Mai 252011
 

Le 9 septembre 2009, nous appelions Martine Aubry à démissionner de son poste de Première secrétaire du Parti socialiste après révélation des fraudes indignes autant que massives ayant conduit à sa désignation. Et le 1er juillet 2010, nous titrions Retraites : Martine Aubry, reine des sociaux-traîtres, après qu’elle avait déclaré « Nous allons vivre de plus en plus longtemps et donc il va falloir travailler plus longtemps : nous en sommes tous d’accord« . Il nous faut aujourd’hui à nouveau dénoncer le comportement inacceptable de celle qui pourrait être la candidate « de gauche » à la prochaine présidentielle. Pourquoi ? Citons L’Humanité : « est venue la question sur la candidature de Christine Lagarde à la direction du Fonds monétaire international (FMI), en remplacement de Dominique Strauss-Kahn, démissionnaire pour cause d’inculpation pour crime sexuel aux États-Unis. Et la réponse ahurissante de Martine Aubry, en forme de soutien résolu à l’actuelle ministre de l’Économie du gouvernement de Nicolas Sarkozy : «Madame Lagarde est une femme respectable. Si Christine Lagarde peut l’obtenir, ce serait une très bonne chose pour la France et pour l’Europe.» La numéro un du PS, très probable candidate à la primaire de son parti pour l’élection présidentielle, ne voit donc aucun problème, et voire même une certaine continuité, dans le fait que l’une des maîtresses d’œuvre de l’austérité sarkozyste, que les socialistes ne cessent de dénoncer au Parlement, succède à Dominique Strauss-Kahn au FMI : voilà qui n’est pas sans poser d’inquiétantes questions sur les «leçons» que les socialistes tirent du «coup de tonnerre» qu’ils viennent de subir. » Effectivement, Lagarde a démontré constamment le caractère antisocial de sa politique – dénoncé par exemple dans un billet d’août 2009 titré Christine Lagarde ou le libéralisme aveugle : comment une telle doctrine, digne d’être combattue avec la dernière énergie, pourrait-elle représenter « une très bonne chose pour la France et pour l’Europe » ? Mais même si ce point suffit à s’insurger, il n’y a pas que ça. Daniel Schneidermann dénonce ainsi pour @rrêt sur images le paradoxe suivant : « Martine Aubry soutient la candidature de Christine Lagarde à la direction du FMI, qui serait « une très bonne chose pour notre pays et pour l’Europe ». Bien. Elle n’a peut-être pas eu vent que ce sont ses propres camarades de parti, qui souhaitent traduire la même Lagarde devant la Cour de Justice de la République, pour avoir, contre l’avis d’une partie de sa propre administration, poussé une procédure très favorable à Tapie. » En effet là encore, Lagarde s’est bien rendue coupable de complicité de spoliation d’argent public au profit de Bernard Tapie (complicité seulement dans la mesure où elle n’a fait qu’exécuter les ordres du spoliateur en chef, Nicolas Sarkozy), ce qui devrait, s’il existe une justice, lui valoir la prison, en l’occurrence pour « abus de pouvoir », délit passible de cinq ans. On saura le 10 juin, qui se trouve aussi être le dernier jour pour présenter les candidatures à la succession du « Perv » au FMI, si la Cour de justice de la République décide ou pas d’engager une procédure.

Enfin, contrairement à l’affirmation contenue dans le préambule aubrien, Lagarde est rien moins que respectable. Elle est en effet convaincue de mensonges à répétition, ainsi que nous le récapitulions dans notre billet de juillet 2008, De quoi Christine Lagarde a-t-elle la tête ? Mais alors, quelle mouche a-t-elle pu piquer Aubry pour déclarer un tel soutien sans nuance à la créature UMPiste ? Le journaliste et écrivain Fabrice Nicolino répond dans son excellent article titré Bis repetita chez les puissants (DSK, Aubry, Lagarde) : « Le Fonds monétaire international (FMI) est l’une des structures de base de ce monde à la dérive. Il intervient sans cesse dans la politique des États. Contre les peuples et des services publics souvent en déroute. Pour le marché, pour la liberté du renard libre dans le poulailler libre [avec mes excuses pour le renard, que j’adore dans la réalité]. Une morale plus proche du sens commun nous ferait voir le FMI pour ce qu’il est : une structure criminelle au service des maîtres de la planète. Mais ce serait trop simple. DSK en a été le directeur général jusqu’aux menus désagréments que l’on sait, grâce à Nicolas Sarkozy, qui avait mis tout le poids de la France officielle à la fin de l’été 2007 pour que le poste échût au grand socialiste. Par la faute d’une petite femme de chambre venue des hauts plateaux de Guinée, un malheureux traîne désormais sa richesse entre quatre murs, lestée d’un collier électronique. La farce est-elle terminée ? Elle ne fait que commencer. Notre grande socialiste nationale – amie des patrons, comme DSK, amie d’Alain Minc, comme DSK – Martine Aubry se déclare en faveur d’une candidature de madame Lagarde, actuelle ministre de l’Économie, au poste de directrice générale du FMI, comme vous verrez plus bas. Le miroir inversé de 2007. C’est splendide, cela dit tout de la réalité des relations entre  « opposants » politiques. Rappelons trois choses. La première, c’est que la politique de Sarkozy, c’est tout de même bien un peu Lagarde. On suggère donc qu’elle aille faire de même à Washington. La deuxième, c’est que madame Lagarde a joué un rôle confus, et très contesté, dans le règlement du litige financier opposant Tapie au défunt Crédit Lyonnais dans le cadre de la vente Adidas. La France a filé 285 millions d’euros à Nanard, qui n’iront ni aux banlieues, ni à la biodiversité. Madame Lagarde a-t-elle été coupable «d’abus d’autorité»,  comme certains l’en accusent ? Ce serait grave. On verra. La troisième en tout cas mérite de sortir de la naphtaline. Nous sommes le 10 juillet 2007, et tandis que Nicolas Sarkozy s’active dans les coulisses au grand bénéfice de DSK, madame Lagarde est à la tribune de l’Assemblée nationale. Voici un extrait de ce qu’elle y déclare : «Que de détours pour dire une chose au fond si simple : il faut que le travail paye. Mais c’est une vieille habitude nationale : la France est un pays qui pense. Il n’y a guère une idéologie dont nous n’avons fait la théorie. Nous possédons dans nos bibliothèques de quoi discuter pour les siècles à venir. C’est pourquoi j’aimerais vous dire : assez pensé maintenant. Retroussons nos manches». C’est cette brave personne qu’Aubry, bientôt candidate à l’élection présidentielle, veut voir à la tête du FMI. Je pense pour ma part aux milliers de jeunes et moins jeunes de la place Puerta del Sol, à Madrid (ici), qui envoient se faire foutre le (très) grand socialiste espagnol José Luis Rodríguez Zapatero. Je pense, je pense vraiment et sincèrement à Nafissatou Diallo, retrouvée tremblante, terrorisée et vomissante dans les couloirs de l’hôtel Sofitel de New York. L’innombrable légion des salauds n’est pas près de rendre des comptes. Ou si ? » Tout est dit et bien dit.

 

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  23 commentaires à “Aubry, ça suffit !”

  1. Nous fallait-il encore des preuves de la dérive du PS ? En tout cas, Martine Aubry s’est grillée elle-même! Haro sur l’Aubry amie du pouvoir…

  2. Le PS est mort le 21 avril 2002. La famille a tardé a organiser les obsèques mais depuis quelques temps, elle s’y emploie avec entrain à la satisfaction de nombre d’entre nous.
    1° « Une bonne chose pour la France et pour l’Europe ». Quelle France ? Quelle Europe ? Pour quelle politique ?
    2° Invité de France Inter, voici quelques jours, Hollande a campé sur la même position.
    3° D.S.K. s’efforçait d’accréditer la thèse selon laquelle il s’employait à incorporer une alouette de « socialisme » dans le pâté de cheval du FMI. Mon oeil ! Mais dès lors comment sa co-partenaire du pacte de Marrakech pourrait-elle défendre l’idée que Lagarde mènerait une politique de continuité qui lui conviendrait ?
    4° Lu dans Libé hier une interview intéressante de Montebourg. Mélenchon a-t-il vraiment déclaré que si ce dernier était le candidat du PS, il ne le serait pas lui-même.

    • « Mélenchon a-t-il vraiment déclaré que si ce dernier était le candidat du PS, il ne le serait pas lui-même? »

      JLM avait dit la veille à l’émission C Politique que du point de vue programmatique, il lui semblait qu’il pouvait discuter avec un Montebourg… si ce dernier se ralliait à la sortie de Lisbonne (entre autres), ce qui ne semble pas être pour demain. Pas vraiment grand chose à voir avec une annonce de désistement. Maintenant, à savoir si Montebourg a vraiment dit ça, ou si c’est une liberté de la part du journaliste…

      Dans un autre article du même Libé, le journaliste fait dire à JLM qu’il se félicite de la disparition « de la gauche sectaire de Besancenot » en mettant ce dernier sur le même plan que DSK. Ça ressemble tellement peu à du JLM que j’ai vraiment du mal à croire à l’authenticité de ces propos « rapportés »… Quelqu’un en sait-il plus?

    • Bonjour Peska.

      Non, Mélenchon n’a jamais déclaré une chose pareille. J’ai interrogé directement Montebourg et il a répondu:

      « Je pense être allé un poil trop loin dans l’interprétation qu’il m’a lui-même au téléphone permis de faire de ses propos. J’avais compris qu’il était sensible à mes propositions et que, en déclarant qu’il pourrait s’entendre avec moi si j’étais le candidat socialiste, dès le premier tour, qu’il en tirerait quelques conséquences. Mais ce n’est pas à mes yeux le principal, je m’en suis expliqué avec lui au téléphone avec humour (et amitié). »

      Franchement, je n’ai pas apprécié cette interprétation de Montebourg.

  3. Tout à fait d’accord, Aubry ne peut plus représenter un parti de gauche, ni de près ni de loin. C’est une honte. Cette petite kolonel de la caste politique ronronne à l’ISF, en circuit fermé, toute à sa caste, à sa noblesse de la République.

    Mais depuis combien de temps elle et son parti ne sont-ils plus de gauche ?…
    Le cas du méprisable obsédé du FMI illustre bien cette dérive ancienne. Sa politique économique, en responsabilité, stocks-op, déclarations et stratégie en faveur du Marché, n’a jamais été de près ou de loin apparentée à une transformation sociale donnant le pouvoir au peuple et améliorant sa condition.

    Il en est de même de ce groupuscule moribond nommé PS, d’Aubry et de toutes ces chevaux politiques blanchis sous les mandats, dépourvus totalement de « démocrate », de volonté citoyenne, de stratégie pour contrer le bulldozer capitaliste qui nous pousse dans l’immédiat.

    Mais celà serait-il possible avec un parti composé pour moitié d’élu, c’est-à-dire de cette frange de la population dont les privilèges, l’oisiveté et l’adulation médiatique favorise un comportement de refus par rapport aux attentes minimales d’une population dont ils ne font plus parti.

  4. « …D.S.K. s’efforçait d’accréditer la thèse selon laquelle il s’employait à incorporer une alouette de «socialisme» dans le pâté de cheval du FMI… »

    Il a peut être réussi, le FMI pourrait bien être prochainement dirigé par Mme Lagarde, née Lallouette !!!

  5. Sarkosy re-élu contre le pen, c’est ça l’idée? et après on fait quoi la Révolution?

    Lagarde au FMI (ou en tôle) c’est un atout de moins pour Sarko.
    Qui lui restera t-il pour composer un gouvernement? Fillon, Lefebvre, Besson, Hortefeux..

    Quelque soit le candidat du PS, il ne sera jamais assez à gauche pour vous

    La machine à perdre, c’est vous!

    • Taratata : votre chantage au vote utile pour un PS de droite ne marchera plus. Vous parlez de « machine à perdre » mais ce sont les « socialistes » qui ont abandonné la défense des catégories populaires, à force de se coucher devant le patronat, la finance et les marchés. Que ce PS-là l’emporte et ce ne serait certainement pas la victoire du peuple. Le candidat du PS ne serait jamais assez à gauche pour nous ? Si, s’il appartenait par exemple à Démocratie & socialisme, le courant de Gérard Filoche. Nous ne choisirons pas les sociaux-traîtres, d’accord par exemple avec l’UMP, à six mois près (61,5 ans), pour nous voler nos retraites, sous prétexte qu’ils sont moins pires que Sarkozy ou Le Pen. Allez vous gratter dans ces conditions pour avoir les voix de ceux qui sont vraiment de gauche.

      • La France a besoin de gauche, d’idées de gauche

        Me concédez vous au moins que si c’est un président du PS qui sera élu et donc une majorité de gauche aux législatives. Il y aura des ministres de gauche au gouvernement. (Mélanchon, du PC, des écologistes etc…) et des hommes et femmes de gauche à l’assemblée

        Sarkozy et Copé reviendront sur les 35h et la Sécu. Pas Aubry.
        Rien que pour ça ça vaut le coup, Non?

        • « ça vaut le coup non ? »
          Non, mille fois non – et je suis heureux de l’affirmer le jour où Olivier cite longuement Fabrice Nicolino – car l’enjeu demeure l’urgence écologique : réchauffement climatique, gaspillage et déplétion des ressources fossiles, baisse inquiétante de la biodiversité, incapacité de la planète à se régénérer, mort des terres agricoles, menaces sur l’eau, dérives nucléaires. .. etc. Les politiques de Sarkozy et du PS ont ceci en commun qu’elles proposent de remettre en question ni le capitalo / productivisme ni hélas une démocratie malade ; les distinctions entre les deux se jouent sur les marges. Il ne faudrait pas être obsédé par la seule perspective de se débarrasser de Sarkozy. Car on voit bien qu’après avoir été prêts à voter DSK en dépit de tout ce qu’il représentait sur le plan politique, nombreux sont ceux qui s’apprêtent à répondre à un autre chant de sirènes. Sondages et instrumentalisation oligarchique à la clé.

      • Bien causé Olivier.

  6. La principale différence entre le PS et l’UMP, c’est la manière et le rythme, mais dans l’idée ils nous dirigent droit dans le même mur… ( après, je dis pas, ça fait moins mal de rentrer dans un mur quand on va doucement )

    • Bah, c’est cuit, Sarkozy va être réélu triomphalement, tout lui sourit en ce moment, DSK son principal adversaire selon les sondages, qui valent ce qu’ils valent, et qui symbolisait la gauche caviar est hors jeu pour un bon moment.
      Un enfant royal va être donné à le France, la ménagère de moins ou de plus de cinquante ans en est toute bouleversée et votera comme Paris-Match, Voici et Gala lui diront de voter… Nos mirlitaires sont au sommet de leur art en Côte d’Ivoire et en Libye, ils cassent, comme ils disent, du négro et du bougnoule, avec un peu de chance ils tueront Kadhafi… Du coup, Dupont-Lajoie en oublie qu’il est chômeur, en oublie sa cirrhose, oublie que ses enfants n’ont pas de boulot, qu’ils n’en n’ont jamais eu et n’en n’auront jamais… Il ira voter Marine au premier tour et Sarko au second… Et il y a des gogos pour croire au vote républicain…
      Sarkozy réélu, donc, et avec lui la vieille droite moisie, haineuse, pétainiste, revancharde, anti-ouvrière qui n’aura plus besoin de se gêner, après tout le rideau de fer est tombé, on n’a plus peur, l’Europe de l’Est et la Russie glissent à vitesse accéléré vers des régimes crapulo-fascistes, il n’y a plus de communistes en France, les socialistes se ridiculisent tous les jours et ce n’est pas les guignols genre Arlette, Olivier ou Jean Luc, plus ou moins créatures du ministre de l’intérieur qui vont changer quelque chose.
      Bref on n’aura bientot plus que le choix de se barrer de ce pays ou d’aller s’inscrire à l’UMP-FN…

  7. J’ai lu la plateforme et les principes des Indignés espagnols, qui s’approchent des cahiers de doléance et d’un premier pas vers une assemblée constituante (source : acrimed). En les lisant, je ne pouvais m’empêcher de penser que le parti n’avait plus d’avenir, que le parti politique, s’il pouvait être utile en tant que force de réflexion et de proposition, de déclencheur (ce qui n’est pas le cas actuellement pour les grands partis), n’était finalement plus destiné à gouverner. Pourquoi ? Parce qu’au vu des demandes qui émergent du peuple espagnol, AUCUNE ne sera appliquée par les partis au pouvoir. La corruption ? Le chômage ? Le social ? Pourtant, la lutte contre la corruption et le chômage, la défense et la conquête des acquis sociaux sont des mots que l’on trouve dans la bouche de tous ces politiques. Tous sont d’accord, même si les moyens diffèrent. Une bonne éducation ? Bien sûr : tous d’accord. Mais en supprimant des postes pour être plus efficace. Non, en embauchant davantage de personnels, etc. Les priorités diffèrent. La lutte contre la corruption ? Mais oui, bien sûr. Mais le chômage est plus important, vous repasserez après.

    Du centre droit à l’extrême gauche, il y a sur nombre de points le même discours, ce qui n’est guère étonnant, puisqu’il s’agit du bien public. En revanche, tout est fait pour éviter soigneusement de mettre en œuvre un seul but plébiscité par tous les partis. Tout le système est organisé pour faire croire aux citoyens que les politiques luttent pour leur bien tout en en empêchant l’avènement.

    Par ailleurs, la délimitation gauche-droite contribue à introduire dans la population des conflits, à monter les gens les uns contre les autres, alors qu’une plateforme très large peut être trouvée entre les différents partis (pas les moyens, les buts). Et c’est précisément cette séparation gauche-droite qui rend caduque la possibilité même de réaliser les buts communs. On dirait presque que ce pivot gauche-droite est conçu pour empêcher la réalisation de mesures demandées d’un seul cri par toute la population (et par tous les partis politiques dans leurs discours), mais gênantes pour les puissances économico-financières (par exemple la réduction du chômage : il est étonnant que TOUS les partis politiques soient d’accord pour faire baisser le chômage, mais que jusqu’à présent ce dernier n’ait fait que monter).

    Qu’est-ce que la démocratie de parti politique actuelle ? Un système basé sur le principe de la majorité qui se retrouve en fait à pratiquer une politique que réclament seulement 5 ou 10% de la population.

    Au contraire, ce principe de la majorité devrait dépasser le clivage gauche-droite et s’attaquer en priorité à ce qui fait consensus dans la population, pour ne traiter qu’en dernier les sujets qui fâchent (sauf urgence), afin de trouver un compromis satisfaisant toutes les parties, ce qui prend du temps, parce qu’il faut expliquer, discuter, convaincre, souvent sur des sujets extrêmement complexes – alors que c’est tout le contraire qui se passe.

    Du coup, je me demande si le parti majoritaire élu pour tant d’années est la meilleure solution pour appliquer la volonté du peuple. Le peuple n’est presque jamais sollicité pour donner son avis (et quand il l’est, on s’assoit dessus) : du coup, comment nos politiques savent-ils ce que veut le peuple ? Quand on vote pour un parti, on vote pour un homme, un programme, mais on peut voter en n’étant pas d’accord sur tel ou tel point. On nous vend un package, et on prend le tout, parce qu’on n’a pas le choix (on considère que c’est un moindre mal par rapport au parti opposé). Mais là où nous pourrions être d’accord avec l’autre camp, le camp que nous avons choisi joue contre notre volonté (par exemple : l’entrée de la France dans l’OTAN pour nombre de gens de droite qui n’étaient pas d’accord ; l’adoption du traité de Lisbonne).

    Et si le seul rôle de l’exécutif était d’avoir reçu mandat du peuple pour mettre en œuvre des propositions émanant du peuple lui-même ? Ce ne seraient plus des politiques partisans représentant au maximum 35% de la population (les plus gros scores au premier tour, sans compter les blancs et les gens qui s’abstiennent, ce qui ferait probablement chuter ce taux à 25%), mais ce seraient des gens se mettant au service du peuple, qui auraient accepté ses décisions souveraines.

  8. c’est mignon, c’est cruel, continuez !

  9. Conclusion: c est dur de se dire encore socialiste. On veut y croire, mais quelque chose sent la pourriture. De là à voter f-haine quand on est de gauche:IMPOSSIBLE. Une personne qui vote f-haine l a toujours fait.

  10. Bonjour,

    Martine Aubry est bien la fille de son père. Elle est donc social-démocrate. Autant dire que sa candidature au nom de la gauche une imposture du même calibre que les sondages en faveur de l’artiste du sexe tombé aux Etats-Unis. Quelle est donc la légitimité de cette représentante du socialisme version Solférino ? N’a t-elle pas volé la victoire au Congrès de Reims face à Royal ?
    Et que dire de son cynisme à tuer une famille de lions. Faut-il rappeler qu’elle a mis le PS en ordre de bataille pour servir le pervers déchu ? Qui a oublié le pact de Marrakech; ce Yalta politique dans lequel Strauss Kahn et elle s’étaient partagés les postes, lui à L’Elysée, elle à Matignon, le reste des éléphants dans les autres ministères. Comment peut-elle oser envisager de se présenter alors que le coup d’Etat s’est fracassé contre les nichons d’une innocente dame de chambre ? Comment Aubry et ses complices peuvent-ils se regarder dans une glace après avoir soutenu leur « camarade » violeur ?
    Que Mélenchon et Montebourg s’entendent, enrôlent royal, pour présenter une gauche plus éthique, plus à même de présenetr un projet de société alternatif, qui redonnera de l’espoir à ce pays.

    Martine et ses copains dehors ! Qu’ils dégagent tous !

    A2N

  11. Le responsable de la fraude à l’époque, c’était surtout le 1er secrétaire de l’époque qui n’a pas fait son boulot.

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