Déc 142020
 

Le Conseil national du Parti de gauche des 12 et 13 décembre a voté une « motion d’actualité » de soutien au monde de la culture, sur la proposition du PG des Bouches-du-Rhône.

Il y a urgence pour la Culture. C’est un enjeu de civilisation.
La situation pour la culture et les milieux culturels était déjà très critique. Les artistes, les personnels et les structures culturelles sont très durement touchées par les différents confinements.
La poursuite des restrictions et les fermetures de lieux culturels sont incompréhensibles. Elles risquent de provoquer une véritable hécatombe qui se fait « à bas bruit », puisque ça n’est pas du tout une priorité pour le gouvernement.
Il étend les plages d’ouverture des temples de la consommation mais ferme les temples de la culture. Il ouvre les lieux de cultes, et ferme les lieux de culture.
D’un point de vue purement économique, les activités culturelles représentent 2,3% du PIB en France, soit 47 milliards d’euros, un million d’emplois.
L’urgence, c’est à la fois de sauver les artistes et l’ensemble des emplois culturels, contre la déferlante de la pauvreté, et de sauver le sens de la culture, contre la normalisation à l’œuvre qui viserait à décréter que penser, s’émouvoir, échanger, s’émanciper, la culture sous toutes ses formes serait « non essentiel ».
Notre choix de civilisation dit que la survie matérielle et survie culturelle sont intimement liées parce qu’on ne peut pas séparer les humains et leur humanité.
Le Parti de gauche apporte tout son soutien aux acteurs de la culture et aux mobilisations en cours pour redonner aux pratiques culturelles leur place essentielle dans une société digne de ce nom.

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Nov 052020
 

C’est l’arroseur arrosé : Claude Malhuret, sénateur de l’Allier présidant le groupe Les Indépendants – République et territoires (croupion macroniste), jouait les amuseurs le 4 mai dernier : « Je revois le professeur Mélenchon de la faculté de médecine de La Havane pointer sur vous un doigt vengeur et vous lancer : « il y aura un deuxième pic de l’épidémie et vous le savez. » Impressionnant. J’étais au bord du retweet. » Le même Malhuret, membre de la commission d’enquête sur la Covid-19 (tremblez, macronistes !), déclare tranquillement le 29 octobre dernier : « Face à cette situation imprévisible, il est dans de nombreux cas presque impossible d’anticiper. »

Sauf que « le professeur Mélenchon » (de la faculté de médecine de La Havane) avait bien prédit l’imprévisible, ce qui faisait alors se gausser le cacique de la droite, ancien secrétaire d’État de Chirac. En parlant de prédiction, Jean-Luc Mélenchon avait déjà joué les Pythies en 2017 : « Nous sommes menacés d’un véritable krach sanitaire. Un krach, c’est un effondrement. Il résulterait de trois facteurs : le premier, ce sont des défis sanitaires totalement nouveaux ; le second, c’est un appareil de soins, un ensemble de moyens de soins, qui est en voie de dislocation ; et le troisième, le plus grave, le plus important, le plus décisif, c’est ce qu’il y a dans la tête des décideurs. Une vision absolument absurde, mercantile, entrepreneuriale comme ils disent pour se gargariser avec des mots dont ils ne savent plus très bien ce qu’ils veulent dire, mais qui font si bien au goûter de la marquise. Cette vision de la santé nous rend incapable de répondre à ce que nous voyons se lever devant nous. D’abord, le déchainement de nouvelles épidémies. Comment a-t-on pu en arriver là ? Regardez l’hôpital public qui était réputé, parce qu’il faut bien prendre le problème par un bout, être un modèle dans notre pays parmi les autres nations, et ça l’était. Comment en est-on arrivé au point où des gens qui travaillent sont devenus l’unique et dernière ligne qui permet à l’hôpital de fonctionner. Car sans leur dévouement, parfois jusqu’à la mort, il n’y aurait plus d’hôpital public. [On pourra toujours les applaudir à 20h !] Non, tout ça n’est pas normal. C’est pourquoi je vous parle d’un krach sanitaire en vue. Pendant qu’eux vous disent qu’ils vont encore enlever de l’argent public, encore diminuer les budgets publics, moi, je vous dis que nous allons améliorer la vie parce qu’on le peut. Le progrès est le seul horizon qui vaille. C’est ça qui peut nous rassembler. En ceci consiste la vertu : faire ce qui est bon pour tous. » Las, on connaît la suite : Mélenchon n’a pas été élu, Macron a poursuivi la taille en pièces de l’hôpital public et la pandémie est venue. Bien vu, malheureusement, professeur Mélenchon.

L’imprévisibilité, c’est aussi l’alibi fourni par le président de la République :  « le virus circule en France à une vitesse que même les prévisions les plus pessimistes n’avaient pas anticipée. Nous avons tous été surpris par l’accélération soudaine de l’épidémie. Tous », ose avec aplomb Emmanuel Macron. Repris de volée par Le Monde : « L’Institut Pasteur avait envisagé une saturation encore plus rapide des services de réanimation ». Et le gouvernement a tellement été surpris qu’il en était évidemment bien informé, puisqu’il diffusait lui-même l’information : « Début octobre, le gouvernement s’est appuyé à plusieurs reprises sur des prévisions de l’Institut Pasteur datées du 25 septembre. Le 4 octobre, Le Journal du dimanche relayait ces «projections qui inquiètent le gouvernement», évoquant une possible saturation des services de réanimation dès la mi-novembre. Ces graphiques diffusés sur Twitter par le ministère de la santé reprennent ainsi ces modélisations dans plusieurs villes », en l’occurrence Lille, Grenoble, Lyon et Saint-Etienne. Et il n’y a pas que l’Institut Pasteur : « À la même époque, le 22 septembre, le conseil scientifique Covid-19 alertait dans une note le gouvernement sur les risques d’une diffusion non maîtrisée du virus ». Conclusion du Monde : « Contrairement à ce qu’a affirmé Emmanuel Macron, le scénario actuel était donc bien sur la table. S’il n’était pas possible de prédire à quel rythme l’épidémie pourrait progresser, plusieurs modélisations ont anticipé les ferments de la situation actuelle, en envisageant même parfois des hypothèses encore plus alarmantes. » Mais à part ça, « Nous avons tous été surpris par l’accélération soudaine de l’épidémie. Tous ».

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Oct 172020
 
Actualités | Métropole : la surprise Gaby Charroux | La Provence

Comme depuis le début de la crise sanitaire, l’absence totale de concertation avec les élus locaux pousse à des prises de décisions qui manquent de discernement, qui manquent de graduation et qui auront des conséquences catastrophiques pour l’économie locale et bien au-delà. Et comme on ne prend pas le temps de discuter avec les maires et donc de discuter avec moi, je considère que l’État n’a pas besoin des moyens publics de la commune. Par conséquent, je ne demanderai pas aux agents de la police municipale de faire respecter ces décisions. Le Préfet et la police nationale devront assumer cette position. » Gaby Charroux (lire son communiqué entier) est le maire (PCF) de Martigues, 49 000 habitants, commune des Bouches-du-Rhône englobée dans la Métropole Aix-Marseille Provence (de force, la création de ladite Métropole représentant un cas d’école de déni de démocratie). Après une valse hésitation durant la journée entière du lendemain des annonces du président de la République instaurant le couvre-feu, 90 des 92 communes de la Métropole (les 2 autres sont hors des Bouches-du-Rhône) sont finalement concernées – contre l’avis du représentant local de l’État – mais pas des maires du territoire, puisqu’on ne leur a pas demandé leur avis.

L’intransigeance aveugle bête et méchante l’a finalement emporté

Gaby Charroux explique ainsi sa décision de ne pas impliquer la police municipale dans le contrôle du couvre-feu : « Que le confinement nocturne soit une étape supplémentaire décidée pour les villes qui sont dans les zones d’alerte maximale, cela peut s’entendre. Mais, comment expliquer que la Ville de Martigues qui avait et respectait les mesures de restriction imposées, passe tout d’un coup à une situation extrême ? Comment peut-on imaginer que des petites villes comme Mimet ou des villes moyennes comme Martigues soient traitées comme Marseille ou Aix ? » Il mentionne Mimet, 4 550 habitants : qu’en dit le maire de cette commune ? « Enfermer les Provençaux des petits villages la nuit n’a aucun sens ». France Bleu relaie son propos : « Le président de l’union des maires des Bouches-du-Rhône est très en colère depuis que l’on sait que 90 communes de la métropole d’Aix-Marseille sont concernées par le couvre-feu. Georges Cristiani estime qu’il n’y a aucune raison d’instaurer cette règle pour les petites communes. » Argument du maire (sans étiquette) ? « Aller enfermer les Provençaux des petits villages forestiers la nuit n’a aucun sens lorsqu’on entasse les gens dans les transports en commun tous les matins et tous les soirs. » Cristiani s’exclame aussi dans La Provence : « Comment pouvez-vous expliquer aux habitants d’un village où il n’y a pas de cas qu’ils doivent rester chez eux ? » C’est Ubu roi.

Rappelons enfin – c’était notre billet d’hier – que l’imposition d’un couvre-feu répond à la situation résumée par l’exemple marseillais : 157 patients Covid hospitalisés en tout et pour tout et 45 en réanimation pour une aire urbaine de 1,7 millions d’habitants. Cette crise n’est pas sanitaire, c’est la crise d’un système de santé laminé par quarante ans de destruction du service public par les politiques libérales.

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Oct 152020
 
Martine Vassal et Brigitte Macron, vendredi à Marseille.
Photo Boris Horvat. AFP

Je prends acte de la décision du président de la République d’instaurer l’état d’urgence et le couvre-feu dans les grandes villes françaises, dont Aix-en-Provence, Marseille et Paris. La situation sanitaire continue de se dégrader de façon très inquiétante et il fallait agir vite », déclare Martine Vassal, reprise par La Provence. La double présidente du Conseil départemental et de la Métropole Aix-Marseille Provence ne dit pas un mot sur le stupéfiant silence du chef de l’État à propos de la situation du système de santé, dont il est comptable. Ni bien-sûr sur l’absence de mesures pour les entreprises – en bonne affidée du Medef -, non plus que pour les établissements d’enseignement, pourtant foyers de contamination numéros 1 et 2 : « les entreprises hors établissements de santé restent parmi les types de collectivités les plus représentées pour la survenue de clusters (25%), puis le milieu scolaire et universitaire (21%) », annonce Santé publique France. Mais le pire de la déclaration de la LR marseillaise reste ce qui est en caractères gras ci-dessus, « La situation sanitaire continue de se dégrader de façon très inquiétante et il fallait agir vite ». Il se trouve que nous avons un peu travaillé sur la situation sanitaire de Marseille. Rappelons que la cité phocéenne,  871 103 habitants en 2020, représente en réalité un bassin de vie (une aire urbaine) de 1 million 744 000 âmes. C’est l’Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille (AP-HM) à qui échoit de soigner tout ce monde, forte de 4 hôpitaux et 3 400 lits. Eh bien voici le tableau Covid mis à jour quotidiennement :

Il y a donc aujourd’hui 157 patients Covid hospitalisés en tout et 45 en réanimation pour une aire urbaine de 1,7 millions d’habitants. Et c’est la panique ! Faut-il que l’hôpital soit à ce point à bout de souffle – ballot quand il s’agit de contrer une affection pulmonaire – pour que moins de 50 lits de réanimation occupés obligent à un… couvre-feu ! Mais ça ne gêne pas Martine Vassal. Pire, elle poursuit sa déclaration en appelant à « l’union sacrée pour préserver nos libertés ». Gonflé : on oblige les gens à ne plus bouger de chez eux à 21h pour « préserver nos libertés » ? Orwell avait tout prévu. Mais « l’union sacrée » ? Emmanuel Macron en appelait justement lui aussi à cette « union sacrée », en mars dernier. C’est toute la communication gouvernementale, du reste, qui tient en cette formule. Pour faire oublier sa gestion calamiteuse de la pandémie, les macronistes invoque la mobilisation de tous, l’unité nationale, censée défendre de toute critique. Vassal relaie donc complaisamment la propagande du pouvoir. Notez que ce n’est pas surprenant : n’appelait-elle pas, pour les élections municipales à Marseille avant de s’y faire ridiculiser, éliminée au premier tour dans une circonscription toujours remportée dès le 1er par sa majorité avant elle, à un «large rassemblement» autour d’elle, incluant LREM, pour faire front face au RN, en position de force à Marseille », comme le rapportait en juin Libération ? Au lieu de quoi les marcheurs ont voulu partir seuls, sanctionnés d’un score humiliant (1,53%), et ce n’est pas le RN qui a emporté la mise mais l’écologiste à la tête d’une alliance de gauche, Michèle Rubirola et son Printemps marseillais.

"Six semaines de couvre-feu, c’est dramatique", s'indigne Michèle Rubirola.

Rubirola, justement, que dit-elle de ce couvre-feu ? « Comment ne pas être en colère ?, proteste la doctoresse de profession dans La Provence. Six semaines de couvre-feu, c’est dramatique. Ces mesures venues d’en haut frappent au mauvais endroit au lieu de s’occuper de l’hôpital public qui ne va pas bien on préfère généraliser. On sait que le problème est plutôt dans les transports en commun et les restaurants d’entreprise, on tape à côté de la plaque. » Entre Vassal et Rubirola, il n’y a décidément pas photo.

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Oct 142020
 

L’ancienne soignante en Ehpad eurodéputée LFI « ne supporte plus le discours de Macron » : comme disait Desproges, étonnant, non ?

Sud Education Morbihan - Du fric pour l'hôpital public !

Interpellé par des soignants réclamant « Du fric pour l’hôpital public », Emmanuel Macron a osé la saillie suivante – la même que l’on nous sert depuis quarante ans pour saccager le système de santé, et l’on voit aujourd’hui le résultat : « Ce n’est pas une question de moyens, c’est une question d’organisation ».

Anne-Sophie Pelletier — Wikipédia

Anne-Sophie Pelletier, ancienne soignante en Ehpad et eurodéputée France insoumise, répond dans Le Monde moderne : « Je ne supporte plus le discours d’Emmanuel Macron qui dit qu’à l’hôpital ce n’est pas une question de moyens mais d’organisation et bien NON, c’est d’abord une question de moyens car si il vous manque des lits, des jambes et des bras vous n’avez absolument aucun moyen de vous organiser autrement. »

Au vu de son expérience professionnelle en Ehpad, le journaliste l’interroge : « Comment cette période à été vécue chez les professionnels de ce secteur déjà en crise bien avant l’arrivée de ce virus ? » La réponse d’Anne-Sophie Pelletier déborde d’un flot de colère qu’on ne peut plus endiguer : « Très mal. Grâce à la mobilisation des opalines il y a quand même eu de grosses grèves dans les Ehpad et pourtant il n’y a pas plus de moyens, les soignants sont épuisés, il n’y a pas de protections, les soignants ont été infectés, il y en a un certains nombre qui sont décédés du Covid alors les retours que j’ai sont terribles. Encore une fois la santé est la dernière roue du carrosse, on les applaudit à 20h mais quand ils vont dans la rue pour manifester ils se font réprimer par la police et sont seuls. Là, avec la deuxième vague qui pointe le bout de son nez, les soignants n’en peuvent tout simplement plus et le plus terrible c’est que les soignants qui se sont permis de dénoncer cette situation, ont fait l’objet de mesures et de sanctions disciplinaires destinées à les faire taire. Le gouvernement devra rendre des comptes à un moment ou à un autre car il n’a pas été capable de gérer la crise, de protéger les soignants, les aînés, les familles, mais aussi tous les invisibles comme le personnel travaillant dans les pompes funèbres ou les aides à domicile dont on a absolument pas entendu parler pendant cette crise. »

EHPAD, une honte française | Lisez!
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Oct 142020
 

Paroles, promesses, trémolos de gratitude envers les soignants et derrière ? Rien. On s’apprête à donner un nouveau tour de vis liberticide parce qu’on n’a pas levé le petit doigt pour préparer le système de santé, malgré les failles exposées au grand jour par la crise sanitaire. Et comme on n’a rien fait, il menace à nouveau d’exploser. La « deuxième vague » est le fruit pourri de leur incompétence, de leur libéralisme fanatique, aveuglement idéologique qui les fait s’acharner sur le service public depuis des décennies. Ça suffit !

https://medias.liberation.fr/photo/1294504-prodlibe-2020-0213-passation-de-pouvoirs-buzyn-veran.jpg?modified_at=1581971681&width=960
– Franchement, Agnès, tu m’as vraiment laissé une situation de merde !
– Je compte sur toi pour l’aggraver, Olivier

Photo Marc Chaumeil pour Libération

Le 25 juin 2020, le ministre de la Santé accorde un entretien au Monde, sous un titre qui prend tout son sel aujourd’hui : Olivier Véran détaille la stratégie pour éviter une seconde vague. « Le ministre de la santé, Olivier Véran, annonce qu’un dépistage systématique de la population va être expérimenté, pour les personnes volontaires, dans des zones à risque. Près de 1,3 million d’habitants sont concernés en Ile-de-France. Il indique également qu’«a minima» 12 000 lits de réanimation seront mobilisables dans les hôpitaux en cas de nouvelle vague. » Ah ? Mais il n’y a alors pas à s’inquiéter, avec ces 12 000 lits supplémentaires. La deuxième vague n’a qu’à bien se tenir.

Le 30 septembre 2020, Le Figaro revient sur l’affaire : « Aujourd’hui comme en mars dernier, le nombre de lits de réanimation constitue toujours le nerf de la guerre épidémique. En juillet, le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait annoncé qu’au moins 12 000 lits de réanimation pourraient être mobilisables à l’automne, contre 5000 lors de la «première vague». Alors que la France connaît un rebond de l’épidémie de Covid-19, avec une augmentation du nombre de contaminations, des hospitalisations et des admissions en réanimation, des médecins dénoncent l’absence de progrès en la matière. »

Une Pétition pour augmenter le nombre de lits en réanimation compte 25 509 signatures, adressée directement au ministre de la Santé : « Le 25 juin, vous avez annoncé dans une interview au journal Le Monde qu’il y aurait “au minimum 12 000 lits de réanimation à l’automne”. Pourtant, en six mois, aucun lit n’a été ouvert. Le résultat est qu’il faut prendre aujourd’hui des mesures anti-Covid draconiennes pour éviter un nouvel engorgement des services hospitaliers. Ces restrictions, au-delà des désagréments considérables pour la population, sont en train d’entraîner un effondrement économique, dont le coût pourrait se chiffrer en centaines de milliards d’euros pour notre pays. De plus, la sécurité sanitaire de la population française n’est plus assurée. De nombreux services de réanimation se trouvant à nouveau proches de la saturation. Économiser sur les lits en réanimation est une des pires erreurs économiques et sanitaires possibles. Nous vous demandons d’agir enfin, de toute urgence, pour acheter les lits et former le personnel nécessaire. En aucun cas le coût de ces mesures, aussi élevé soit-il, ne peut être comparé avec les destructions de richesses, d’emplois et de vies humaines liés aux mesures anti-Covid prises dans le pays. » Ajoutons que ce n’est pas parce qu’on s’appelle Véran qu’il faut « nous la faire à l’envers ».

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