Nov 132010
 

Et Elisabeth Lévy vole à son secours… dans certaines limites !

Connaissez-vous La semaine mythomane de Nicolas Bedos (oui, le fils de) ? Tous les vendredis dans Semaine critique sur France 2 (émission animée par Franz-Olivier Giesbert), cette chronique culottée et jubilatoire nous procure un moment de pur bonheur. Celle du 5 novembre dernier restera culte, parce que Bedos dénonce le travers, si souvent propagé fidèlement par la  caisse de résonance médiatique, de l’accusation d’antisémitisme brandie à tort et à travers sitôt qu’on attaque la politique – criminelle – de l’Etat d’Israël. Lisez plutôt et régalez-vous (sur la vidéo, ça commence après 1 mn 47 mais regardez l’intégralité, ça vaut le coup) : « Mercredi je vais voir Elle s’appelait Sarah, énième guimauve utilisant jusqu’à la lie le souvenir de la Shoah afin de renflouer les caisses lacrymales du cinéma français. Après La Rafle, fable extra-lucide qui nous montrait avec audace que les petits juifs étaient finalement beaucoup plus émouvants que les officiers nazis – ce qui m’a surpris – et qui surfait sans complexe sur le fameux devoir de mémoire, devoir de mémoire qui dispense au passage certains cinéastes de faire preuve du moindre talent et leur permet de se hisser vers le million d’entrées en raflant les écoliers d’aujourd’hui pour les parquer de force dans des salles de cinéma pédagogique. Pauvres petites têtes blondes ou brunes obligées de chialer devant des mauvais films ! Du coup, mercredi soir, je décide de reprendre toutes mes anciennes pièces en collant des kippas et des uniformes SS sur le moindre personnage (…). Jeudi, je fais un nouveau rêve : celui dans lequel je pourrais dégueuler sur Netanyahou et la politique menée par l’Etat d’Israël sans que personne, personne, personne ne me traite pour autant d’antisémite, ou d’antisémite refoulé, ou de demi antisémite, ou de quart d’antisémite, ou d’antisémite inconscient de dans 3 ans, qui au fond de lui n’ose le dire consciemment mais qui, en fait, rêve de voir pendus Patrick Bruel, Primo Levy, Pierre Benichou, Elsa Zylberstein et ce qu’il reste d’Ariel Sharon dans le même sac, blanche kippa et kippa blanche. Moi qui suis tellement con que je n’ai pas saisi cette notion très subtile selon laquelle s’indigner devant une politique honteuse, c’est – mais bien sûr – vouloir du mal à tous les juifs de la planète. » Il faut voir la tête à ce moment-là d’Alain Finkielkraut, présent sur le plateau, dont l’aterrement fait plaisir à voir !

Bedos poursuit : « Vendredi, je me réveille à côté d’une silhouette délicieusement sombre, à coup sûr une beauté africaine. (…) J’entrouvre les rideaux, la personne se retourne : nom d’un cul c’est Dieudonné ! Mon pseudo pro-palestinianisme tardif a dû aller un peu trop loin, ça a dû se savoir, l’enculé d’amalgameur s’est aussitôt rappliqué, avant de m’enfourcher avec sa longue épée de facho anti-feuj, me voilà triplement humilié ! Je lui dis : «Fiche moi l’camp, sale Antillais», mais il insiste : «Attends mon Nico, fais-moi au moins un p’tit café, je viens de lire ta future chronique pendant que tu dormais, on est d’accord à mort, reviens sous les draps, je vais te présenter à Alain Soral, tu vas voir, il est pas jaloux, on va monter un spectacle qui partira en tournée dans tout le quartier de la Goutte d’or…» Je lui dis : «Dégage !» Une heure plus tard, je réussis à le virer, en faisant appel au Betar, des gars très efficaces et plutôt raffinés, et enfin on respire autour de quelques boulettes de viande. Sur la Torah, j’ai pris cher ! »

Ce qui devait arriver arriva : le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) a saisi le CSA, protestant dans un texte bourré de fautes que Bedos « fait du dieudonnisme » – accusation grotesque, quand on connaît la fin de la chronique visée ! – « et tente de se rendre célèbre en caricaturant les juifs et Israël ». Aux yeux du BNVCA, sa chronique « résume ce que provoquent la lâcheté, l’indécence, l’irrespect, la moquerie de la Shoah, l’injure pour les victimes et les survivants de cette catastrophe ». Vous avez lu ça dans le texte de Bedos, vous, amis plumonautes ? Suit la terrible phrase suivante – accrochez vous : « Si pour le BNVCA le soutien aux Palestiniens, ni la critique d’Israël ne sont a priori de l’antisémitisme, il est vérifié toutefois que la propagande palestinienne est la source essentielle de l’antisémitisme, car elle conduit à la haine d’Israël qui pousse à l’acte antijuif ». Au lieu de s’en prendre à un humoriste qui les dénonce au détour d’une seule formule, « une politique honteuse », le BNVCA ferait mieux de s’inquiéter des agissements du gouvernement israélien ! Mentionnons pour la bonne bouche la réaction du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), sous la plume de Marc Knobel : « Même Alain Finkielkraut qui était présent, n’a rien dit;  juste un petit sourire gêné, en baissant la tête (parce que c’est du deuxième degré ?). Quant à Olivier Giesberg (sic), on l’entend à un moment dire : «C’est bon, mais c’est dur». Je trouve particulièrement étonnant que, dans une émission culturelle, Olivier Giesberg trouve ce «sketch» – pourtant très dieudonnesque – particulièrement «bon». Par ailleurs, il est déconcertant que, dans une chaîne du service public, Nicolas Bedos puisse se lâcher ainsi en désignant à la vindicte populaire quatre personnes, assortis de commentaires soulignant leur ascendance juive réelle ou supposée : Patrick Bruel, Elsa Zilberstein, Primo Lévi, Pierre Bénichou. Alors,  Nicolas Bedos, je crève d’envie de dire comme cela que tu es un petit bouffon de fin de semaine, qui a sûrement besoin de se faire un prénom. C’est vrai, après tout, il ne doit pas être très facile de s’appeler Bedos et… de n’avoir aucun talent. C’est tout simplement minable… » Le lecteur jugera qui, de Knobel ou Bedos, est « minable ».

C’est là qu’Elisabeth Lévy, patronne du site réac’ Causeur dont nous avons coutume de médire, entre en piste. Et figurez-vous, pour contester le mauvais procès fait au chroniqueur : Non, Nicolas Bedos n’est pas antisémite, titre-t-elle. « Que nous dit Nicolas Bedos ? Qu’on ne peut pas critiquer Israël sans être traité d’antisémite. » Jusque-là, c’est parfait. La suite est moins convaincante : « Sur ce point, il a à moitié tort. Il est absurde d’affirmer qu’on ne peut pas critiquer Israël puisqu’Israël est le pays le plus critiqué et même le plus haï de la planète. Mon petit camarade ne fréquente pas suffisamment l’intelligentsia radicale-chic : il ne sait pas que des gens bien sous tous rapports allant de Stéphane Hessel aux syndicats norvégiens, de Ken Loach à Juan Saramago, profèrent tous les jours des âneries qui, si elles ne sont pas antisémites, sont un permis d’antisémitisme. Nico, tu devrais lire Le Monde Diplo et écouter Mermet, ça va faire de toi un ultra-sioniste. » Hé, Bedos ne dit pas qu’on ne peut pas critiquer Israël, il dit qu’on ne peut le faire sans être traité  d’antisémite, nuance ! Heureusement que des gens le font ! Et que nous dit d’eux Lévy ? Qu’ils « profèrent tous les jours des âneries qui, si elles ne sont pas antisémites, sont un permis d’antisémitisme. » L’argument est finalement très proche de celui du BNVCA ! Mais la suite de la démonstration de l’égérie de Causeur la voit faire preuve de lucidité : « L’ennui, c’est qu’il a à moitié raison, mon Nico. Je connais pas mal de gens qui n’osent plus dire un mot sur Israël. Et ça, c’est grave. Alors je vous le dis à tous, juifs ou pas, sionistes ou pas : parlez librement ! Dites ce que vous pensez même si vous pensez de travers ! Les juifs qui accusent d’antisémitisme toute personne qui refuse de leur donner l’heure doivent comprendre que cette accusation est terrible, pas seulement parce qu’elle est socialement dangereuse, mais parce qu’elle est moralement insupportable. Admettons que Nicolas Bedos se trompe sur Israël et sur le conflit moyen-oriental, faut-il pour autant coller sur son torse velu la nouvelle lettre écarlate ? À ce compte-là, bientôt, on ne pourra plus respirer. Quand plus personne n’osera dire un mot sur ces sujets qui fâchent, nous expliquera-t-on que ce silence est antisémite ? »

Là, Lévy parle d’or. Mais elle serait plus crédible si elle n’avait pas commencé par dénigrer ceux qui critiquent Israël, accusés de proférer « des âneries » qui sont « un permis d’antisémitisme ». Et puis, si le diable se niche dans les détails, regardons de plus près la transcription qu’elle fait du texte de Bedos. Là où il dit : « je n’ai pas saisi cette notion très subtile selon laquelle s’indigner devant une politique honteuse, c’est – mais bien sûr – vouloir du mal à tous les juifs de la planète », Lévy traduit : « s’indigner devant une politique parfois honteuse ». Hé non, le mot « parfois » n’a jamais figuré dans le texte de Bedos. Il a bien parlé d’une « politique honteuse », point. Mais ça doit défriser Lévy, qui veut bien défendre son « talentueux camarade de jeu » (la formule est dans son texte), mais sans toutefois admettre qu’il a bel et bien condamné clairement, en cette formule, les agissements d’Israël. Ce qui le rend sans doute, à ses yeux, indéfendable. Elle ne vient donc à son secours qu’en transformant son propos. Dire que nous avons failli dire du bien d’elle !

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  31 commentaires à “Nicolas Bedos victime d’une fatwa sioniste”

  1. […] This post was mentioned on Twitter by Olivier Bonnet and Olivier Bonnet, pkseb. pkseb said: RT @OlivierBonnet: Nicolas Bedos victime d’une fatwa sioniste http://alturl.com/k3dki Et Elisabeth Lévy vole à son secours… dans certain … […]

  2. Oh, merci, merci,merci mille fois, « Petit Nicolas »! Je commence à vous aimer autant que je vénère votre Papa et ce n’est pas peu dire…

  3. Article qui pointe bien le problème de la bien pensance qui taxe de racisme et d’antisémitisme tout et n’importe quoi.
    Précision, cependant, que les fatwas, à ce que j’en sais, sont des avis juridiques concernant la loi islamique, émis par des spécialistes de celle-ci. Elle ne sont pas émises par des juifs.

  4. L’accusation d’antisémitisme est une constante du lobby sioniste pour clouer le bec de tous ceux que révolte la politique raciste d’Israël. Tous les journalistes l’ont subie (et moi-même plus souvent qu’à mon tour), et elle est très efficace, soit que vous persistiez au risque de vous marginaliser, soit que, par souci de carrière, vous enfouissiez votre opinion au fond de la poche avec votre mouchoir par dessus …

    J’ai jadis, à sa demande, servi de « témoin de moralité » à Guy Bedos, poursuivi pour délit d’opinion devant la 17è chambre. Nicolas, quand tu voudras !

  5. vous voulez faire parler de vous ? Allez sur un plateau de télévision ou devant un micro de radio généraliste, et dites un mot, un seul ça suffit, dites « juif »
    dès le lendemain vous serez poursuivi par la licra, sos racisme, le bncva et l’incontournable crif
    Vous serez ainsi pour un seul mot élevé à la dignité d’un Soral, comparé à Lepen, assimilé à Dieudonné et vous devrez slalomer pour éviter les crachats sionistes comme un palestinien essayant d’échapper aux balles de tsahal

  6. Excellente analyse de la chronique de Nicolas Bedos. aurait il été permis à un Mohamed Ben Bedos d’exprimer la même chose. J’ai des doutes. ça vaut le coup tout de même, d’être le fils de.

  7. À force de crier au loup ! Quand le loup sera vraiment là, tout le monde risque de s’en foutre…

  8. D’après leur talmud , nous sommes  » des animaux à l’apparence humaines ».
    Nous sommes ( les goys Français ) les futurs Palestiniens.
    Attention , faites la diffèrence entre le sionisme et le Judaïsme . Il y a des rabbins ( si peu ) qui sont contre le sionisme donc ennemis d' »israel ».

  9. Ce qui en rajoute une couche c’est la constante différentiation que l’on fait entre l’antisémitisme et le racisme. Comme si, le racisme anti-juif était une spécialité… Jamais on ne va parler d’islamophobie, ou d’anti-tsiganisme…(d’ailleurs le correcteur d’orthographe les souligne ^^)
    Encore une fois humour et histoire ne font pas bon ménage mais ça semble être l’époque, il suffit de se souvenir de Desproges.
    Est-il nécessaire de rappeler que l’antisémitisme n’est pas que pour les juifs, vu que les arabes sont sémites…
    Et le plus rageant finalement avec ces histoires c’est que les emmerdeurs sionistes défendent un peuple inventé ! cf le livre de Shlomo Sand, « Comment le peuple juif fut inventé » paru chez fayard.

  10. Finkel crotte et Lévy qui se taisent ? Je rêve ou quoi ???
    D’ailleurs « la causeuse » défend l' »humoriste »…c’est quoi cette histoire qui se termine inévitablement sur Dieudonné pour bien stigmatiser l' »ennemi commun » ?
    Ca sent l’arnaque pur souffre.

  11. C’est exactement ce que tente de démontrer et de dénoncer le PARTI ANTI SIONISTE depuis sa création : la présence en France d’un puissant lobby sioniste dans notre pays qui dicte ses lois à toute notre intelligentsia et traîne dans la boue tous ceux qui essaient de dénoncer ses agissements.

  12. L’amalgame entretenu par le CRIF et toute sa clique de « commerçants de la Shoah » : Juifs = Sionistes = Israéliens, est tout simplement criminel.

    Il est aussi raciste de réduire les Juifs au seul sionisme et à l’état d’Israël que de dire que tous les Musulmans de la planète sont des talibans, des fondamentalistes ou des mollahs .

    Le CRIF présente artificiellement les Juifs de France comme ultra-communautaristes/monolithiques, c’est propice à toutes les folies…

    Créer les conditions de l’antisémitisme c’est déjà une forme d’incitation à l’antisémitisme, le CRIF est donc le premier pourvoyeur de racisme et d’antisémitisme de France .

  13. Et plus stupide encore les attaques contre S.Hessel, bon sang…alors là c’est vraiment le pompon…

    (sinon il a l’air bien le fils de… je trouve son paternel hyper trop sexiste mais je vais attendre de plus entendre le fils pour me faire une idée…)

  14. Très bonne analyse. Un coin dans la porte dans la prison des censeurs et des fanatiques pro-israëliens.
    Un article courageux. Et de nouveaux amis à venir sans doute…

  15. CE Nicolas ne sera pas l’ami de DSK (du Parti Sio… euh, « Saucialiste »).
    N’oublions pas ce que DSK disait: « En 2003, Strauss-Kahn déclare à Tribune Juive qu’il se lève chaque matin « en se demandant comment il pourra être utile à Israël. » En 1991, il avait déclaré : “Je considère que tout Juif de la diaspora, et donc de France, doit, partout où il peut, apporter son aide à Israël. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, à travers l’ensemble de mes actions, j’essaie d’apporter ma modeste pierre à la construction d’Israël.”
    source et plus ici: http://www.rezocitoyen.org/Qui-est-Strauss-Kahn

    • Eh bien, moi ça me réconcilie avec ce prénom qui avait tendance à me donner la nausée. Un GRAND MERCI à Nicolas Bedos, digne fils de son paternel.

    • Est-ce que DSK a un seul ami dans le véritable peuple de gauche hors du sérail politique, telle est la question.
      DSK est une machine à perdre, je ne vois personne qui serait ravi de voter pour lui à gauche du PS et dans la vraie gauche.
      C’est à se demander si le PS ne le fait pas exprès.

      Ceci-dit DSK est un très bon anglophone, je ne comprends pas pourquoi/comment il est encore possible que qui que ce soit puisse être élu tant comme parlementaire (france et europe) que comme président sans parler couramment anglais.

      Notre élite n’en est pas une, ce strict minimum requis n’y est même pas.

    • Content d’apprendre ça. Donc, DSK considère la loyauté pour un pays étranger supérieure à celle pour la France et les français, et on peut considérer que s’il y avait un différent France/Israël il prendrait le parti d’Israël.
      Par ailleurs, on se demade pourquoi il ne va pas travailler là-bas, puisque le cas des israeliens le préoccupe plus que celui des français,au réveil.
      Enfin, on voit là un véritable « sayanim » qui montre que pour une idéologie religieuse DSK privilégie chaque jour un pays par rapport à un autre, en intention au moins,ce qui est absolument contraire à ce qu’il doit effectuer comme serviteur de l’intérêt général dans sa fonction au FMI.
      On peut s’attendre que ce genre de personne travaillant dans des secteurs sensibles, militaires notamment, soient prêts à agir pour Israël et contre les intérêts vitaux du pays. C’est extrêmement grave, en temps de guerre ça vaudrait douze balles. Mais dans la France initié par ce Gayssot et sa loi sur l’antisémitisme qui consacre ce crime sans en donner définition précise et limite fixes, ce qui permet à chacun d’accuser n’importe qui pour n’importe quoi, c’est tout à fait normal…

  16. Ca veut simplement dire qu’à force de traiter tout le monde d’antisémite à tort et à travers, pas mal de gens finissent par s’en foutre complètement. Que des individus de ce genre me traitent de tout ce qu’ils veulent, rien à battre !
    Je suis même atteint d’anti-ElisabethLevysme incurable. Je n’ai jamais eu le déplaisir de la rencontrer. Et par ailleurs je suis farouchement opposé à toute violence faites aux femmes, mais la vérité m’oblige à dire que lui claquer le beignet est un de mes fantasmes favoris. Je sais, c’est pas joli joli, mais c’est plus fort que moi, je n’y peux rien. Dès qu’elle l’ouvre, j’ai des picotements dans les avant-bras…
    Je continuerai donc à faire en sorte de ne pas la rencontrer, c’est mieux pour tout le monde.

  17. M Bedos n’est pas antisemite mais avant tout un gros blaireau comme le père, né dans le pognon et qui crache sur ce qui fait mouche mais qui ne couche pas sur les quais dans une tente… Ne vous trompez pas de combat

    • Le fait qu’il ait de l’argent n’en fait pas pour autant un « gros blaireau », qu’est-ce que c’est que ce racisme social ? Pourquoi devrait-il coucher « sur les quais dans une tente » ? Si l’on n’a le droit de dire du bien que des SDF

  18. Dommage que son texte soit aussi mal déclamé …

    Finalement, je trouve Dieudonné plus drôle, plus courageux et plus lucide car il a ouvert une brèche dans ce combat contre le diktat de la pensée qui veut faire de nous tous les complices des crimes (répétés) contre l’ humanité dont se rendent coupables les gouvernements israéliens d’ extrême droite .

    • Quand Dieudonné fait une blague en commençant par « C’est l’histoire de Toto qui nie l’existence des chambres à air » ou qu’il fait monter sur scène et applaudir le négationniste Robert Faurisson, non, ce n’est pas drôle. Je condamne la dérive de Dieudonné.

      • Car vous prenez cela au premier degré ? Lorsqu’il caricature l’islam , les jeunes de la cité ou les pygmées d’Afrique, pourquoi là on veut bien croire que c’est du second degré ?

        Dieudonné nous restitue l’universalité de la haine pour nous en faire rire plutôt que d’en pleurer. C’est La Gloïre de notre société et comme Boris l’a si bien décrit personne n’en est reconnaissant…

        Il se trouve que ce sont les sionistes qui n’ont pas toléré et ne tolère toujours pas son humour, ils sont les seuls qui s’acharnent dessus, voudriez-vous qu’il baisse l’échine et se soumette au diktat ?

        Si je vous trouve courageux sur la plupart de vos billets et commentaires, je suis déçu de vous voir aboyer avec la meute contre Dieudonné.

        • J’en suis désolé mais j’assume : Dieudonné a un immense talent et sa dérive représente un énorme gâchis. Il n’y a pas que les sionistes qui n’admettent pas qu’on fasse applaudir un Faurisson en le faisant monter sur scène !

  19. j’essaye de le regarder chaque fois, en plus l’émission est assez bonne.
    Il ne peut faire honte à son ascendant, aussi bon. Et c’est pas rien de succéder à une telle personnalité (dont j’avais fait connaissance années 70 dans les fêtes PSU)
    Bravo qu’il ose. Je n’en peux plus de ces pleurs sur la 2de quelles qu’elles soient. Comme si n’avait pas eu lieu :
    >le japon en Chine à partir de 1932 et toute l’Asie du Sud-Est jusqu’en Birmanie
    > les massacres divers dans le monde :
    > Cambodge le 1/3 de la population années 74/79 puis occupation par le
    > Vietnam jusqu’en 1989 qui déjà avait subi une guerre depuis 1945 des millions de morts, des suites de l’Orange qui continent
    >le Rwanda mieux connu chez nous…

  20. […] coup de pub pour en foutre plein la vue à une chanteuse de variété » : cette fois-ci, Nicolas Bedos va trop loin. Il faut rétablir la vérité. C’était pour « en foutre plein la […]

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