Juil 132020
 

Ainsi donc, l’odieux Carlos Ghosn se dit « abandonné » par la France et traité comme un « citoyen français moyen », ajoutons vulgaire, puisque c’est bien ce que signifie sa larmoyante récrimination. Pensez donc, Monsieur ne se considère pas comme n’importe qui ! Se rend-il seulement compte de l’obscénité d’oser réclamer un traitement de faveur ? Au nom de quoi ? Des millions qu’il a amassés sur le dos des ouvriers de Renault ? Eh bien non, Carlos, souviens-toi de la règle républicaine de l’égalité… D’autant que ce fourbe, on ne peut plus culotté pour le coup, s’est soustrait à l’impôt français, comme l’exhume fort à propos notre confrère Guillaume Blardone sur Twitter.

Guillaume Blardone sur Twitter.

Il y a parfois des claques qui se perdent. Pour mémoire, laissons à la CGT le soin de rappeler l’œuvre ghosnienne : « depuis 2004 et l’arrivée de Carlos Ghosn aux manettes de la firme au losange, la production française des véhicules particuliers Renault a chuté de 34%.  Des externalisations et délocalisations tant de la production que de l’ingénierie française ont été opérées vers les pays low cost. Pourtant, l’entreprise a bénéficié de multiples aides comme le CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi). La CGT dénonce le fait que l’argent public des contribuables ait été utilisé pour financer ces transferts d’emplois. En France, 23 500 emplois ont été supprimés chez Renault en une dizaine d’années. Du côté du management et des conditions de travail, rien non plus de très reluisant. On se souvient des séries de suicides, dans les usines, mais aussi parmi les ingénieurs du technocentre de Guyancourt. Des événements qui illustrent le bilan social et humain catastrophique du PDG de choc. » Qui a été payé pour cela 13 millions d’euros annuels tout de même.

Merci patron ! (Ludovic MARIN / AFP)
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