Cet homme, Emmanuel Macron, avec son armée de robots playmobil, vit dans un univers parallèle où le régime des retraites ne serait pas aujourd’hui excédentaire, avec peut-être ensuite quelques milliards manquants, selon certaines prévisions hypothétiques parce qu’il est impossible de prédire ne serait-ce que le moyen terme (pandémies, dérèglement et réchauffement climatique, guerres…). Milliards qu’on distribue par ailleurs et par centaines aux entreprises et à l’oligarchie. Trimez, les pauvres.
« Il faut sauver le système par répartition. » Il n’ont que cette phrase à la bouche et nous devrions les remercier, et avec nous nos enfants, d’agir en sauveurs de ce système qu’il est vital de préserver. Mais l’opinion et le petit monde médiatique ont une mémoire de poisson rouge : est-il plausible que la volonté de sauver à tout prix la répartition vienne de ceux-là même qui, jusqu’en novembre 2020 et l’abandon de ce projet, il y a quelques mois à peine, voulaient supprimer ledit système pour lui substituer la retraite à points ? Que personne ne le leur objecte jamais ne laisse pas que d’étonner, comme l’eût écrit Marivaux.
Le Parti de gauche des Bouches-du-Rhône, membre du Collectif Solidarité Kurdistan 13, se joint à la mobilisation contre le renvoi vers la Turquie de notre ami, le camarade Merzhel Kartal, militant kurde du HDP.
Membre important de la section du Parti démocratique des peuples (HDP) de la ville de Diyarbakır, il a participé à l’organisation des campagnes électorales du HDP de 2014, jusqu’à ce qu’il soit contraint de quitter le pays en 2021.
Alors que le gouvernement de Turquie dévoile chaque jour ses facettes d’implacable dictature, les autorités françaises sont sur le point d’expulser Mezher Kartal vers ce pays où tous les mécanismes sont déployés afin d’anéantir le peuple kurde, mais également de broyer toutes voix dissidentes non conformes à la doctrine de son président, Recep Tayyip Erdoğan.
Visé par une enquête pour « insulte au Président Erdogan » (sic), il ne fait pas l’ombre d’un doute que Merzhel Kartal sera arrêté, torturé et soumis au couperet d’une exécution judiciaire dès son arrivée en Turquie.
Dans le respect de la Convention européenne des droits de l’Homme, nous vous demandons solennellement d’interdire l’expulsion de Merzhel Kartal et de son épouse.
Sainte-Laïcité, priez pour nous, pauvres pêcheurs de voix catholiques.
« Ce vendredi 16 juillet 2021, Emmanuel Macron s’est rendu en déplacement officiel à Lourdes, réagit le député insoumis (Parti de Gauche), Bastien Lachaud. Cette visite n’est pas anodine. Le président bafoue le principe de laïcité et fait sienne une vision identitaire et réactionnaire de l’histoire de France. Pourtant, l’intérêt général commande au contraire de rassembler notre peuple autour des principes républicains.(…) Qu’un président rende visite au sanctuaire de Lourdes pour y saluer les pèlerins, accompagné par le délégué apostolique et le recteur du sanctuaire, un 16 juillet, date anniversaire de la dernière apparition de la Vierge Marie à Bernadette Soubirous dans la grotte de Massabielle, le 16 juillet 1858, n’est évidemment pas un geste anodin. (…) Le message est clair : le président de la République s’est associé directement et étroitement à un rite religieux. Rupture nette avec la pratique de ses prédécesseurs : François Hollande, Jacques Chirac et François Mitterrand se sont tous les trois rendus à Lourdes au cours de leurs mandats respectifs. Mais ils se sont bien gardés de pénétrer dans le sanctuaire, a fortiori à la date du pèlerinage. Et surtout, quelle transgression inouïe de la laïcité ! Les principes de séparation de l’Église et de l’État et de neutralité de ce dernier sont foulés aux pieds par celui-là même, le président de la République, qui se devrait d’en être le garant. (…) En rendant une visite officielle au sanctuaire de Lourdes, le Président s’est placé dans les pas de Philippe Pétain, dernier « chef de l’État » à s’y être rendu avant lui, le 20 avril 1941. Le symbole est d’autant plus funeste que la date qu’Emmanuel Macron a choisi pour se rendre à Lourdes, le 16 juillet, est aussi celle de la commémoration de la « Rafle du Vel’ d’Hiv’ », le 16 juillet 1942, emblématique de la collaboration du régime de Vichy avec la politique nazie d’extermination des Juifs. Marcher dans les pas de Pétain, le jour même de la commémoration de la « Rafle du Vel’ d’Hiv » : le geste est si effarant que l’on n’ose imaginer qu’il ait été conscient. Il reste que l’avoir commis est une faute, morale autant que politique. »
Tout cela après nous avoir bassinés depuis des années avec la laïcité, enfantant même une loi « anti-séparatisme » dévoyant le concept pour en faire une arme antimusulmans : nous avions bien raison de le dénoncer sur tous le tons ! Aujourd’hui, les masques sont tombés, sans équivoque.
Allez visiter les quartiers où des petites filles de 3 ou 4 ans portent le voile intégral, sont séparées des garçons et, dès le plus jeune âge, sont mises à part du reste de la société, élevées dans un projet de haine des valeurs de la France. » De qui, cette ignoble bouffée délirante dans les colonnes du très prestigieux Financial Times, en novembre 2020 ? D’Emmanuel Macron. En propageant ainsi de tels fantasmes, le président faisait donc très ouvertement une campagne d’extrême droite il y a déjà plusieurs mois. Rien de surprenant donc à entendre les Darmanin, Schiappa, Blanquer ou Vidal reprendre tranquillement le discours d’extrême droite pur sucre – avec notamment la dénonciation du drolatique autant qu’imaginaire « islamo-gauchisme », variante 2021 du « judéo-bolchévisme ». Quels quartiers exactement ? Combien de petites filles concernées ? Quel « projet de haine des valeurs de la France », par qui exactement ?
« Dans les faits, le port de la burqa (un voile intégral qui couvre le corps et le visage d’une femme, y compris ses yeux) et du niqab (qui ne couvre pas les yeux) est interdit en France et tout individu obligeant une mineure à porter ces vêtements s’expose à une peine de prison, rétablit la journaliste Nabila Ramdani. Il n’a jamais été fait état d’incidents impliquant des enfants en burqa, et encore moins de poursuites ou de condamnations. » Une fake news digne (et indigne) d’un Donald Trump, en somme.
Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac, publie une tribune titrée « J’ai l’impression de voir mon pays glisser vers un régime illibéral », où elle évoque les victimes des arrestations violentes et arbitraires survenues lors de la manifestation parisienne de samedi dernier : « Venues défendre les libertés publiques, les voici privées de liberté dans la foulée. Pour s’attaquer au droit même de manifester, voici la nouvelle stratégie déployée par les forces de l’ordre : charger de façon brutale la manifestation déclarée pour la fragmenter. Gazer sans distinction, comme le 5 décembre dans de nombreuses villes. Et souvent frapper, à coups de matraques, tirer, au risque de mutiler. Puis arrêter, de façon arbitraire et pour des motifs fallacieux et faire subir à ces dizaines de personnes une garde à vue. Enfin, instiguer la peur, pour chacun, de venir manifester. Comme cela doit arranger le pouvoir que tant d’entre nous n’osent plus venir manifester. (…) Ce gouvernement mène une offensive autoritaire et liberticide d’ampleur, avec les projets de lois sur la «sécurité globale» et celle dite «séparatisme» ou encore une série de décrets décidés la semaine dernière [qui autorise un fichage politique, religieux et même sexuel, NDA]. Il fait le choix d’une surenchère sécuritaire avec le Rassemblement national. Pour poursuivre des politiques injustes, de moins en moins légitimes, de plus en plus rejetées, il s’impose par la répression, par la peur, espérant faire taire les voix qui s’opposent à lui. » Le Syndicat national des journalistes, avec 19 organisations, dont par exemple Attac, justement, mais aussi la Ligue des droits de l’Homme ou les syndicats CGT et Solidaires, lui fait écho dans un communiqué de presse : « comme nous le redoutions, la manifestation parisienne, bien que dûment déclarée par un collectif d’organisations et autorisée par la préfecture de police, s’est transformée en souricière. Nombre d’observateurs ont constaté ce samedi 12 décembre dans la capitale des dérives inadmissibles liées à un déploiement policier et militaire brutalisant et attentatoire au droit de manifester : interpellations en masse, charges infondées faisant éclater le cortège, retenues sans motif légitime au-delà du délai légal, gardes à vue notifiées à la chaîne sur la base d’infractions pénales dévoyées, refus de contacter l’avocat désigné par les gardés à vue… Une fois encore, journalistes comme manifestant·e·s ont été pris pour cibles. Le pouvoir exécutif a donné à voir sa détermination à mater toute contestation. À Lyon et à Caen, des pratiques semblables ont été relevées. (…) C’est du jamais vu en France. Nous glissons lentement mais sûrement vers un régime autoritaire, un État illibéral, un État de police. Moins les politiques de ce gouvernement apparaissent comme légitimes, plus celui-ci utilise la répression et l’étouffement des libertés pour les imposer. »
« La manifestation parisienne a été émaillée d’incidents très tôt, quand les forces de l’ordre ont décidé de charger le cortège juste après son départ de la place du Châtelet, sans raisons apparentes« , relate Mediapart. « Sur son compte Twitter, la préfecture de police a expliqué que les forces de l’ordre étaient «intervenues au milieu du cortège […] pour empêcher la constitution d’un groupe de black-blocs violents». Par vagues successives, les CRS, gendarmes mobiles, mais aussi les voltigeurs des Brigades de répression des actions violentes motorisées (BRAV-M) ont ainsi foncé dans le tas le long du boulevard de Sébastopol, sans faire le tri entre les manifestants et les personnes qu’ils souhaitaient interpeller. »Le Monde explicite cette nouvelle stratégie de la police : « Après deux manifestations contre la loi sécurité globale marquées par des violences à Paris, les forces de l’ordre ont samedi changé de tactique en intervenant tout au long de la manifestation par «bonds offensifs»,pour interpeller toute personne soupçonnée de vouloir constituer un «bloc». Selon les forces de l’ordre, ces «blocs» se constituent de petits groupes très mobiles qui se greffent sur le cortège pour détruire des commerces et en découdre avec la police. » Ce qui revient donc, on l’a vu, à foncer dans le tas et taper sur tout ce qui bouge, comme le relaie aussi un street-medic sur Twitter: « on n’ avait jamais vu autant de crânes ouverts que cet aprèm’ dans Paris… Les flics ont matraqué du début à la fin de la manif’ tout le monde sans distinction… des images horribles en tête. On a dû prendre en charge un gamin de 16 ans qui avait le crâne ouvert, un reporter photo en sang, une mamie de 66 ans le bras rempli d’ecchymoses, etc., etc. Les flics étaient là pour faire peur. Pour terroriser. Pour empêcher de revenir le week-end prochain. (…) On s’est fait gazer à la gazeuse à main à 10 cm du visage alors qu’on soignait un crâne ouvert… sans absolument aucune raison. »
Voilà donc ce qui s’est passé samedi. Qui est gravissime. Comment le pouvoir le justifie-t-il ? Réponse dans un autre article de Mediapart: « Au terme d’une manifestation sévèrement réprimée, le ministre de l’intérieur a annoncé l’interpellation de 142 «individus ultra-violents». C’est faux. Les éléments réunis par Mediapart montrent que les policiers ont procédé à des arrestations arbitraires dans un cortège pacifique. » Et qu’en disait-on le lendemain matin, dimanche, dans la matinale de la radio de service public France Inter ? Le Journal de 7h est ainsi introduit par Éric Delvaux : « à la Une ce matin cette nouvelle journée de mobilisation contre la loi Sécurité globale et cette fois la police a réussi à empêcher les saccages dans la capitale. avec des interventions éclair dans les cortèges et des manifestants qui se disent étouffés. »Satisfecit vibrant, donc, à part que les manifestants se disent « étouffés », pas matraqués, gazés et arrêtés arbitrairement, « étouffés ». Sont listés les autres titres, avant que le journaliste en charge du journal, Adrien Serrière, n’en revienne à la mobilisation : « Pour le troisième week-end consécutif et peut-être pas le dernier, des manifestations dans plusieurs villes contre le projet de loi Sécurité globale ; à Paris, les forces de l’ordre étaient bien plus nombreuses que les semaines précédentes, y ont interpellé près de 150 manifestants. Cette fois, pas de saccage, mais il faut dire que les policiers ont cadenassé le cortège. » Mise en avant du nombre d’arrestations, dont on vient de voir la nature, ici non précisée. Lancement ensuite du reportage où la reportrice sur le terrain, Sandrine Etoa-Andègue, donne la parole à des manifestants, qui protestent d’un « dispositif policier complètement disproportionné » ou d’un « État autoritaire ». Et sur les violences ? Expédiées en une phrase par la consœur : « Peu après le départ du cortège, première tensions, premières charges, les policiers fondent sur des hommes en noir. » S’ils sont en noir, ce sont des black-blocs, donc la police charge les voyous : voilà le sous-entendu très clair de cette petite phrase. Or la police a chargé – et matraqué et gazé – tout le monde. Mais la présentation malhonnête, osons-le dire, de France Inter n’en informera pas l’auditeur. Pas plus que du caractère arbitraire des arrestations, sur lesquels revient pourtant Adrien Serrière pour clore le sujet : « Et 47 manifestants étaient en garde-à-vue hier soir ; les policiers ont saisi une centaine d’armes par destination, des tournevis, des clés à molettes ou encore des mortiers. » Ce sera tout, merci au journalisme de préfecture. Juste un détail, que l’auditeur ne sait pas forcément : les policiers classent comme « armes par destination » par exemple des… masques à gaz. Mais la messe est dite sur France Inter, qui relaie fidèlement la communication du pouvoir : la police a bien travaillé en empêchant les saccages et en arrêtant de dangereux individus ultra-violents, la preuve par toutes ces armes saisies. Ainsi va l’information sur le service public en Macronie.
Nous en parlions il y a deux jours, sous ce titre : Violences policières systémiques : le préfet solidaire des brutes racistes et menteuses sous serment. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin était interrogé ce matin sur France Info à propos de cette décision du préfet de prendre en charge les frais de justice des accusés de l’agression de Michel Zecler et débute sa réponse par : « Je la trouve normale ». Puis il poursuit : « D’abord, il n’y a pas eu de soutien financier, c’est ce qu’on appelle la protection fonctionnelle. » Qui consiste en quoi ? « Les avocats sont payés par l’État ». Allons bon : l’État ne doit pas les payer financièrement, sinon il s’agirait bien d’un soutien financier ! Darmanin conteste l’évidence en tentant de jouer sur les mots mais le vrai mensonge arrive très vite : « Tous les agents publics, tous les fonctionnaires ont droit à la protection fonctionnelle« . Le journaliste de France Info objecte en le coupant : « Elle n’est pas toujours accordée… »« Attendez, je vais en dire quelques mots dans quelques instants », annonce le ministre pour se lancer dans une longue digression, s’indignant que ce n’est pas Twitter qui décide de qui est coupable et que les policiers ont droit à un procès équitable et bla bla bla. Il revient ensuite au sujet : « Cette protection fonctionnelle, elle a été accordée dans toutes les affaires précédentes, même quand les policiers ont été mis en cause, l’affaire Chouviat, l’affaire Théo, par exemple. » Pour rappel, l’un est mort étranglé – fracture du larynx – au terme d’un placage au sol et l’autre est atteint de séquelles irréversibles suite à une déchirure anale de dix centimètres causée par un coup de matraque télescopique. Les policiers concernés ont-ils effectivement bénéficié de la protection fonctionnelle ? Si c’est exact, ce n’est pas une excuse. Elle doit en effet être refusée en cas de « faute personnelle », définie par le Conseil d’État : « un comportement incompatible avec les obligations qui s’imposent dans l’exercice des fonctions publiques » ou qui « eu égard à leur nature et aux conditions dans lesquelles ils ont été commis, revêtent une particulière gravité ». Quand on a vu les images des trois policiers s’acharnant commedes « barbares » sur l’infortuné producteur de rap, on ne se pose pas la question de savoir s’il y a « faute personnelle » !
Vous avez dit « barbares » ? Comme c’est barbare !
« Les barbares étaient de sortie, les barbares revêtus d’uniformes étaient de sortie ce soir-là. » Qui a fait cette déclaration, parlant justement des agresseurs de Michel Zecler ? Jean-Michel Fauvergue, député LREM, ancien policier du Raid et co-rapporteur de la loi Sécurité globale ! On se souvient des tombereaux de boue déversés sur Jean-Luc Mélenchon lorsqu’il avait lui aussi utilisé le mot de « barbares » pour dénoncer les violences policières. Cette fois-ci, on n’entend pas l’inénarrable Christophe Castaner dénoncer « une insulte inacceptable » et sommer le député marcheur de s’excuser. Ni menacer de porter plainte : « Jeudi matin, le ministre a indiqué sur RTL qu’il allait saisir la justice, annonçait alors Le Monde, en septembre 2019.«Je ferai un article 40 et je vais demander au procureur de la République d’étudier la faisabilité d’une poursuite.» L’article 40 du code de procédure pénale prévoit que toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit, est tenu d’en informer le procureur de la République. » Personne n’a jamais entendu parler d’une plainte. Sans doute que même le procureur de la République, pourtant hiérarchiquement aux ordres du gouvernement, a envoyer bouler le ministre de l’Intérieur de l’époque invoquant cet article 40 parce qu’il avait eu connaissance d’un délit, en l’espèce une « insulte inacceptable ». Fin de la blague. Cette fois-ci, 150 policiers ne sont pas allés manifester devant le siège d’En marche, comme ils l’avaient fait pour la France insoumise. On a donc désormais le droit de parler de « barbares », nous le notons.
Toujours est-il que le préfet de police de Paris, dont une pétition de SOS Racisme réclame le départ – que nous avons signée -, ne juge pas les fautes des policiers tabasseurs de Zecler assez graves pour constituer une « faute personnelle ». Il a préféré cocher la case « faute de service », précise RAPRNB. C’est pas eux, c’est le service. Le webzine musical nous donne l’explication par la bouche du professeur de droit public à l’université de Grenoble-Alpes, Serge Slama : “Certes les fautes sont graves mais on peut penser qu’elles sont également dues à un défaut d’encadrement, qu’il y a aussi faute de service et donc de l’État”. Mais alors, si l’encadrement est fautif, il faut remonter à la source des ordres et le responsable en chef doit démissionner. Lallement, démission, CQFD.
PS : depuis un arrêt « Teitgen » du Conseil d’État (14 février 1975), l’administration peut refuser d’accorder la protection fonctionnelle à un agent pour des motifs d’intérêt général. Il doit s’agir d’un motif susceptible de « discréditer l’administration ou de faire obstacle de façon particulièrement grave à la bonne marche du service public« . N’est-ce pas le cas en faisant bénéficier de cette protection les « barbares revêtus d’uniformes » qui ont massacré le producteur innocent et menti ensuite pour l’accuser, qui l’auraient envoyé en prison si la vidéo ne les avaient trahis ?