Juil 202020
 

« D’après nos calculs, le budget pour une famille de quatre personnes avec deux enfants âgés de plus de 11 ans (NDLR : âge à partir duquel un enfant doit obligatoirement en porter un) s’élève à 96 euros par mois pour des modèles lavables et à… 228 euros (!) pour des masques à usage unique » : Le Parisien chiffre l’ampleur du scandale de refuser la gratuité des masques désormais obligatoires (depuis ce matin) dans les lieux publics clos.

Les députés France insoumise expliquaient dans leur projet de loi du 28 avril dernier : « il est indispensable de généraliser le port du masque dans la population et le rendre obligatoire dans les lieux publics. Pour ce faire, il faut que ceux-ci soient accessibles, donc disponibles, mais aussi gratuits. Même si le coût unitaire du masque peut sembler modique, il ne sera pas à la portée des personnes les plus démunies déjà fortement touchées par la crise sociale. (…) Pour que le port obligatoire du masque soit possible, il faut que personne ne se pose la question de s’en passer. Pour qu’il soit efficace, il faut que personne ne doive économiser les masques par manque d’argent. »

SOLIDAIRES 28
Les Insoumis ne sont pas seuls à le réclamer : le Parti socialiste, Europe Écologie-Les Verts, l’association Attac, la CGT et l’Union syndicale Solidaires aussi.

Le groupe parlementaire France insoumise fait preuve de constance : après que la proposition de loi du 28 avril, présentée par Bastien Lachaud, a été rejetée, Alexis Corbière a présenté un amendement au projet de loi sur l’état d’urgence sanitaire dans la nuit du 8 au 9 mai, pour demander à nouveau la gratuité. Amendement rejeté… en huit secondes exactement, sans discussion (voir la séquence vidéo), jugé « irrecevable ». Jamais deux sans trois, dit-on ? C’est cette fois Adrien Quatennens qui va s’y coller : une nouvelle proposition de loi a été déposée aujourd’hui 20 juillet. Que répondra cette fois La République en marche ?

Post scriptum : les ventes de masques ont généré 175 millions d’euros de chiffre d’affaires dans la grande distribution.

Mise à jour du 22 juillet : Macron répond non.

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Jan 062011
 

Nous dénoncions il y a peu dans notre Kiosque (aux dates du 9 et 18 décembre) les subventions accordées par l’Etat-UMP à l’enseignement privé. Nous n’acceptons pas davantage celle votée par la majorité « socialiste » de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris, de deux millions d’euros, attribuée à 14 crèches et halte-garderies confessionnelles juives. Par principe, au nom de la laïcité dont nous sommes militant : pas d’argent public pour les religions ! Mais en l’occurrence, cette subvention est d’autant plus inacceptable que parmi ses bénéficiaires figurent des établissements Loubavitch. Ce mouvement religieux juif est généralement qualifié d’ « orthodoxe » mais nous préférons le terme moins politiquement correct d’ « intégriste ».

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