Vous vous souvenez de Brigitte Barèges ? C’est elle qui s’était illustrée, lors de la discussion parlementaire concernant le mariage homosexuel, par la « plaisanterie » suivante : « Et pourquoi pas des unions avec des animaux ? » Eh bien la députée-maire UMP de Montauban, membre de
ce ramassis de fachos de la Droite Populaire, vient à nouveau de se distinguer, comme le rapporte La dépêche du midi : « Mme Barèges, maire de Montauban et avocate de formation a été sévèrement tancée par la justice hier pour avoir attenté à «un droit fondamental». Elle est sommée de célébrer le mariage du couple franco-tunisien qu’elle refusait d’unir. (…) Le juge a effectivement estimé que le refus de Mme Barèges constituait «une voie de faits» avant de l’enjoindre à fixer une date pour la célébration du mariage «avant le 10 juillet et sous astreinte de 500 euros par jour de retard». Le juge a en outre condamné Mme Barèges à 1 000 € d’amende ainsi qu’à une somme de 700 € au titre du code de procédure civile, condamnant par ailleurs la députée-maire de Montauban aux dépens. Elle devra donc assumer les frais de justice de la partie adverse. Cette décision susceptible d’appel n’est cependant pas suspensive. Dans tous les cas, Mme Barèges devra célébrer le mariage du couple avant la fin de cette semaine. »
Il est décidément des élus qui n’inspirent que le dégoût. Et forcément, il en va de même pour leurs électeurs.
Ce genre d’élue donne une profondeur insoupçonnée à l’oxymore « droite-populaire ».
Un Ciotti en jupons dont l’émergence lamentable n’est que le résultat de la déliquescence affairiste et clientéliste de la gauche radicassoulet du sud-ouest, avec son étendard crasseux, la Dépêche du Midi.
En attendant, elle a fait appel et explique qu’elle ne prononcera pas le mariage avant la décision de la Cour d’Appel.
Il faudra chiffrer ce que coûte son entêtement au contribuable, puisque l’astreinte court !
Oui c’est exactement ça Olivier! Mais curieusement ce genre de question n’est jamais traitée dans les médias alignés!
Ce espèces d’enflures sont à chaque fois les premiers à taper dans les caisses, et surpris les poches pleines, s’en lavent les mains et accusent les plus faibles d’être les coupables de leurs propres maux.
Mais finalement on ne fait qu’appliquer ce qui s’est fait aux USA et qui a fonctionné des décennies : opposer les blancs pauvres aux autres pauvres, en donnant des privilèges dérisoires aux blancs, ou aux autres, afin d’attiser la colère. Et pendant que la basse-cour avait du grain, les renards laissaient libre cours à leur faim !
C’est là qu’on réalise que la bêtise n’a absolument aucune limite, et que la naïveté d’une majorité force la fascination.
Tout ce ramassis de raclures finit vraiment par me f**tre la haine. Que Naboléon s’estime heureux de n’avoir été qu’empoigné, qui sait ce qui pourrait lui passer par la tête la prochaine fois!
Amicalement, et bonne chance dans ton nouveau travail.
Parce que ce n’est pas à elle de payer, mais au contribuable ? Elle est magnifique, celle-là. Alors effectivement, pourquoi s’emmerderait-elle à respecter la loi, étant donné que de toutes façons, elle n’a pas à subir personnellement les conséquences de ses erreurs… Ou comment rendre une loi totalement inutile.
C’est effectivement honteux, mais on en revient au fait qu’une telle hum… personne ait été élue, et deux fois en plus, maire et députée ! On plaint ses administrés mais pas ses électeurs.
Sur l’échelle du fascisme l’interdiction du mariage entre une musulmane et un non musulman ou la condamnation à mort pour homosexualité se situent à quel niveau par rapport à Brigitte Barèges ?
Kif kif à mon avis, mais elle est une élue de la République !
La République ne fixe aucune discrimination fondée sur le sexe, la sexualité ou la religion contrairement au code du statut personnel Tunisien dont le contenu ne provoque chez vous aucun « dégoût’ mais un silence complice qui, pour satisfaire un « ramassis de fachos », en garantit la pérennité.
Je l’ignorais. Je ne suis pas Tunisien. Aussi mon silence n’est pas complice : je parle de la France, ai-je le droit ?
Journaliste engagé, vous invoquez, quel ironie !!!, la limite du cadre national pour justifier votre silence permanent sur les discriminations du code Tunisien que vous n’avez toujours pas condamnées.
En réalité ce silence complice témoigne de votre engagement anti républicain en faveur d’une société, la Tunisie aujourd’hui, la France demain, fondée sur l’inégalité des citoyens en fonction du sexe, de la religion ou de la sexualité.
Vous vous égarez.
Au terme de ce dialogue vous n’aurez jamais condamnées les discrimination du code Tunisien.
Dont acte.
Je ne connais même pas le code tunisien !
@ Grekov
Ils en disent quoi les codes des 234 autre pays du globe ?
[…] Elle soupçonnait un « mariage gris » et refusait de le célébrer : Brigitte Barèges condamné… […]
[…] Elle soupçonnait un « mariage gris » et refusait de le célébrer : Brigitte Barèges condamné… […]