Août 222020
 

Le dernier Fontenelle vient de paraître : une lecture de salubrité publique.

Livre Les empoisonneurs

« Quotidiennement, des agitateurs prennent d’assaut les tribunes pour attiser colères identitaires et passions xénophobes. Leur brutalité verbale, qui vise principalement les «migrants» et les «musulmans», rappelle la violence de ceux qui, dans la première moitié du siècle précédent, vilipendaient les «métèques» et les «juifs». De la même façon que les droites d’antan vitupéraient contre le «judéo-bolchevisme», leurs épigones fustigent l’«islamo-gauchisme», qu’ils associent à l’antisémitisme. » Le journaliste Sébastien Fontenelle, à la verve caustique jubilatoire (et légendaire) toujours aussi percutante, démonte soigneusement le discours de ces « agitateurs » et en dévoile toute l’hypocrisie, mettant à nu une offensive de propagande idéologique d’extrême droite. Éric Zemmour, Renaud Camus ou Alain Finkielkraut ont les oreilles qui sifflent !

Florilège illustrant un article de Julien Salingue pour Acrimed de 2012, hélas toujours d’actualité.

Sébastien Fontenelle est un feignant. Il a arrêté son blog pour ne plus sévir que sur Twitter. Pour être juste, il écrit aussi à l’occasion dans Politis. Mais surtout, il commet des essais, 14 à ce jour en son nom propre d’après EverybodyWiki (plus Les Éditocrates et Les Éditocrates 2, co-signés avec Olivier Cyran, Mona Chollet et Mathias Reymond, pour le premier, et Olivier Cyran, Mona Chollet et Laurence de Cock pour le 2). Outre les deux derniers ouvrages que nous venons de citer, le dernier Fontenelle datait de 2014. L’attente est enfin comblée par la parution des Empoisonneurs, une lecture que nous vous recommandons sans aucune modération.

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Oct 162010
 

Pour le onzième jour déjà de notre grève du zèle illimitée jusqu’au retrait total de la loi bousillant nos retraites par répartition, plumedepresse-Midi fustige ces éditocrates qui se font les porte-paroles zélés du discours UMPiste, se livrant à un véritable lavage de cerveau de la population sur l’air du « On ne peut pas faire autrement ».

Bourrage de crâne. Comme en 2005 pour le référendum, les grands médias ont choisi leur camp : il fallait applaudir avec enthousiasme à la construction de l’Europe libérale et antisociale, il faut aujourd’hui accepter cette contre-réforme prétendue « inévitable » et « nécessaire ». Le camarade de Politis Sébastien Fontenelle avait déjà fait un plaisant sort à Laurent Joffrin, ci-devant patron (barbichu) de Libération, auteur d’un éditorial le 12 octobre qui eût pu être dicté par Raymond Soubie, le conseiller « social » de l’Elysée. Son homologue du Monde, Eric Fottorino, n’a pas voulu être en reste et a publié à son tour hier sa profession de foi libérale, cette fois épinglé par Laurent Mauduit de Mediapart. Extraits. Continue reading »

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