Allez visiter les quartiers où des petites filles de 3 ou 4 ans portent le voile intégral, sont séparées des garçons et, dès le plus jeune âge, sont mises à part du reste de la société, élevées dans un projet de haine des valeurs de la France. » De qui, cette ignoble bouffée délirante dans les colonnes du très prestigieux Financial Times, en novembre 2020 ? D’Emmanuel Macron. En propageant ainsi de tels fantasmes, le président faisait donc très ouvertement une campagne d’extrême droite il y a déjà plusieurs mois. Rien de surprenant donc à entendre les Darmanin, Schiappa, Blanquer ou Vidal reprendre tranquillement le discours d’extrême droite pur sucre – avec notamment la dénonciation du drolatique autant qu’imaginaire « islamo-gauchisme », variante 2021 du « judéo-bolchévisme ». Quels quartiers exactement ? Combien de petites filles concernées ? Quel « projet de haine des valeurs de la France », par qui exactement ?
« Dans les faits, le port de la burqa (un voile intégral qui couvre le corps et le visage d’une femme, y compris ses yeux) et du niqab (qui ne couvre pas les yeux) est interdit en France et tout individu obligeant une mineure à porter ces vêtements s’expose à une peine de prison, rétablit la journaliste Nabila Ramdani. Il n’a jamais été fait état d’incidents impliquant des enfants en burqa, et encore moins de poursuites ou de condamnations. » Une fake news digne (et indigne) d’un Donald Trump, en somme.
La Macronie se moque ouvertement du monde et les médias mainstream ne remplissent pas leur tâche démocratique d’éclairer l’opinion par les faits. Combien de policiers harcelés suite à la diffusion de vidéos en intervention ? Nous avons cherché et trouvé… un cas. Et on en fait une loi ?
« Tout en garantissant la liberté d’informer » : mais Ferme ta gueule!
Regardez ce reportage extrait du 20h de TF1 du 17 novembre dernier, à partir de 22 minutes et 20 secondes. On y apprend le calvaire vécu par un policier : « Filmée en intervention, l’image de son visage a été partagée plus de 100 000 fois, son identité et son adresse rendus publics ». Menaces de mort, de « s’occuper de [ses] enfants », de « violer [sa] femme » tant et si bien que cette dernière, « terrorisée », est partie avec les enfants se réfugier chez son père pendant six mois ! Le reportage ne précise pas ce que la vidéo à l’origine de ce harcèlement ignoble, inacceptable quoi qu’il en soit, montrait de l’intervention du policier. Notons au passage que, sans la loi Sécurité globale, ce type de cyberharcèlement est déjà lourdement puni par le droit français : deux ans de prison et 30 000 € d’amende. Et que la peine s’aggrave, article 433-3 du Code pénal, pour protéger une personne dépositaire de l’autorité publique (la liste est longue) : « Est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende la menace de commettre un crime ou un délit contre les personnes ou les biens proférée à l’encontre d’une personne investie d’un mandat électif public, d’un magistrat, d’un juré, d’un avocat, d’un officier public ou ministériel, d’un militaire de la gendarmerie nationale, d’un fonctionnaire de la police nationale, des douanes, de l’inspection du travail, de l’administration pénitentiaire ou de toute autre personne dépositaire de l’autorité publique, d’un sapeur-pompier professionnel ou volontaire, d’un gardien assermenté d’immeubles ou de groupes d’immeubles ou d’un agent exerçant pour le compte d’un bailleur des fonctions de gardiennage ou de surveillance des immeubles à usage d’habitation ». Pour autant, la Macronie a cru bon d’inclure dans la loi susmentionnée un tristement célèbre article 24 qui prévoit, « sans préjudice du droit d’informer », de pénaliser d’un an de prison et 45 000 euros d’amende la diffusion de « l’image du visage ou tout autre élément d’identification » d’un policier ou d’un gendarme en intervention quand ladite diffusion poursuit l’objectif de porter « atteinte à son intégrité physique ou psychique ». Ce texte a été voté hier soir à l’Assemblée nationale par 146 votes contre 24. Et puisqu’il est censé « protéger les policiers et les gendarmes souvent jetés en pâture sur les réseaux sociaux », selon la justification tweetée par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, alors que nous venons de voir que le droit les protège déjà d’abondance, c’est donc que ce phénomène doit avoir une certaine ampleur. Nous avons par conséquent cherché des exemples. Le premier, celui du 20h de TF1 détaillé plus haut, nous n’avons pas eu trop de mal à le dégotter, bien que le message qui le relayait sur Twitter ne mentionnait pas sa date de diffusion, vite retrouvée. Devinez l’émetteur dudit message ? Le compte officiel de La République en marche.
Il est évidemment logique que les macronistes dégainent des exemples pour justifier leur texte. Or là, en réalité, ils n’en ont qu’un. Darmanin lui-même n’en donne pas d’autre. Il mentionne seulement, à plusieurs reprises ainsi que le précise 20 minutes, l’attentat de Magnanville : « Je rappelle d’ailleurs que les attentats, c’est aussi ceux de Magnanville où un policier et sa compagne qui était policière ont été égorgés dans leur domicile, devant leur enfant de quelques années, par quelqu’un qui a eu leur adresse personnelle et qui a commis un attentat », a ainsi déclaré Gérald Darmanin en guise d’exemple justifiant l’intérêt protecteur, pour les forces de l’ordre, de la loi sur la « sécurité globale ». Or de quoi s’est-il s’agi concernant ce drame ? « Gérald Darmanin dit vrai en indiquant que Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider ont été assassinés par un terroriste disposant de leur adresse personnelle. Mais l’enquête s’oriente plutôt sur la piste d’une fuite de cette information cruciale au sein de la police. »Strictement rien à voir avec la diffusion de vidéos sur les réseaux, donc : et Darmanin n’a trouvé que ça ! Il sait pertinemment du reste qu’il n’existe aucun rapport entre Magnanville et ce fichu article 24, puisqu’il s’est fendu devant la Commission des lois de l’Assemblée nationale d’un piteux « on ne sait pas si ce sont les images des réseaux sociaux qui ont fait naître cet attentat, m’enfin… » Évidemment qu’on ne le sait pas, puisqu’il n’existe strictement aucun élément en ce sens ! Alors pour en avoir le cœur net, nous avons longuement cherché la trace d’autres cas, que n’auraient pas manqué de partager les hérauts de #JeSoutiensLaPolice et autres macrono-fascistoïdes, a fortiori la fachosphère proprement dite. Et ? Rien. Ou presque : un « jeune influenceur auteur de vidéos humoristiques » qui s’était moqué d’un policier de Clermont-Ferrand a été condamné à quatre mois de prison avec sursis, 210 heures de travaux d’intérêt général et 1 500 € de dommages et intérêts au policier harcelé.
Ugo Bernalicis, député France insoumise et membre du Parti de gauche
Voilà donc que cette majorité fait voter un texte (inutile) pour protéger les forces de l’ordre d’un danger théorique dont la survenue n’est pas documentée. Il y a donc bien une autre raison, énoncée par le député France insoumise Ugo Bernalicis : « L’article 24 de la proposition de loi relative à la sécurité globale est celui qui retient le plus l’attention médiatique, car il vise à dissuader de filmer et photographier les policiers. Il n’était pas prévu dans la version initiale du texte proposé par Jean-Michel Fauvergue et Alice Thourot, députés LREM. C’est un ajout sur commande de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur. Cette proposition est à la base faite par Alliance police, corporation policière radicalisée, qui ne supporte pas que les journalistes et les manifestants puissent filmer et diffuser les violences policières de plus en plus nombreuses, notamment sous le quinquennat d’Emmanuel Macron. Le 26 mai 2020, Eric Ciotti avait déposé une proposition de loi allant dans ce sens. Elle avait suscité un tollé dans les médias. En revanche, le député Ciotti avait eu les honneurs dans un tract d’Alliance. Puis c’est maintenant au tour de LREM de le mettre cette fois-ci à l’ordre du jour. » Le choses sont claires : l’extrême droitisation de la Macronie est en marche et ce régime confirme de plus en plus ses dérives dictatoriales.
Depuis l’acte ignoble d’un jeune terroriste islamiste, les vannes sont ouvertes, d’où coulent à gros bouillons des flots de bêtise et de haine, comme s’il était engagé un concours parmi les politiciens de droite à qui dirait le plus n’importe quoi. Deuxième exemple.
Juin 2018
“Si rien n’est fait, la France sera un État islamique”, nous offre sur BFM TVÉric Ciotti, député et conseiller général des Alpes-Maritimes, seulement repris par Le Monde juif, à la suite de l’horrible attentat au couteau de la cathédrale de Nice. Voilà qui est parfait tout à la fois pour nos rubriques La Phrase du jour et Ferme ta gueule! L’organe d’extrême droite sioniste ajoute au grotesque de la saillie de Ciotti en titrant d’un improbable : Terrible mise en garde du député Ciotti. Terrible, en effet.
Depuis l’acte ignoble d’un jeune terroriste islamiste, les vannes sont ouvertes, d’où coulent à gros bouillons des flots de bêtise et de haine, comme s’il était engagé un concours parmi les politiciens de droite à qui dirait le plus n’importe quoi. Premier exemple.
Jouons aux devinettes : qui a dit « il faut aussi avoir le courage de faire le lien entre immigration incontrôlée et islamisme. Lorsqu’on laisse entrer entre 400 000 et 500 000 étrangers par an, dont la grande majorité est de confession musulmane et viennent avec la conviction que la charia est supérieure aux lois de la République, on aboutit à cette situation » ? Éric Zemmour ? C’est bien son style d’amalgame : prétendre qu’il s’agit d’une « grande majorité » – affirmation qui ne repose bien évidemment sur rien – revient à désigner l’ennemi : l’immigré. Mais l’auteur de ces phrases n’est pas Eric Zemmour, mais un député. Du Rassemblement national ? Non, de ceux qui ont totalement aboli toute frontière idéologique entre la formation d’extrême droite et Les Républicains, depuis Sarkozy parti de la droite extrême. Il s’agit de l’inénarrable Éric Ciotti, député et conseiller départemental des Alpes-Maritimes (via BFM TV).
Découvrez les incroyables déclarations de ces ministres macronistes, qui semblent ne plus même se rendre compte de l’énormité de leurs propos. Au point de convoquer le grand penseur italien Aldo Maccione pour leur intimer : « Tais-toi quand tu parles » !
Commençons notre distribution de gifles par le champion des champions de ce jour, Olivier Véran, ministre de la Santé, déjà distingué pour ses perles sur plumedepresse le mois dernier, un habitué ! De quoi s’agit-il cette fois ? Le foutage de gueule à propos des masques continue de plus belle :
Tellement énorme que ça tient de la provocation
Relisez posément : « Je ne voudrais pas que les Français pensent qu’on leur a caché l’utilité du masque parce qu’on en aurait manqué ». Véran possède l’esprit de synthèse : il a parfaitement résumé la situation. Tout en la niant, contre l’évidence, quitte à insulter collectivement l’intelligence des Français. Ou voulait-il dire : il ne faudrait pas que les Français aient compris qu’on a prétendu que les masques ne servaient à rien parce qu’il n’y en avait pas. Mais c’est trop tard, pauvre docteur Véran ! L’ancien élu local Christophe Grébert, journaliste blogueur (ex PS puis ex Modem, désormais cadre d’Anticor) rétorque fort à propos :
Les faits sont têtus
La gestion de l’affaire des masques par le gouvernement suscitait déjà la risée générale (on se souvient par exemple des sketchs de Sibeth Ndiaye) ; Véran ajoute simplement une dose de ridicule supplémentaire. En parlant de ridicule, il est un autre ministre qui s’en couvre lui aussi joyeusement, l’inénarrable Gérald Darmanin.
On salue le niveau
Le ministre de l’Intérieur avait à nouveau parlé d’ensauvagement et aussitôt ordonné une opération de police à Grenoble à la vue d’images qui étaient en réalité celles du tournage d’un clip de rap. Après cet épisode des plus grotesques, il enchaîne avec cette déclaration sur le sujet des stupéfiants : « S’il n’y avait pas de consommation, CQFD, il n’y aurait pas de trafics ». Oh bien sûr, s’il n’existait pas de fumeurs de cannabis pour en acheter, il ne s’en vendrait pas. Cette lapalissade vaut à Gérald-la-flèche la moquerie de méchantes langues, mais ne nous y arrêtons pas : ce n’est nullement la consommation qui crée les trafics mais bien la prohibition. Légaliser la consommation de cannabis, comme dans des pays de plus en plus nombreux, voilà qui mettrait fin aux trafics (de cannabis). Quant à la prohibition, que Darmanin-le-cowboy dit vouloir durcir – avec des déclarations de matamore au petit pied du style « Ce sont les trafiquants qui vont arrêter de dormir » -, elle représente « un échec complet », comme le résume cet article de L’Humanité: « La répression a totalement échoué, il faut désormais légaliser. Voilà la position très claire avancée par le Conseil d’analyse économique (CAE) qui conseille le premier ministre dans une note intitulée Cannabis : comment reprendre le contrôle ? «En dépit d’une des politiques les plus répressives d’Europe, les Français, et en particulier les mineurs, figurent parmi les plus gros consommateurs de cannabis de l’UE. Le système actuel de prohibition ne fonctionne pas : il est inapte à protéger les plus fragiles, il pèse lourdement sur les dépenses publiques et il profite au crime organisé !» proclament, dans un verdict sans appel, les auteurs de cette étude, les économistes Emmanuelle Auriol et Pierre-Yves Geoffard, qui estiment qu’«on ne peut pas faire pire qu’aujourd’hui». Qu’ils sont défaitistes ! Comptons sur Darmanin pour y parvenir.
Notre troisième ministre du jour à conquérir de haute lutte sa place dans notre rubrique Ferme ta gueule! est celle du Travail, Élisabeth Borne, citée par FranceTVInfo : « École ou classe fermée pour cause de Covid-19 : « La priorité c’est que les parents puissent continuer à travailler ».
À ce degré de cynisme…
L’urgence sanitaire, le devoir de protéger les enfants, potentielles victimes de contaminations ? L’éducation, cette noble mission de la République que d’instruire les jeunes générations, de former les citoyens de demain ? Non, « que les parents puissent continuer à travailler », voilà la priorité pour Borne, qui les dépasse en l’occurrence allègrement. Tellement prioritaire que le gouvernement, est-ce ballot, n’a pas pensé à ce qu’il adviendrait des parents qui ne pourront tout de même pas aller travailler. Parce qu’il y avait vendredi 22 établissements et une centaine de classes fermées, d’après le décompte du ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, qui a préparé cette rentrée de façon totalement indigente. Pensez-vous que nous exagérons en affirmant que le gouvernement n’y avait pas songé ? « Au micro de France Info, Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du logement, a promis «une solution rapide» pour les parents qui ne peuvent plus mettre leurs enfants à l’école à la suite de la fermeture de classes, où des cas de coronavirus ont été détectés. «Une solution rapide» sera trouvée «dans quelques jours», a-t-elle affirmé ce samedi 5 septembre. » Rappel, la rentrée s’est déroulée mardi. «Cette solution sera soit un mode de garde qui permet quand même aux parents d’aller travailler, soit évidemment le télétravail si c’est possible, c’est la solution la plus simple, soit, sinon une forme d’indemnisation», a détaillé la ministre. «Elle n’est pas complètement dessinée aujourd’hui mais on y travaille», a-t-elle précisé. » Il serait temps : ce n’est pas comme si on n’avait pas pu prévoir qu’il y aurait immanquablement des classes et des établissements fermés ! Impréparation, improvisation, incompétence… La marque de fabrique macroniste.
C’est aujourd’hui la Saint-Donald ! Alors plumedepresse se met à l’heure américaine pour souhaiter sa fête au président Trump, qui vient de dépasser les 20 000 mensonges dûment recensés.
C’est aujourd’hui la Saint-Donald. Nous profitons de cette circonstance pour attribuer à Donald Trump, le président des États-Unis d’Amérique, un Ferme ta gueule! d’honneur, doublé d’un Bonnet d’âne de platine, alors qu’il a désormais dépassé les 20 000 mensonges ou allégations trompeuses et inexactes (misleading claims), selon le décompte du Washington post, qui passe au crible toutes les communications du forcené de la Maison blanche. Il en est même à 20 055 à l’heure où ces lignes sont écrites. La base de données des mensonges présidentiels, exhaustive donc et très ergonomique, est consultable par thématique (immigration, économie…), ordre chronologique, par jour ou par mois, mais aussi en tapant un mot précis (Covid par exemple, pour s’apercevoir qu’il a imputé à Obama le manque de tests contre un coronavirus qui… n’existait pas durant le mandat de son prédécesseur !), ou encore par le palmarès des mensonges les plus souvent répétés.
Un festival de délires
Ainsi, il a répété à 360 reprises, le record, qu’il a bâti l’économie la plus florissante de l’histoire des États-Unis et du monde. Sans se pencher sur la dimension internationale de cette affirmation, le fact checker (vérificateur de faits) du Washington post lui objecte les présidences d’Einsenhower, Johnson et Clinton, qui ont connu une conjoncture économique encore plus performante que durant les trois premières années du mandat de Trump (avant la dégringolade liée au Covid 19). Deuxième mensonge le plus souvent propagé, 261 fois, que le mur entre USA et Mexique avançait très vite et en était à 182 miles (1 mile égale environ 1,6 km). En réalité, si l’on ne compte pas les zones où il y avait déjà une barrière entre les deux pays, Trump a fait construire… 3 miles !
Qui dit mur dit Covid, on y revient, puisque Trump prétend que son mur avec le Mexique (ses 3 miles donc !) a arrêté la Covid. Ce à quoi le Post lui rétorque posément que le virus est arrivé sur le territoire américain par l’intermédiaire de voyageurs venant de Chine et d’Europe. En outre, Trump fait cette déclaration depuis San Diego (Californie) et affirme que la situation est catastrophique de l’autre côté du mur, en l’occurrence à Tijuana. Intraitable, le fact checker lui objecte que cette ville a un taux d’infection largement inférieur à celui de San Diego, et même de Washington ! « Nous avons le taux de mortalité le plus bas du monde », prétend-il encore concernant la Covid 19. En réalité, avec presque 40 morts pour 100 000 habitants, les USA affichent le pire bilan de tous les pays du monde, seulement devancés par… la Grande-Bretagne de Boris Johnson.
On l’a compris, Trump dit n’importe quoi, à tout propos et tout le temps. L’ignorer revient à se boucher volontairement les yeux et les oreilles, ou à posséder le QI d’une huître. Concluons donc avec une pensée compatissante pour ses abrutis d’électeurs.