Minable Premier ministre ! Il accuse Météo France alors que la monstrueuse pagaille de l’épisode neigeux résulte directement du démantèlement de l’Etat auquel il procède à vitesse accélérée depuis son arrivée aux affaires.
Le mea culpa vient de la bouche de Thierry Mariani, secrétaire d’Etat chargé des Transports et de l’Identité nationale, dans une interview publiée tout à l’heure par Le Parisien : « Nous avons peut-être trop tardé à interdire la circulation des poids lourds. Mais c’est une décision très délicate à prendre. Si on les bloque trop tôt, les sociétés de transport subissent une perte économique. Et si on intervient trop tard, les camions, déjà engagés sur les axes routiers, se retrouvent piégés par la neige, et empêchent les saleuses d’accéder au réseau. » Enfin ! Il en aura fallu du temps pour que ces irresponsables du gouvernement, au premier sens du terme, acceptent d’assumer une – petite – partie de leurs torts. Mais point trop n’en faut : Mariani reprend tout de même le mensonge de François Fillon, même s’il adoucit le ton : « Les quantités de neige attendues en Ile-de-France mercredi dernier ont été sous-estimées, mais les prévisionnistes ont fait leur travail du mieux qu’ils pouvaient. Et j’ai bien conscience que la météo n’est pas une science exacte. » Qu’avait en effet osé déclarer le Premier ministre depuis son séjour moscovite ? Il a accusé Météo France jeudi de ne pas « avoir prévu cet épisode neigeux, en tout cas pas son intensité puisque les prévisions étaient de 3 centimètres et qu’il est tombé, je crois, 12 centimètres sur Paris même, et 20 centimètres sur certaines régions de la banlieue. Donc, il est incontestable que les services chargés du déneigement ont été pris au dépourvu. » Mais Europe 1 rétablit la vérité : « Pour sa défense, Météo France assure avoir « fait la prévision parfaite dans un timing parfait. Les bulletins envoyés [mercredi] après-midi le prouvent ». Pour Emmanuel Bocrie, un des ingénieurs prévisionnistes, l’organisme météorologique a parfaitement fait son travail. Un avis partagé par Emmanuel Célaï, le secrétaire général de la CGT Météo France s’est dit « très surpris » du discours de François Fillon. Selon lui, ce sont des « propos exagérés et regrettables ». Les services de Météo France avaient pourtant annoncé dès mardi des chutes de neige abondantes sur la région parisienne, selon le service météo d’Europe 1 qui a conservé les bulletins de l’organisme météorologique. Dans un premier bulletin consultable en cliquant ici, le mardi 7 décembre à 16 h 03, Météo France annonce « un nouvel épisode neigeux incluant un risque de verglas localisé et nécessitant une vigilance particulière ». Une couche de neige pouvant aller jusqu’à « 10 cm » est alors annoncée. Le mercredi 8 décembre à 16 h 11, dans un nouveau bulletin consultable ici, Météo France ajoute une mise en garde contre des « hauteurs de neige revues à la hausse sur le Bassin Parisien », « la couche pourra atteindre plus généralement 10 cm, localement 15 cm. »
Fillon prétend que la prévision était de 3 cm, or Météo France en avait bien annoncé 10 : c’est entendu, le Premier ministre ment, avec d’autant plus d’aplomb que les faits sont là, aisément vérifiables. Daniel Schneidermann a ainsi beau jeu de se gausser dans sa chronique matinale : « La situation étant grave, la cellule investigation d’@rrêt sur images s’est immédiatement mobilisée. Et attention : le matinaute investigateur est en mesure de révéler qu’un document accablant contredit le Premier ministre. Battant sur le fil Mediapart et Wikileaks, @si a retrouvé le « bulletin national de suivi » de Météo France (…) Ce document était si bien caché que le Premier ministre n’en avait manifestement pas connaissance, et que ni les radios du matin écoutées par la cellule de veille d’@si, ni les jités du soir, ne l’ont retrouvé ». Schneidermann fait mouche : quand Fillon ment, les journalistes ne font pas leur travail, qui serait d’immédiatement rectifier. C’est ainsi que sont semées les graines de la propagande sarkozyste. Indigné par le défausse du Premier ministre, le porte-parole de l’UMP, Dominique Paillé, la fustige sans langue de bois : « C’est trop facile d’avoir une stratégie du bouc-émissaire. C’est trop facile de demander aux autres d’assumer des responsabilités qu’ils n’ont pas à endosser », déclare-t-il. Ah mais pardon, on me murmure dans l’oreillette que, si son intervention concernait bien la sortie de Fillon, ce n’est en fait pas à lui qu’il s’adressait – même si ses mots décrivent parfaitement la lamentable attitude de l’hôte de Matignon. Il accusait en fait… Ségolène Royal, qui avait demandé à François Fillon de présenter « des excuses publiques », vendredi sur RMC – BFM TV, pour avoir « négligé sa responsabilité » dans la pagaille provoquée par la neige et « avoir fait porter la responsabilité de son
incompétence à des services publics ». Le pitoyable Jean-François Copé, secrétaire général du parti, a lui aussi dénoncé l’intervention de la candidate aux primaires socialistes, à sa façon inimitable de répondre à côté : « Ségolène Royal fait dans la démagogie facile (…) C’est assez indigne. Ségolène Royal préfère l’agression systématique à la proposition constructive. » Non « tête à claques » Copé ! Ce qui est indigne, c’est bien de tenter de faire porter la faute sur Météo France quand la véritable responsable de l’incurie des services publics ayant éclaté au grand jour à l’occasion de l’épisode neigeux, c’est évidemment la politique gouvernementale.
« La galère des automobilistes est due au « démantèlement des services de l’Etat » et aux « réductions continues et massives des effectifs et des moyens », selon la CGT et FO », résume L’Obs.com. Le communiqué de FO dénonce la « restructuration continuelle » du ministère des Transports et de l’Energie et le « démantèlement de ses services départementaux par la fusion des anciennes directions de l’Equipement et des directions de l’Agriculture », devenues « directions interministérielles placées sous l’autorité des préfets ». Chose surprenante, le directeur du cabinet du préfet des Côtes d’Armor – qui risque de se faire taper sur les doigts – dit exactement la même chose ! France Info résume et explicite son intervention (écoutable en cliquant sur ce lien) : « le 1er janvier dernier, l’administration territoriale de l’Etat a été profondément réformée. Et les directions départementales, bien connues, ont disparu au profit de services interministériels en nombre réduit. Les directions départementales de l’équipement (DDE) n’existent plus. Or, avant la réforme, ces DDE s’occupaient à la fois du déneigement des nationales et des départementales. Une seule structure gérant un réseau départemental pouvait harmoniser le passage des déneigeuses de manière cohérente. Aujourd’hui, deux structures sont responsables du déneigement : une administration interrégionale, interlocutrice de l’Etat, chargée des routes nationales, et des directions départementales, qui dépendent de chaque Conseil général. Résultat, chacun gère son pré carré, sans trop s’occuper de l’autre. Les nouveaux circuits de passages des saleuses et autres équipements ont tendance à s’ignorer. Ainsi, des automobilistes ont-ils pu voir des nationales dégagées, alors que les bretelles d’accès ne l’étaient pas encore, ou bien des départementales encombrées, parce que les nationales étaient évacuées avant que le réseau secondaire ne soit capable d’absorber le trafic. »
« Le démantèlement des anciens services de l’Etat en Ile-de-France et le placement de la sécurité routière sous la tutelle du ministre de l’Intérieur est un beau gâchis », conclut FO. Une « mauvaise connaissance du sujet a conduit le préfet de police à décider trop tardivement de fermer la circulation aux poids-lourds, ce qui aurait permis d’éviter aux saleuses de se retrouver bloquées », accuse le secrétaire fédéral Gérard Costil. « L’expérience acquise par le ministère technique en charge précédemment de la sécurité routière aurait pu lui servir à apprendre qu’une saleuse ne peut traiter à une vitesse de plus de 50 Km/h, et qu’en réduisant le parc de ces véhicules, et le nombre d’agents qui les font fonctionner, on ne plus traiter autant de portions de routes. » Jean Hédou, des syndicats FO de l’Équipement de Seine-Maritime, avance une estimation précise : « Il y a cinq ans, on était en capacité de mettre quasiment le double de moyens mobilisables pour le déneigement (…) Si on n’a pas les saleuses, si on n’a pas les agents pour conduite les saleuses, c’est pas au moment où la neige tombe qu’il faut s’en rendre compte. » Même son de cloche du côté de la CGT-Equipement, qui proteste de la « réduction continue et massive des effectifs et des moyens des services publics de l’Equipement », ainsi que du « désengagement de l’Etat » et des « conséquences des restructurations brutales intervenues (décentralisation, Réforme de l’Etat, RGPP) qui ont conduit à la dégradation de son organisation sur les territoires et de sa capacité à prévenir et gérer les situations de crise ». Soulignant « l’incapacité d’intervention des moyens opérationnels de déneigement » et « la mobilisation illusoire au dernier moment de 5 000 agents des forces de l’ordre », le syndicat « exige l’arrêt immédiat des réductions des effectifs dans des secteurs aussi vitaux et à forte incidence économique », et « une autre politique de transport public assurant effectivement les moyens de déplacement ».
L’incrimination de Météo France par Fillon est réellement inqualifiable : confronté au résultat concret de sa politique – et de celle de Nicolas Sarkozy, évidemment, puisque rien dans ce pays ne se décide sans l’accord de Son Omnipotence -, il n’assume rien. C’est plus que jamais « Courage, F(uy)illon » ! Quand on bousille méthodiquement les services publics, on en récolte la tempête (de neige). La grande responsable de cette incurie généralisée porte un nom en forme d’acronyme barbare, RGPP. Relisons donc l’appel lancé par la FSU en avril 2008, qui annonçait le véritable saccage orchestré par Fillon et sa bande on ne peut plus clairement : « de fusion en restructuration, d’externalisation en privatisation et de flexibilité en précarité, une vaste opération de destruction des fondements du Service public et de la Fonction publique s’accélère sous nos yeux. La «Révision générale des politiques publiques» (RGPP) est le plus récent développement de cette campagne dirigée par le gouvernement, encouragée par le patronat et menée par des cabinets privés. Elle s’attaque frontalement à l’ensemble de la Fonction publique d’État, Territoriale et Hospitalière. Comme déjà dans d’autres secteurs (Poste, EDF, télécommunications, transports…), cela signifie la détérioration organisée des services rendus au public, ouvrant la voie à la privatisation des activités les plus profitables, à la disparition de nombreuses autres. Contrairement à ce qu’il prétend, le président de la République n’a reçu aucun mandat pour remettre en cause ces acquis essentiels. Avec son gouvernement, il considère l’action publique comme une dépense, jamais comme une source de richesse. Creusant les déficits par sa politique fiscale, il veut réduire au maximum les dépenses d’intérêt général dans les secteurs de la famille, du logement, de la santé, de la solidarité, de l’emploi formation. Il refuse de répondre par des créations d’emploi à la situation critique de l’hôpital public. Il programme de nouvelles coupes claires dans les effectifs de fonctionnaires de l’Etat (160 000 suppressions en quatre ans). Il décharge l’État de nombreuses missions en les renvoyant vers les collectivités territoriales sans pour autant leur donner les moyens de développer de vrais services publics locaux et démocratiques, programmant le corsetage de l’emploi public territorial. Comme l’a clairement résumé le Premier ministre le 10 octobre 2007 : «La réforme de l’État supposera que chacun d’entre nous accepte qu’il y ait moins de services, moins de personnel, moins d’État sur son territoire.» Nous ne l’acceptons pas ! » Si Fillon avait un minimum de courage politique, voilà exactement ce qu’il aurait dû répéter à la suite de l’épisode neigeux. Mais ce Premier ministre minable ne possède manifestement ni courage, ni dignité.
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Le soldat Fillon : « Le général Hiver nous a attaqués par surprise. On ne pouvait pas imaginer qu’il vienne chez nous en novembre ou décembre. C’est populiste et démagogique. »
Et, en plus, il s’est attaqué à l’Île-de-France, c’est à dire au poumon économique de la nation, aux cadres qui rentrent dans leur Ouest parisien pour pas se mélanger aux ouvriers. Si encore il avait neigé sur le Cantal ou la Creuse… Là-bas, on s’en fout, y’a que des vieux nécessiteux… qui ne se plaignent, ni à la radio, ni à la télé.
Dans mon petit hameau de l’Indre, à deux pas de la Creuse (moins de 20 kms) les routes ne sont plus traitées… DDE disparue. Alors, dès l’annonce d’une vague neigeuse, on fait les provisions de base, puis on compte pour l’urgence sur ceux qui ont des pneus neige. Le pharmacien, le médecin , le facteur bien équipés sont nos relais de vie, de survie. Retraitée à moins de 900€ par mois, donc nécessiteuse, qui lutte pour garder Internet lien vital aussi… )
Duszka, vous comprenez bien que je faisais de l’humour. Je vis en Haute-Vienne alors je connais un peu la région… Aussi la géographie que la sociologie. Combien de personnes, âgées ou pas, qui rament comme des malades entre le coût du chauffage que l’on économise trop, le coût du nécessaire dont on essaie de se passer et le revenu qui n’est pas à la hauteur ?
le gourvernement applique les recommandations du FMI / OCDE …
pas de suppresion de services (ca pourrait entrainer de la colere), juste une tres grande degradations …
Ca permet de diluer dans le temps les reactions hostiles ..
Et le pire c’est que d’ici peu certain seront content de payer pour un services qui etait gratuit quelque annee avant ..
Meme si on se fait bien niquer (et meme plus encore) c’est quand meme plutot malin.
les services ne fonctionnent plus donc ceux qui ont les moyens en prenent des payants et c’est un cercle vicieux …
Ah ! J’en vois qui font référence au cahier n°13 de l’OCDE, notre bible à tous, que chacun se doit de lire pour comprendre ce que nous vivons au quotidien.
Allez, le petit extrait de ce manuel de guerre du neoliberalisme, page 30 :
« Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. »
Et tout le reste est à l’avenant…
Joyeux Noël !
Il est à remarquer que ceux qui montent au créneau contre la gabegie gouvernementale, ce sont des responsables syndicaux de la Base, pas d’En Haut…, pas de Chérèque, pas de Thibault…
Après une telle démonstration de nuisance tous azimuts de ce gouvernement, pourquoi le grand mouvement contre la réforme des retraites ne s’est donc pas transformé en un mouvement exigeant une élection générale pour renouveler le parlement et un référendum pour les retraites et pousser, de surcroît… l’Omnipotent vers la sortie anticipée bien méritée.
Ce n’est pas Plume de Presse qui n’a pas oeuvré pour que ça continue, bien au contraire… Et merci à lui.
Il faut donc croire que les Français ne sont plus des Français, plus ceux de 1789, plus ceux de 1848, plus ceux de 1870… Et ceux de 1945, finalement… n’ont été que des Français d’opérette, malgré l’efficience dramatique de la Résistance dont le CNR témoigne que très peu au sujet de ses dures tragédies, car, pour être juste, sans la Russie principalement et d’abord…. puis les Américains, ensuite, rien que pour les contrer, rien, absolument rien de la France n’aurait pu se relever du Pétainisme…
Donc, De Gaulle nous a fait rêver sur la France…
Ses suivants, tous assez « gauches », la Gauche comprise, n’ont fait qu’enfiler son manteau à défaut de casquette…
Et, finalement, les choses s’étant décantées, il est clair que nous y revoici… Et il est clair aussi que l’oligarchie financière, celle qui poussait Hitler dans ses horreurs, règne à nouveau au-dessus de nous par l’Europe…Et nous devons nous attendre à ce que les bruits de bottes s’entendent à nouveau, et peut-être pas pour dans très longtemps…
Le rêve est donc bien fini ! Et ce ne seront pas Chavez, Moralès qui pourront venir nous aider… Ils seront avalés dans la troisième guerre mondiale que prépare assiduement le Pentagone avec le consortium militaire américain qui va avoir grand besoin d’écouler ses armes à défaut de ses tracteurs et de ses automobiles… que les américains ne produisent plus.
Et nous ?
Il n’y a plus personne à l’adresse indiquée.
FRANCE ? C’est quoi ? C’est qui ?
Un pays de « Kozies » sans plus aucune « chair », puisque SARKO veut dire « chair », mais chair évidée ! Chose que l’Omnipotent n’a pas arrêté de pratiquer depuis 2007.
Comme commentaire, juste un dessin:
http://img.over-blog.com/420×578/0/07/86/93/2010/DECEMBRE-2010/12122010/sarkozy-neige-rupture-sarkostique-4.jpg
Merci et chapeau pour votre persévérance et votre gnaque !!
ASSUMER ?
» Dans ces conditions, qui réparera jamais la mort de cet adolescent de 15 ans le 15 novembre 2010 à Mulhouse, broyé dans le pétrin d’une boulangerie où il effectuait un « stage d’observation », le collégien, laissé seul, ayant eu le bras happé par la machine au moment où il se penchait au fond du pétrin pour le nettoyer ? Sinon en condamnant MM Chirac, de Villepin, Sarkozy et l’UMP, qui, en août 2005, sous pression du Medef, rétablirent l’apprentissage à 14 ans au lieu de 16 et la possibilité, comme au XIXe siècle, pour des enfants de 15 ans, de travailler de nuit et de dimanche ? »
« À 15 ans, broyé dans un pétrin » par Gérard Filoche :
http://www.filoche.net/2010/12/13/a-15-ans-broye-dans-un-petrin/
H2 Oh ! C’est tout de même le Boulanger qui d’abord endosse la responsabilité. Ce n’est pas la loi ni l’autorisation d’employer d’une année plus jeune l’apprenti, il me semble…, bien que pour énormément de raisons j’aimerais vois condamner Chirac, Villepin, Sarkozy et l’UMP… à casser les cailloux dans les anciens bagnes de Cayenne.
Olivier vous faites du super travail. Merci.
Evidemment, si un peu de neige à Paris parvient à mettre la pagaille au gouvernement, je ne peux même pas imaginer ce que cela peut donner pour le reste. Il n’ y a qu’ à équiper les camions routiers et les transformer en « camions-désaleurs » d’ office. Non ?. Ce n’ est pas faisable à l’ époque de la technologie ?. Tout n’ est pas si simple ?. Sûrement, surtout s’ il y a possibilité de faire compliqué. Les chamailleries dans la cour des Grands, ce n’ est pas du commun des mortels. Ce qui est du commun des mortels est de ne pas arriver à comprendre comment nos Grands arrivent à transformer des situations simples en situations inextricables mais il faut dire que, pour la plupart, nous n’ avons pas le même niveau de culture et d’ intelligence.
le lolfique c’est la nique
le ergépépien est vénérien .
Merci pour les infos, ça précise ce que tout le monde peut désormais constater au moindre flocon : le service publique fonctionne tant qu’ on ne le sollicite pas .
Tout le monde sauf le chef du gouvernement et les journaux télévisés , il est vrai que pour eux la réalité est un détail lointain ,ennuyeux voire trivial .
petite question pratique, peut -on soutenir le plumonaute clouté , le journaliste berseker Olivier le pourpre par chèque plutôt que par paiement dit sécurisé ?
Absolument ! Je vous envoie un mail 🙂
Ah ben l’adresse est fausse ! Ecrivez-moi à olivierbonnet @ plumedepresse.net (sans les espaces).
oups, s’cusez le subterfuge anti spam .
je m’ exécute tout de suite (pour l’ abonnement 🙂 )