qu’il a tout faux quelle que soit la direction qu’il prenne. Nous serions à l’époque romaine, il serait crucifié ce faux prophète
Mes plates excuses aux chrétiens. Je ne fais aucunement la comparaison. Crétins à la limite pour NS mais pas à tous ceux à qui sa politique profite
là aussi, y a faute. Ce Sarko, il ne fait pas que nous empoisonner. Il nous fait perdre notre latin et notre français : « à tous ceux auxquels ». En tous cas, il me fatigue avec son baratin
Ts ts !
Quand à être
Quant à être
Nous serions à l’époque romaine, il serait crucifié ce faux prophète
Tant qu’à faire des figures de rhétorique, autant les faire dans le style :
Serions-nous à l’époque romaine qu’il serait crucifié, ce faux prophète !
😉
mes replates excuses. Erreur de frappe pour le quant à. La seconde
oui mais aussi :
Serions-nous à l’époque romaine, ce faux prophète serait crucifié ou Si nous étions à l’époque romaine, ce faux …. serait … ou Si ce faux prophète continue à « donner dans le faux authentique », nous allons revenir à l’époque romaine pour le crucifier 😀
« Hum… Puisqu’il est question de français correct… la phrase « Les mensonges proférés ou les injustices causées par sa politique sont autrement plus cruciales […] » comporte un adjectif mal accordé : il faudrait remplacer « cruciales » par « cruciaux » (puisque qu’il s’agit des mensonges et des injustices)… »
Hum… C’est pas aussi simple…Parce que il ne s’agit pas « des mensonges ET des injustices » mais des « mensonges OU des injustices »… Par conséquent on peut parfaitement accorder avec l’un OU l’autre…
D’ailleurs, même avec le « ET », il y a doute, remember Vaugelas : « Je m’en vais ou je m’en vas, l’un ou l’autre se dit ou se disent »…
Concernant « au temps » voici ce qu’en dit l’Académie française :
« Il est impossible de savoir précisément quand et comment est apparue l’expression familière au temps pour moi, issue du langage militaire, dans laquelle au temps ! se dit pour commander la reprise d’un mouvement depuis le début (au temps pour les crosses, etc.). De ce sens de C’est à reprendre, on a pu glisser à l’emploi figuré. On dit Au temps pour moi pour admettre son erreur – et concéder que l’on va reprendre ou reconsidérer les choses depuis leur début.
L’origine de cette expression n’étant plus comprise, la graphie Autant pour moi est courante aujourd’hui, mais rien ne la justifie. »
Pour ce qui concerne « par contre » cette même Académie note :
« Condamnée par Littré d’après une remarque de Voltaire, la locution adverbiale Par contre a été utilisée par d’excellents auteurs français, de Stendhal à Montherlant, en passant par Anatole France, Henri de Régnier, André Gide, Marcel Proust, Jean Giraudoux, Georges Duhamel, Georges Bernanos, Paul Morand, Antoine de Saint-Exupéry, etc.
Elle ne peut donc être considérée comme fautive, mais l’usage s’est établi de la déconseiller, chaque fois que l’emploi d’un autre adverbe est possible.
Ce n’est pas toujours le cas. Gide remarquait à ce propos : Trouveriez-vous décent qu’une femme vous dise : « Oui, mon frère et mon mari sont revenus saufs de la guerre ; en revanche j’y ai perdu mes deux fils » ? «
Correction :
D’ailleurs, même avec le « ET », il y a doute, remember Vaugelas : « Je m’en vais ou je m’en vas, l’un et l’autre se dit ou se disent »…
Je suis absolument ravi de ce fil de discussion 🙂
« Hum… Puisqu’il est question de français correct… la phrase « Les mensonges proférés ou les injustices causées par sa politique sont autrement plus cruciales […] » comporte un adjectif mal accordé : il faudrait remplacer « cruciales » par « cruciaux » (puisque qu’il s’agit des mensonges et des injustices)… »
Hum… C’est pas aussi simple…Parce que il ne s’agit pas « des mensonges ET des injustices » mais des « mensonges OU des injustices »… Par conséquent on peut parfaitement accorder avec l’un OU l’autre…
D’ailleurs, même avec le « ET », il y a doute, remember Vaugelas : « Je m’en vais ou je m’en vas, l’un ou l’autre se dit ou se disent »…
Oui, c’est juste… C’est aussi ce qu’on appelle un « accord de proximité »… Autant pour moi 😉
En tout cas, les plumonautes aiment la langue française !
J’avais entendu dire que sa façon de parler plaisait aux français moyens, que Sarko se mettait humblement à la portée du peuple pour bien se faire comprendre. J’étais étonnée que le niveau fût si bas. Je ne dis rien. Je n’ai pas fait de faramineuses études mais, quand même, je n’en pense pas moins. Monsieur Sarko excelle, par contre, en calculs. L’intrigant Président. Je suis navrée de voir ainsi la France représentée. C’est le roi du camping, fier comme un bar-tabac et lycée de Versailles. Mon souhait : Monsieur Sarcosinus, prenez la tangente pendant qu’il en est temps.
Pas de faramineuses études peut-être, mais un superbe imparfait du subjonctif que j’apprécie en gourmet 😉
Chic, j’ai au moins réussi un imparfait
MAM/Tunisie, Fillon/Égypte…jamais deux sans trois ?
Quel autre « dirigeant » du Maghreb aurait payé des vacances VIP pour un ministre ?
Je me suis laissé dire que le Grand Diseux a été au Maroc récemment…le baiser de la mort pour Mohammed VI ?
Guaino en Lybie ! Mais jusqu’à plus ample informé, pas aux frais de Kadhafi.
L’analyse de Mme Cassin est juste.
Le président de la république ne connait rien au monde du travail, je doute qu’il ait jamais déchargé des camions dans l’arrière cour d’un franprix quand il avait 17 ou 18 ans ou bien été manoeuvre sur un chantier.
Ces temps sont loin pour moi, mais je fréquente toujours des citoyens modestes dans des activités associatives et ceux-ci ont le goût de l’élévation au dessus de leur condition.
Cet homme, si l’on peut encore le qualifier d’homme au sens noble de l’humain, dans son comportement est l’expression du mépris envers le peuple.
C’est est trop!
Président inculte. Exact. Ce type ne dispose que de l’analyse de compréhension du monde qui circule généralement dans les bistrots : » Eh oui, Marcel, c’est la mondialisation et c’est dur et faut faire des efforts et y’a ka travailler pour être plus forts que les autres… » Il se contente de colporter des idées générales qu’il ne passe jamais au tamis de la critique. Il a ainsi la certitude de détenir les clés de la compréhension. Au lieu de s’efforcer comme il convient à tout pédagogue de rendre intelligible les notions complexes, il simplifie en s’adressant à nos cerveaux reptiliens.
Et précisément, on a pu mesurer jeudi à quel point il ne comprend pas les enjeux et comment s’entrelacent les différents crises. Ce type est incapable de donner une direction, il a atteint depuis belle lurette son niveau d’incompétence. MAIS, il est utile aux ploutocrates parce qu’incapable de changer le système.
D’accord avec le final de votre message. Ceci dit je ne peux croire que la marionnette ne sache pas qu’il n’est qu’une marionnette. Idéologue et démagogue, le ridicule maniaque est chez lui le terreau de sa stratégie politique. On mesure bien en l’écoutant le mépris et la condescendance qu’il doit avoir pour le peuple Français à qui il s’adresse. Il prend les gens pour de pauvres personnes stupides et il parle à 50 millions de français en âge de voter comme on parlerait à un simple imbécile. Je suis certain que la marionnette sait parfaitement pourquoi elle est là, pourquoi elle agite les bras en l’air dans des tics furieux quand on lui tire les fils au dessus d’elle pour l’agiter et ce qu’elle a à faire pour poursuivre son entreprise de liquidation sociale & républicaine. Le clown n’est pas aussi dupe de lui-même autant que l’on peut s’imaginer. Comme j’ai pu le penser antérieurement.
Un article urgentissime à lire aussi : » Nicolas Sarkozy ? Un « Ignorant », Un « Incompétent » »
http://sagephilippe.20minutes-blogs.fr/archive/2011/02/11/nicolas-sarkozy-un-ignorant-et-un-incompetent.html
1- Avez-vous trouvé Nicolas Sarkozy convaincant ?
Pas convaincant pour 54 % des sondés.
2- Avez-vous trouvé Nicolas Sarkozy convaincant concernant les sujets suivants ?
Nicolas Sarkozy a été convaincant sur deux sujets :
– La dépendance : convaincant pour 58 % des sondés.
– La grève des magistrats : convaincant pour 51 % des sondés.
Nicolas Sarkozy n’a pas été convaincant sur tous les autres sujets :
– L’utilisation par Michèle Alliot-Marie d’un avion privé : pas convaincant pour 54 % des sondés.
– La sécurité des biens et des personnes : pas convaincant pour 55 % des sondés.
– La lutte contre le chômage : pas convaincant pour 60 % des sondés.
– Les réformes de la fiscalité : pas convaincant pour 63 % des sondés.
– Les inégalités sociales : pas convaincant pour 65 % des sondés.
– Le pouvoir d’achat des Français : pas convaincant pour 70 % des sondés.
http://www.leparisien.fr/politique/sarkozy-n-a-pas-convaincu-12-02-2011-1311971.php
– La dépendance : convaincant pour 58 % des sondés.
– La grève des magistrats : convaincant pour 51 % des sondés
Ces deux points me restent en travers !
Bien que très stressé, à ce que j’ai pu voir enregistré, le cultivateur s’exprimait dans un français très fluide… c’est pour ça que l’inculte s’est montré méprisant et a fait semblant de s’en excuser.
[…] Ps : Sur le même sujet, vous pouvez lire Melclalex, Seb Musset, Arnaud, le coucou, Gabale, Jacques, CC, Philippe, Juan, Olivier. […]
» La bataille autour de la succession de M. Wildenstein, dont la fortune était évaluée à 4 milliards d’euros, a entraîné l’ouverture de plusieurs enquêtes susceptibles d’inquiéter un des fils du collectionneur, Guy Wildenstein, représentant (UMP) de la circonscription de Washington au sein de l’Assemblée des Français de l’étranger et décoré de la Légion d’honneur en 2009 par Nicolas Sarkozy »
Quand les amis du Président sont de gros escrocs, n’hésitent pas à spolier une ancienne déportée et quand bizarrement on retrouve des œuvres d’arts volées par les nazis chez l’un des fondateurs de
l’ UMP, ça donne quoi comme idée ou comme vision de » l’élite » qui nous gouverne ? A votre avis ?
(On a même retrouvé un Gauguin et un Van Gogh)…
http://www.lepoint.fr/economie/exclusif-trente-oeuvres-disparues-ou-volees-ont-ete-saisies-a-l-institut-wildenstein-01-02-2011-133833_28.php
http://www.lemonde.fr/culture/article/2011/02/02/la-police-a-saisi-des-oeuvres-disparues-ou-volees-a-l-institut-wildenstein_1474018_3246.html
[…] Plume de Presse 11 février 2011 […]
Pour Noël 2008, j’ai envoyé au président inculte de la République française un exemplaire du livre La princesse de Clèves écrit il y a 346 ans par Madame de la Fayette, imprimé la première fois en 1662. Une lettre accompagnait l’envoi avec rappel de sa déclaration à Lyon le 23 février 2007 et un commentaire : « Votre mépris de la littérature est une calomnie pour la France, ses écrivains, ses enseignants, ses étudiants et l’ensemble de ses citoyens. »
Qu’advint-il ? RIEN ! Même pas une lettre de remerciement… Il ne sait pas écrire non plus, ni même signer.
Pas étonnant qu’il rêve d’achever l’école publique ! Pour d’autres raisons aussi : celles-la liées au pognon et à la faveur des établissements d’enseignement privé.
Samedi, en manifs (avec un « s » final !) à Paris, j’ai investi un euro dans le badge de l’année : Sarkozy dégage !
Bonnes luttes à tous et comme l’écrit le journal picard Fakir : À la fin c’est nous qu’on va gagner !
Courageux, bravo !
Grèce : l’Union européenne, la BCE et le FMI préparent le pillage du patrimoine du peuple grec.
Samedi 12 février, le gouvernement socialiste grec a jugé « inacceptable la conduite » du Fonds Monétaire International (FMI, dirigé par le « socialiste » Strauss-Kahn), de l’Union européenne et de la Banque centrale européenne. Ces trois institutions (totalement non démocratiques) n’ont en effet accepté, vendredi 11 février, de verser la quatrième tranche d’un prêt accordé en mai 2010 par la zone euro et le FMI que sous des conditions de plus en plus spoliatrices pour la Grèce.
Elles ont versé ce prêt en déclarant que les très gros efforts budgétaires déjà réalisés par le gouvernement grec n’étaient pas encore suffisants et qu’il fallait désormais passer à une « accélération significative » et à un « élargissement » des « réformes structurelles ».
L’annonce qui a le plus scandalisé les Grecs concerne la révision à la hausse de l’objectif de privatisations souhaité par la « troïka » FMI-UE-BCE : 50 milliards d’euros d’ici à 2015, au lieu de 7 milliards d’euros sur trois ans initialement annoncés.
LE GOUVERNEMENT GREC : « NOUS NE NÉGOCIERONS LES LIMITES DE NOTRE DIGNITÉ AVEC PERSONNE ».
Dans un premier temps, le ministère grec des Finances a diffusé un document informel semblant avaliser la création d’un portefeuille d’actifs promis à une privatisation et pouvant rapporter « au moins 50 milliards d’euros ». Mais samedi, le gouvernement a fait volte-face et fait réagir son porte-parole, George Petalotis.
« Nous sommes dans le besoin, mais nous avons aussi des limites (…) Nous ne négocierons les limites de notre dignité avec personne. Nous prenons des ordres seulement auprès du peuple grec », a déclaré M. Petalotis, en soulignant notamment qu’aucune terre appartenant à l’Etat ne serait vendue.
Tandis que la presse grecque, y compris celle proche des socialistes au pouvoir, se déchaînait, le Premier ministre George Papandreou a fait savoir qu’il s’était plaint personnellement auprès du FMI et de la Commission européenne.
LA COMMISSION EUROPÉENNE ET LE FMI VEULENT FORCER LA GRÈCE À VENDRE DES PLAGES ET L’ANCIEN AÉROPORT D’ATHÈNES À DES SOCIÉTÉS PRIVÉES.
De son côté, le représentant de la Commission européenne Servaas Deroose a alimenté la fureur grecque en proposant dans le quotidien To Vilma, de « vendre les plages pour développer le tourisme et le marché des propriétés touristiques ». « La Grèce pourrait facilement lever cinq milliards d’euros en vendant l’ancien aéroport d’Athènes, situé dans une zone côtière lucrative », a-t-il suggéré dans une autre interview à Proto Thema, préconisant la vente de terrains, d’aéroports régionaux et de ports pour un bénéfice de 35 milliards d’euros.
Le chef de la mission du FMI Poul Thomsen y est allé lui aussi de ses encouragements à « vendre des terrains, y compris l’ancien aéroport » d’Athènes. « Nous sommes à un point crucial où nous avons besoin d’une accélération des réformes », a encore déclaré M. Thomsen, cité par le quotidien Kathimerini.
A ce rythme, on se demande combien de semaines il reste encore avant que la Commission européenne exige du gouvernement grec qu’elle privatise le Parthénon ou l’Île de Santorin. Nul doute que les « réformes indispensables » consisteront à les vendre à JP Morgan ou Goldman Sachs pour en faire des lieux de villégiature, évidemment fermés au public, et réaménagés en penthouses avec jacuzzis pour quelques banquiers américains ou golden boys de la City londonienne.
CONCLUSION : IL EST DE PLUS EN PLUS URGENT DE SORTIR DE L’EURO ET DE L’UNION EUROPEENNE.
Il faut ne se faire aucune illusion : la Grèce n’est nullement un cas isolé. Le Portugal, l’Italie, l’Espagne, mais aussi la France et d’autres, sont aussi au programme du pillage en règle des patrimoines publics, un pillage organisé par l’UE, la BCE et le FMI au profit d’une petite oligarchie financière.
Il suffit de songer au scandale de l’adoption très récente de la loi NOME en France : le seul objectif de cette loi est de priver les Français de la rente d’EDF pour l’offrir sur un plateau à des établissements bancaires prédateurs étrangers (de type JP Morgan ou Goldman Sachs, déjà autorisés à intervenir sur le marché du gaz français) .
Chaque mois qui passe dévoile ainsi un peu plus la monstruosité du véritable projet de domination et de pillage qui se cache, depuis 1950, sous l’aimable vocable de « construction européenne ».
Non seulement l’Union européenne et l’euro nous apportent la baisse du niveau de vie, la dictature politique, et la mise sous tutelle étrangère, mais les mots truqués de la « langue de bois » européiste révèlent peu à peu leur véritable signification.
Les « indispensables réformes de structure » sont une expression d’un cynisme effroyable. Cette expression ne désigne rien d’autre que l’organisation d’un pillage généralisé des patrimoines publics au profit d’une oligarchie bancaire qui ne tire son pouvoir que de l’émission d’une monnaie de singe et de la mainmise sur l’ensemble des médias de masse.
[…] A « Paroles de Français », paroles en mauvais français […]