Saoulés de coups par l’alliance objective et les feux croisés des sociaux-démocrates européens, de la droite néolibérale-sécuritaire (et xénophobe), du haut patronat, des banques, des multinationales, des agences de notation, de l’Union européenne et du Fonds monétaire international du camarade Dominique « Che » Strauss-Kahn, les peuples d’Europe auront-ils la force d’un sursaut coordonné ? Ça bouge du côté des étudiants italiens, ça swingue chez leurs congénères anglais. Les peuples de Grèce et d’Irlande, frappés de plein fouet par une violente offensive de la guerre menée aux pauvres, sont en colère et organisent leur résistance. Les Portugais se sont mobilisés comme jamais depuis quarante ans avec leur récente grève générale, les Espagnols les avaient devancés et ne se laisseront peut-être plus faire longtemps si de nouveaux coups venaient les atteindre. Tandis que les Français n’ont toujours pas abandonné l’esprit de la lutte né lors du mouvement de défense des retraites, et le feu couve encore sous une braise bien rouge. C’est un combat qu’il faut mener tous ensemble, unis entre europprimés contre les mêmes europpresseurs ! Une date est déjà cochée au calendrier des syndicats européens : le 15 décembre, journée de mobilisation à laquelle appelle la Confédération européenne des syndicats (CES), qui affiche à la Une de son site ce sympathique calendrier de l’Avent version veau d’or : joyeux Noël, Monsieur Capital !
Mot d’ordre de la grande manif européenne : « Non à l’austérité pour tous et aux bonus pour quelques uns ». La CES regroupe 82 organisations syndicales dans 36 pays du continent : imaginez la tête de nos gouvernants si un front uni s’ouvrait à une telle échelle ! A nos organisations de travailleurs de former une vraie intersyndicale européenne de lutte et de mener le combat avec courage, détermination et sans trahir. Puisque que le néolibéralisme est bien décidé à profiter de « la crise » pour enfoncer définitivement le peuple, écrasé par la véritable guerre sociale que lui mènent ses classes dominantes, il est temps d’organiser la riposte. Y compris au niveau politique, et là encore de façon trans-nationale.
Ça tombe bien, le Parti de la gauche européenne, fédérant les organisations rouges et vertes de l’autre gauche (radicale) de 20 pays différents, présidé par le camarade allemand de Die Linke Lothar Bisky et dont les représentants français sont les eurodéputés du Front de gauche, organise son troisième Congrès à Paris du 3 au 5 décembre. « Des sacrifices de plus en plus insupportables sont imposés aux peuples européens, déplore-t-il dès l’introduction de la Feuille de route sociale du Congrès. En effet, dans la grande majorité des pays européens s’appliquent des programmes de réduction des dépenses publiques, de superaustérité, de libéralisation des services publics et du marché du travail. Pour généraliser ces politiques, les pays, avec la complicité totale des gouvernements, sont placés sous tutelle par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et d’autres institutions comme le FMI. [Non, rien… NdA] Ces politiques sont présentées comme une réponse nécessaire à la crise économique et financière. Mais celle-ci est celle de la toute-puissance des marchés et du grand capital. Elle est la crise du capitalisme actuel, financier et mondialisé. Cette crise s’étend à l’environnement, à l’énergie, à l’alimentation, à la culture et aux valeurs morales. C’est pourquoi elle se manifeste à tous les niveaux politiques et dans toutes les sociétés régies par le mode de production capitaliste et, de ce fait, au sein de la construction européenne avec ses orientations actuelles, ses politiques néolibérales et ses institutions. La crise actuelle de la dette constitue une nouvelle phase de cette crise. Elle a ses racines dans les évolutions économiques et sociales des trente dernières années. Cristallisant l’ensemble des facteurs de crise, elle affecte maintenant de plus en plus la vie quotidienne des populations. Nous, Parti de la gauche européenne, avec les autres partis et organisations socialistes, communistes et rouges-verts qui constituent la Gauche européenne dans sa pluralité, nous nous opposons à ces politiques et à ces structures néolibérales appliquées à l’Union européenne au travers des traités successifs,
jusqu’au traité de Lisbonne. » Nous aussi !
Lire la suite du communiqué du PGE en pdf).
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Grève généraaaaaaaaaaaaaale !!!
Si ça continue il va falloir que ça cesse ! 😀
Il était temp ! et on peut souhaiter que la presse française relaie la journée européenne de façon responsable… Bonne journée la lutte dans la tête en attendant plus !
Pourvu que ça continue de neiger : avec 20 kg d’attirail, c’est pas facile de courir après les manifestants ( surtout que ça tient pas particulièrement chaud leur trucs );
On Compte sur toi pour nous tenir au courant ( la plupart des média occultant tellement tout ce qui a trait aux mouvement sociaux ( même les grêves au sein de France télévision sont étouffées ) qu’on ne les regarde plus que pour avoir une idée de ce que « savent » les gens qui ne se renseignent pas )
Warren Buffett est le troisième homme le plus riche du monde. Dans le New York Times, le 26 novembre 2006, Warren Buffett parle de la guerre des classes :
« There’s class warfare, all right, Mr. Buffett said, but it’s my class, the rich class, that’s making war, and we’re winning. »
http://www.nytimes.com/2006/11/26/business/yourmoney/26every.html?_r=2&ex=1165554000&en=02ed48ae1473efe0&ei=5070&oref=slogin&oref=slogin
Traduction :
« La guerre des classes existe, d’accord, dit Warren Buffett, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui fait cette guerre, et nous sommes en train de la gagner. »
[…] This post was mentioned on Twitter by kélébana, Céleste. Céleste said: Plume de Presse: Guerre des classes européenne http://bit.ly/g55zAQ […]
Il est clair que si nous nous y mettons tous ensemble, partout en Europe… I have a dream !!!!!!!!!
rien sur les médias nationales, Montebourg ce matin sur FI motus. Il a de beaux projets… pour le présent on sait pas.
je vais aller visiter tous ces sites intéressants et les rajouter sur le flux http://www.rouges.penseelibre.fr/ au besoin
Quelques mots en liaison avec l’image des braises, du feu couvant sous la cendre ornant votre article ..
Souvenons -nous – année 2002 – Dans le livre au titre évocateur » la flamme et la cendre » ,
M. Dominique Strauss kahn récupère les paroles de Jean Jaurès pour mieux les vider de leur sens premier – Il dit :
« Les couches sociales regroupées dans le terme générique d’“exclus” ne votent pas pour (la gôche), pour cette raison simple que, le plus souvent, elles ne votent pas du tout. Au risque de l’impuissance, (la gôche) se voit dans l’obligation de trouver à l’intérieur d’autres catégories sociales le soutien suffisant à sa politique. »
Fermez le ban. Il faudrait prendre le temps de décortiquer tous les termes fallacieux employés par « DSK » pour bien saisir l’arnaque sous-jacente. Elle signe l’abandon du peuple français, de pans entiers de la population Française – population aujourd’hui majoritaire – requalifiés en passant d’ « exclus » et confondu dans une masse informe, dont les supposés membres indistincts, selon lui » n’ont rien et ne transmettraient rien » –
On pouvait lire ces paroles de mort dans le livre » la flamme & la cendre » en 2002 juste avant la déculottée de monsieur Jospin à la Présidentielle de 2002 et huit ans avant l’échec cuisant de 2007 de Madame Royal – A relire les mots prononcé par le directeur général du FMI & Président du Bilderberg Group 2010, monsieur Dominique Strauss-Khan, on imagine déjà la bérézina de 2012.
Il est temps de reprendre à notre compte les beaux mots d’un discours de Jean Jaurès : » C’est nous qui sommes les vrais héritiers du foyer des aïeux ; nous en avons pris la flamme, vous n’en avez gardé que la cendre ».
La cendre c’est le P »S » tandis que le Front de Gauche et le parti de la Gauche Européenne sont cette flamme mobile et jamais éteinte qui réanime les êtres ; ces personnes qui ne se résignent pas à devenir des variables d’ajustement pour actionnaires mortifères.
Belle image sur votre blog lui aussi sans cesse renaissant toujours vivant.
Dé-financiariser l’économie – Jacques Généreux (20/11/2010):
http://partidegauchecomminges.wordpress.com/2010/11/25/dailymotion-jacques-genereux-du-parti-de-gauche-de-financiariser-leconomie/
Excellent Généreux, comme toujours.
Plume nouveau look!
Superbe, bravo à ses auteurs 😉
Beaucoup d’étudiants dans la rue en Italie aujourd’hui pour dénoncer la loi Gelmini, du nom de la ministre de ‘Educat Nat, une saloperie votée hier.
« Avec le décret-loi Gelmini que prépare le gouvernement (Berlusconi ), les horaires scolaires seront réduits à vingt-quatre heures par semaine » ! Pour asservir les classes populaires il faut d’abord les déscolariser. C’est ça le régressisme politique néolibéral au nom de » la concurrence libre & non faussée » – Ce n’est plus la chansonnette des oui-ouistes de « l’ Europe qui protège » mais bien la réal politik de l’ Europe qui dégénère, l’Europe des actionnaires. Tout pour la finance improductive. Pour que » le Capital » devienne comme le dit Jacques Généreux ( voir vidéo ci -dessous ) « TOTAL », il lui a fallut coloniser tous les territoires citoyens afin de mieux abolir les contre-pouvoirs constitués et les résistances démocratiques. Ainsi en Italie, au nom de l’idéologie qui veut que les mêmes personnes fassent des économies pécuniaires tandis que les contribuables via leurs gouvernements d’opérettes viennent de renflouer les actionnaires des banques à hauteur de plusieurs centaines de milliards d’euros, on détruit l’enseignement public en raréfiant les heures d’instruction. La guerre contre les classes populaires et moyennes suit son cours. Partout en Europe. L’Irlande en révolte subit en ce moment son 4° plan d’austérité ( ! ) et le pays, pour avoir remboursé la dette privée avec l’argent public, est complètement ruiné ! Les solutions existent. Jacques Généreux dans la vidéo déjà mentionnée nous les explique parfaitement. Vite ! la révolution citoyenne !
Il ne peut pas y avoir d’Unité en Europe et les dirigeants européens le savent parfaitement, ce pourquoi ils sont très tranquilles. L’Europe est devenue un Empire qui a su maintenir les disparités afin de gouverner suivant les vieilles traditions de l’arme de la Division… tout en décérébrant les Nations.
Ils savent mieux que personne qu’ils incarnent le IVème Reich car toutes les options économiques de l’Europe étaient déjà programmées durant le troisième Reich et ses anciens leaders, rescapés de Nuremberg, ont incarné l’Europe, bien assis… tous, comme Cadres, dans les gros sièges des fondations construisant l’Europe. En fait, l’économique (voulu un temps exclusif) a permis à l’allemagne de regagner tout ce qu’elle avait perdu en 1945 et elle y est presque arrivée, grâce à Sarkozy, Berlusconi, Barroso… Oui, arrivé à retrouver sa grande dynamique politique… qu’elle commença, d’ailleurs… à tenter d’ébaucher sur la triste fin de la Yougoslavie.
Nos amis grecs le savent bien, c’est pourquoi ils engagent les européens à lutter pour que chaque Nation retrouve sa liberté.
Ce n’est pas pour que l’Europe trouve sa vérité ! Elle ne peut en avoir, elle ne peut avoir d’Unité réelle… sauf celle d’être gouvernée par la Race Supérieure Camouflée.
Mais il ne faut pas espérer une unité d’action avec un syndicat européen, ce sera pire que nos propres syndicats qui ont démontré ce qu’ils étaient. Et l’on s’apercevra vite des trahisons et des manipulations car ces organisations sont toutes contrôlées par la Commission Européenne, comme l’est Thibault !
N’imaginez pas que le mouvement de pré-insurrection française va pouvoir se reprendre grâce à cela. Si nous n’avons pas pu, nous, construire notre propre force actuellement… sur la seule racine valable qui pouvait nous assurer solidité, c’est-à-dire : la dernière crise Guadeloupéenne, assez exemplaire…, puisque nous l’avons laissée totalement de côté et même ignorée, préférant Chérèque et Thybault, ce ne pourra être sur de pseudos mouvements périphériques lointains et incertains… que nous retrouveront élan, surtout s’ils sont encadrés.
L’unité de révolte européenne devra être de convergence des bases des peuples et non pas venir des encadreurs de ces peuples. Le Temps n’est plus à l’organisationnel mais à ce qui le refusera pour préférer la vitalité et la vérité du spontané.
Pour vous mettre au goût de tout cela, voici une page qui vous y aidera : http://www.amaranthes.fr/articlesM.html
Sans un minimum d’organisation, rien de possible. Mais que la base déborde les directions !
Exact !
Ces temps-ci j’essaye de travailler au corps Gérard Filoche sur son blog (pas que moi) on sent qu’il commence à vaciller. Il critique avec raison les Moscovici et d’autres.
Généreux et Dolez sont passés dès le début au PG. Aujourd’hui je comprends son analyse qui d’abord tacticienne. J’essaye avec d’autres à le décider qu’au PS il est inaudible, ce ne serait pas le cas au PG. De plus si il part, toute sa « bande » suivrait.
Cet homme est si valeureux… quel dommage qu’il reste coincé au PS pour de mauvaises raisons (enfin de mon point de vue) il croit encore que le PS est à gauche… sauf certains !
Nous avons besoin de lui, de sa force, de son savoir, de ses capacités au PG
Ou qu’il crée un parti, à partir de son courant Démocratie & socialisme, pour adhérer au Front de gauche.
Gérard Filoche ?
Ô que OUIIIIIIII on voudrait bien qu’il rejoigne le Front de Gauche !
Oui, un homme valeureux. « Démocratie & socialisme « , ça aurait de la gueule.
A côté d’un Manuel Valls ce n’est plus un grand écart qui les sépare, c’est tout un océan Atlantiste.
Que fait encore Gérard Filoche dans un parti où le Président du Bilderberg Group 2010 et le directeur général du FMI se nomment chacun Dominique Strauss-Kahn ?
Non mais franchement ? Aurait -on imaginer Victor Hugo dans le parti d’ Adolphe Thiers ?
Las, il ne cesse de répéter que, quoi qu’il arrive, c’est le PS la force de gauche dans ce pays et qu’il est illusoire d’envisager autre chose que le PS, buté qu’il est !
Il y a deux explications possibles (ou les deux à la fois) :
1/ Soit c’est comme pour l’aile droite une bête question d’ego, et Filoche, Emmanuelli ou Montebourg en veulent à Mélenchon d’avoir eu le premier le courage qu’ils n’ont pas eu eux-mêmes et ne veulent pas passer en numéro deux, trois ou suiveurs. Tout comme vouloir se faire prier ou supplier.
2/ Soit c’est à cause d’un anticommunisme primaire, bête ou autre et ne veulent à aucun prix rejoindre le Front de Gauche avec le PCF majoritaire.
Pour ma part c’est 2/ pour Emmanuelli, 1/ (peut-être 2 aussi) pour Filoche, et les deux pour Montebourg.
(Pour Hamon, ni l’un ni l’autre, c’est juste un opportuniste)
Et pour vous ?
Filoche est réputé ingérable…