Vigoureuse remise des pendules à l’heure de notre mensuel économique de référence, Alternatives économiques : « En réponse à une question du député Alain Bocquet, Valérie Pécresse, porte-parole du gouvernement, a prétendu le 6 mars dernier à l’Assemblée nationale qu’Alternatives économiques aurait indiqué que la France était le seul pays européen où le pouvoir d’achat avait été maintenu malgré la crise. Nous remercions vivement Madame la ministre de l’intérêt qu’elle porte à notre publication, mais l’information est totalement inexacte : nous avons au contraire souligné, dans notre numéro de mars 2012, la stagnation du pouvoir d’achat des Français entre 2007 et 2011 et le caractère exceptionnel de cette stagnation par sa durée (voir graphique ci-dessous). A titre de comparaison, selon le même indicateur, ce pouvoir d’achat avait progressé de 12% entre 1997 et 2002… Par ailleurs, nous avions indiqué en décembre dernier que plusieurs autres pays européens avaient, au contraire, vu le pouvoir d’achat de leurs citoyens augmenter malgré la crise. » Citer une revue pour lui faire dire l’inverse de ce qu’elle a écrit : à ce stade de mensonge, que dire ? Que la droite peut désinformer tant qu’elle peut, ce n’est jamais repris ensuite, ou si peu. Alors pourquoi se gêner ?
Autre exemple avec le menteur en chef :« Nicolas Sarkozy nie d’abord toute volonté d’attaquer son adversaire socialiste. Mais prend ensuite exemple sur l’abstention des socialistes lors du vote à l’Assemblée nationale sur le Mécanisme européen de stabilité (MES), mardi, pour prouver, selon lui, le manque de volontarisme politique des socialistes, relate le JDD.fr, effectuant le compte-rendu du 20h de France 2 du sortant UMPiste le 22 février dernier. « Même sur l’Europe ils ne s’engagent pas parce que c’est moi qui propose ! », s’emporte-t-il. Et de rappeler alors que lui a « voté des textes de François Mitterrand sur l’Acte unique, sur la monnaie unique. » Pourquoi a-t-il voté un texte socialiste ? « Parce que c’est la France ! », argue-t-il. Problème : l’Acte unique, qui ouvrait la voie à la réalisation du marché unique, a été voté en 1986. Or, à cette date là, Nicolas Sarkozy n’était encore « que » le maire de Neuilly et n’a été élu député qu’en juin 1988. Il ne pouvait donc pas voter en faveur de ce projet dans l’Hémicycle. Quant au traité sur la monnaie unique, plus connu sous le nom de Traité de Maastricht, il a été voté par l’Assemblée nationale le 13 mai 1992. A cette époque, Nicolas Sarkozy était bien député des Hauts-de-Seine et pouvait donc à ce titre participer au vote. Mais il s’est volontairement abstenu, comme l’indique le compte-rendu de l’audience (lire page 108). » Abstenu, comme les « socialistes » sur le MES (traîtres !). Dans le flot constant de la campagne et la façon orientée dont sont relayés les faits et gestes des uns et des autres, aviez-vous eu connaissance de ce gros mensonge ? Il a pourtant été relayé, outre dans le JDD : « Le Monde, Libération, Le Lab Europe 1 (entre autres) consacrent des articles à l’énorme mensonge en prime time, et sur RMC, Jean-Jacques Bourdin accroche sévèrement Jean-Pierre Raffarin à ce sujet (ici à 6:35) », relève le blogueur Romain Pigenel. Malgré cela, et c’est le pire, le bougre a récidivé cinq jours plus tard, cette fois au micro de RTL : « Il m’est arrivé de voter des traités négociés par François Mitterrand : l’acte unique, la monnaie unique, le fait qu’il soit socialiste ne m’a pas empêché de considérer que sur l’Europe on devait faire un bout de chemin ensemble », prétendit-il.
Commentaire de Pigenel, par ailleurs conseiller socialiste du vice-président en charge de la culture au Conseil régional d’Ile de France : « On peut penser qu’il existe un service de presse à l’Elysée ; que dans le pire des cas, Nicolas Sarkozy lit lui-même les gazettes ; et qu’il a donc pris connaissance de ces désintox à grande échelle qui devraient, dans un monde normal, le dissuader de répéter une telle énormité. C’est pourtant ce qu’il fait lundi matin sur RTL, sans ciller, sans honte, croyant visiblement fermement en l’adage selon lequel « la répétition d’un mensonge finit par devenir une vérité ». Grand bien lui fasse. C’est l’attitude des trois journalistes expérimentés qui lui font face (non pas un, ni deux, mais trois) qui est en revanche extrêmement questionnante et perturbante. Ils laissent filer le mensonge, sans même broncher, participant ainsi, par défaut, à sa crédibilisation. Que se passe-t-il à ce moment dans la tête de nos trois éditocrates ? Ne lisent-ils pas la presse ? Sont-ils passés à côté de ce mini-buzz datant d’à peine quatre jours ? N’ont-ils pas préparé l’émission ? Sont-ils complètement incultes sur notre histoire récente ? Ont-ils eu tous les trois en même temps une soudaine perte d’acuité auditive ? Se sont-ils évanouis l’espace d’un instant ? Sont-ils tellement hypnotisés par le numéro de charme et de menace de leur interlocuteur, qu’ils n’osent piper mot, même s’ils n’en pensent pas moins ? » Qui sont ces trois « journalistes expérimentés » ? Tenez-vous bien : Jean-Michel Apathie, Yves Calvi et Alain Duhamel. Parmi les plus éminents éditocrates, donc. Qui ne font pas leur travail, à moins que ce travail ne consiste à faire la courte-échelle à Sarkozy en l’aidant à faire passer sa propagande mensongère. Grâce à eux, l’UMP peut ainsi impunément enfoncer le clou de sa stratégie du mensonge permanent. Ce qui n’a rien de nouveau : relisez donc par exemple notre article de septembre 2007, Le sarkozysme ou le mensonge érigé en système.
Valérie Pécresse, Nicolas Sarkozy : à menteuse, menteur et demi !
Encore une preuve que la droite est à sa place entre promesses et mensonges !
Heureusement qu’il y a de « vrais » journalistes comme Olivier ! Sinon, c’est à désespérer…
Je reprends.
Cordialement,
C’est simple: Sarkozy est même capable de nier les propos de Xavier Bertrand et de son propre site de campagne. 5 milliards d’euros pour la fraude sociale, au lieu de 4 milliards et de 3.6 milliards.
Même entre eux, les fachos de l’UMP se contredisent et prouvent leurs mensonges!
L’info est toute fraîche :
http://www.lespetitspoissontrouges.org/index.php?post/2012/03/09/paul-aries-votera-jl-melenchon
Pour ceux qui connaissent le (pas très grand mais varié) mouvement des objecteurs de croissance, le soutien de Paul Ariès au Front de Gauche est un soutien de taille.
A NOUS de prendre le pouvoir !
Voici ma réponse pour conforter cet article :
Qui ?
Puisque le candidat sortant se défile devant son bilan et qu’il aime demander des comptes aux autres je vais lui en demander.
Où est le courage tant vanté de ce candidat qui n’a toujours pas sorti de programme de peur d’être critiqué ?
Où est ce fameux courage, lui qui se garde bien de parler son bilan ?
Qui, ment comme il respire ?
Des preuves ? :
Qui, s’est engagé à réduire d’un tiers la pauvreté à l’issu de son mandat ?
Qui s’est engagé en 2007 à ce que sous 2 ans plus personne ne dormirait dans la rue ?
Qui, a dit qu’il n’avait pas été élu pour changer la retraite à 60 ans (qu’il avait d’ailleurs voté en son temps) ?
Où est la responsabilité de ce candidat qui s’en va faire des promesses qu’il sait qu’il ne tiendra pas et n’a pas tenu comme à Gandrange ? Mais il y en a d’autres.
Oui il est responsable de la dette de + de 1700 Mds doublant en 5 ans la dette de la France .
Oui il est responsable de la dette de l’Etat qui est passée de 6% à près de 10% du PIB
Qui se disait candidat du pouvoir d’achat quand en 5 ans il s’est dégradé de : 1.6 % ?
Sous sa présidence la fortunes de certains de ses amis a augmenté de :
16 % pour Arnault, 29 % pour Bettencourt, 25 % pour Dassault, 27 % pour Bolloré….Comparez cela au 1.6 % de perte de pouvoir d’achat du peuple français. Et cela c’est de SA responsabilité. Mais il se garde bien, le candidat responsable, d’en parler !
Des actions non dignes d’un responsable ? en voila :
Qui a avalisé, quand il était ministre du budget, la création d’une société au Luxembourg pour recevoir des commissions occultes sur un marché d’armement ?
Qui a commencé son quinquennat en allant au Fouquet’s puis sur le yacht de Bolloré alors qu’il devait se retirer, selon ses dires, en un lieu isolé pour endosser l’habit de Président ?
Qui a parlé de République irréprochable quand nombre de ses amis ministres, anciens collaborateurs, proches sont mis en examen par la justice ? Quand les nominations de complaisance pleuvent ?
Quel candidat a tenté d’imposer son fils à la tête de l’Epad ?
Qui à dénoncé, dénonce, et dénoncera, pour sa propagande, les patrons voyous, les gains immoraux mais n’a jamais rien fait pour lutter contre cela ?
Qui a fait le Grenelle de l’environnement pour ensuite aller dire aux paysans « l’environnement cela commence à bien faire » , abandonner la taxe carbone ?
Qui a dit que les paradis fiscaux, où certaines de ses connaissances cachent leur argent, c’était fini alors qu’il n’en est rien ?
Qui a créé le bouclier fiscal avec pour résultat, par exemple, de donner un chèque, chaque année, de 30 millions d’euros à Madame Bettencourt ?
Qui se vantait de tel ou tel contrat mirifique obtenu lors d’un de ces voyages et qui, pour la plupart, ne se sont jamais réalisé ? Cela s’appelle vendre la peau de l’ours.
Pourquoi Khadafi, Assad à Paris ?
Qui a dit qu’il ne serrerait jamais la main de Poutine ? Est-ce cela être un chef d’Etat ?
Qui stigmatise certaines catégories de Français pour sa campagne et séduire l’extrême droite ?
Et c’est ce personnage qui parle de responsabilité ? De courage ? Qui donne des leçons à longueur de meeting. Qui en donne, selon les situations, à tel ou tel Etat Européen. C’est sa grande manie.
Veut-il qu’on égrène la longue litanie des manquements, mensonges, promesses non tenues, revirements de ce candidat soit disant responsable et courageux ?
Son nom ? Nicolas Sarkozy.
Français n’oubliez pas, n’ayez pas la mémoire courte, ne vous laissez pas dupé une seconde fois, ce serait extrêmement grave pour vous, pour la France. Pensez que demain s’il était réélu il pourra faire ou tenter de faire ce que lui et son clan souhaite puisqu’il sait qu’il ne peut plus être réélu.