Oct 062010
 

Les bras nous en tombent.

Renaud Revel, notre fringant confrère de L’Express, auteur du blog Immédias, a commis la semaine dernière un improbable papier sous le titre de Montebourg s’en prend à TF1 qui riposte et saisit la justice. Il consiste en fait en une vigoureuse attaque du député socialiste, coupable d’avoir prononcé en off, mais la séquence a été conservée au montage par Pierre Carles pour son dernier film (bande annonce ici), la fatale phrase suivante : « Il faut leur mettre la tête sous l’eau ! TF1 c’est la télévision de la droite, de l’individualisme et du fric, du matraquage sur la sécurité. » Les plumonautes savent à quel point nous applaudissons : n’avions-nous pas nous-même signé en mars dernier un retentissant Manipulations répétées en faveur du pouvoir : et si l’on coupait l’antenne à TF1 ? Mais Revel, lui, n’est pas du tout d’accord. Il trouve les propos de Montebourg « outranciers, caricaturaux et datés ». Et il s’explique ainsi – attention, c’est du très lourd : « On peut en effet reprocher beaucoup de choses à cette chaîne, qui peine à se forger une nouvelle identité et dont la ligne éditoriale peut parfois apparaître un peu flottante, mais sûrement pas d’être un média militant ancré à droite. C’est absurde ». Absurde, c’est le mot qu’on cherchait ! « Il fut un temps – en 1995 – où TF1 fit la campagne d’Edouard Balladur, une époque où le groupe de Francis, puis de Martin Bouygues, roulait sans vergogne pour celui que les sondages annonçaient à l’Elysée, poursuit un Revel si alertement lancé. Balladur battu, Patatras ! TF1 mit des années à redresser la pente et à corriger cette image partisane qu’elle traîna comme un boulet. » Bon, personne n’a donc informé notre spécialiste Médias de L’Express que, cette page Balladur tournée, TF1 a ensuite continué à rouler, sans plus de « vergogne », en faveur de tout ce qui pouvait ressembler à la droite : Chirac d’abord, Sarkozy ensuite. Que Claire Chazal avait par exemple oublié de cacher, durant la soirée électorale, la flûte de champagne dans laquelle elle arrosait en 2007 le triomphe de son champion ! « Il faudrait être aujourd’hui particulièrement vicieux pour trouver dans les interstices des journaux d’information de La Une de quoi valider les propos d’un Montebourg », ose pourtant Revel. A vicieux, vicieux et demi : convoquons donc @rrêt sur images.

Jean-Pierre Pernaut dans ses oeuvres

Article du 6 juillet : « Pas un média ne reste insensible aux dernières révélations de Mediapart sur l’affaire Bettencourt-Woerth-Sarkozy, à commencer par le journal de 13h de Jean-Pierre Pernaut, sur TF1, qui l’introduit… à sa façon. Cette édition du journal de TF1 diffuse un reportage consacré à ce rebondissement, mais étonne à plusieurs titres. Pernaut a sa hiérarchie : le reportage est diffusé en cinquième position, derrière les prévisions météo, les restrictions d’eau pour les agriculteurs de Loire-Atlantique, le traditionnel microtrottoir sur les résultats du bac et la réforme du budget de l’Etat. Pour Pernaut, ces informations restent des «rumeurs», «une nouvelle fois lancées par un site Internet», dans lesquelles «une ancienne comptable de Madame Bettencourt affirmerait avoir versé de l’argent liquide à Eric Woerth». Les réactions des intéressés ne se font pas attendre : « Eric Woerth se dit «outré» par ses soupçons et Nicolas Sarkozy «dénonce des «calomnies sans réalité». Informations qualifiées de «rumeurs», de «soupçons», colportées par un «site Internet» qui n’est pas nommé. A ce lexique s’ajoute l’emploi du conditionnel qui rend hypothétiques les déclarations de Claire T. » Il faudrait être particulièrement vicieux pour observer que cette information, dans la bouche de Pernaut, est donnée d’entrée comme très hautement sujette à caution. Que le « journaliste » de La Une met toute sa conviction à minorer son importance, suivant ainsi la stratégie UMPiste consistant à fredonner sur l’air des lampions : « Il n’y a pas d’affaire Woerth » ! Autre exemple, relevé dans une brève du site de décryptage des médias, en octobre 2009, Hortefeux, pas raciste : « Pas un mot dans le journal de 13 h de TF1 sur la vidéo Hortefeux (…) Pernaut revendique son indépendance d’esprit, explique que pour lui, ce n’est pas une information ». Sur le plateau d’@si, il précise même que, selon lui « cette affaire n’a pas existé ». Elle n’a tellement pas existé que le ministre de l’Intérieur a été condamné par la justice, sur la foi de ces images que le téléspectateur de Pernaut n’aura pas vues, pour injure raciale ! Pernaut reprend aussi la fable de la « conversation privée », alors que les propos sont tenus en public, lors d’une manifestation publique, et devant la caméra d’un journaliste ! On notera qu’il n’y a que la droite pour tenter disculpation d’aussi mauvaise foi. Et TF1, donc, mais ça n’a rien à voir, n’est-ce pas Renaud Revel ?

Comme il serait inconvenant de noter que Sarkozy a établi un lien entre immigration et insécurité (et Frédéric Lefebvre aussi), que Brice Hortefeux a tenté vainement de le prouver contre ces pauvres Roms (« le ministre de l’Intérieur gonfle ses propres chiffres, eux-mêmes largement sujets à caution puisque d’une source improbable et ne reflétant que l’activité policière et non la réalité de la criminalité », fermez le ban). Et que Pernaut a dit exactement à l’antenne : « Une immigration, vous le savez, liée à une délinquance qui s’est beaucoup développée ces dernières années. » La Libre Belgique observe« Le 27 août, en pleine crise des Roms, Jean-Pierre Pernaut a utilisé le même langage que le gouvernement français ». Mais Renaud Revel n’a pas dû remarquer. Non plus qu’il n’a dû lire excellent article du 21 juin dernier signé Dan Israël, Woerth ou Anelka : TF1 a choisi son scandale : « La chaîne évite le nom du ministre dans son reportage sur l’affaire Bettencourt. Comment un événement accède-t-il au statut de scandale national ? Un baromètre fiable permet toujours de se faire une idée : le 20 heures de TF1. Et ce week-end, la Une n’a pas hésité. En deux soirs, elle a dédié plus de 30 minutes –et mobilisé trois ministres– pour évoquer l’affaire Anelka et ses suites. Mais à propos des enregistrements au domicile de Liliane Bettencourt, la chaîne n’a cru bon de mentionner ni sa fraude fiscale présumée, ni ses liens avec le couple Woerth. (…) Autre membre du gouvernement invité à donner son avis sur le sujet [l’affaire Anelka] : Eric Woerth, le ministre du Travail. Peut-être Woerth avait-il la tête ailleurs. Depuis la révélation mercredi, par Mediapart et le Point de l’existence de bandes-son enregistrées chez Liliane Bettencourt, il doit en effet gérer les soupçons de collusion entre son couple et principale actionnaire de L’Oréal. Nous vous en parlions ici, le ministre est soupçonné d’avoir fait embaucher sa femme dans la société qui gère la fortune de Bettencourt. Société qui organisait l’évasion fiscale de la milliardaire, alors que Woerth, alors ministre du Budget, avait justement lancé une très médiatique bataille contre les fraudes fiscales. Mais de ces difficultés, le téléspectateur de TF1 ne saura rien. Car si la chaîne a bien consacré un reportage de deux minutes aux enregistrements pirates de Bettencourt et de ses conseillers, elle n’a pas cité le nom du ministre. Pas plus d’ailleurs qu’elle n’a explicitement indiqué que la milliardaire disposait de plusieurs comptes à l’étranger, abritant plusieurs dizaines de millions d’euros. Le sujet de TF1 se concentre sur les relations compliquées entre Bettencourt et le photographe François-Marie Banier, que la fille de la milliardaire accuse d’avoir extorqué un milliard d’euros à sa mère. Les « détails » fiscaux et politiques sont, eux, artistiquement camouflés dans une phrase banale : « Montages financiers, accointances avec des personnages politiques : des enregistrements explosifs ». Alors que le jour même, TF1 a interrogé le ministre sur le foot, aucune question ne lui a été posée sur ses liens avec Bettencourt. Dans son reportage, la Une déplore que la milliardaire ne réponde « pas à certaines questions sensibles ». Encore faudrait-il les poser. » Allo Revel, pourquoi tu tousses ?

Autant nous lui reconnaissons d’avoir clairement condamné l’éviction politique de Stéphane Guillon et Didier Porte de France Inter, dénonçant les « oukases » du pouvoir, autant Revel n’en est pas à sa première sortie de route. Il a ainsi accusé un jour Jean-Luc Mélenchon d’avoir « totalement dérapé », comme le raconte Gamer’s : « Le crime de Jean-Luc Mélenchon est le suivant : il s’en est pris «au «personnel médiatique et économique», accusé d’avoir plongé le monde dans la crise. «Il faut virer le personnel médiatique et économique, qui nous a conduit dans le mur», a t-il lancé, avant de s’en prendre directement à un journaliste de TF1, désigné à la vindicte: «ll faut virer quelqu’un comme Jean-Marc Sylvestre, le chroniqueur économique de TF1, qui depuis des années, ne fait pas de l’info sur TF1, mais de la propagande ». Pas de chance pour Revel, Sylvestre est effectivement un propagandiste pur sucre, comme le résume Daniel Mermet (Là-bas si j’y suis, France Inter) : « Voilà 22 ans que chaque matin à 7h25, le dalaï lama du CAC 40 nous dit ce que nous devons penser. 22 ans qu’il réveille la France en lui parlant de l’horreur des 35 heures, des grèves qui prennent l’usager en otage, des privilégiés des régimes spéciaux, du Oui à la constitution européenne ou de la nécessité de « moderniser » le financement de la Santé et des retraites dans un pays archaïque où les entreprises sont écrasées par les charges » (repris par Bakchich.info). Sans compter le travail d’Acrimed pour démonter l’entreprise d’endoctrinement idéologique à laquelle se livre Sylvestre (en juin 2003 puis en janvier 2007). Allons, Revel, le vrai « dérapage » a duré vingt-deux ans et ce n’est pas Mélenchon le coupable !

Une autre fois, c’est Frédéric Taddeï qui fait les frais des leçons de Revel, comme le relève à nouveau Acrimed : « Frédéric Taddeï ne connaît pas son métier. Il ne sait pas qu’un animateur doit savoir réduire au silence ses invités quand ils ne disent pas ce qu’ils sont censés dire. Telle est du moins la leçon que lui infligeait Renaud Revel sur son blog. Petit rappel. En septembre 2009, lors du dernier débat de l’émission de rentrée, Mathieu Kassovitz, est invité, en compagnie d’Hélène Cixous, Ismaël Kadaré et Marin Karmitz, à donner son avis sur l’intérêt du débat – foisonnant sur le net mais absent des médias traditionnels – à propos des attentats du 11 septembre 2001. Le cinéaste émet des doutes sur la version officielle, avant d’être repris par les trois autres présents. Le lendemain matin, dans un billet intitulé Kassowitz délire et Taddeï laisse dire, M. Revel s’indigne de l’ «l’étonnante diatribe révisionniste de Mathieu Kassovitz», et surtout, de l’attitude de l’animateur qui, non content d’ «offrir une tribune» à ce «Faurisson du 11 septembre», a commis l’irréparable en l’ayant laissé parler : «J’ai bien regardé ces images et le regard studieux de Taddeï, dans lequel on ne lit, à aucun moment, ni surprise, ni étonnement, pas même l’ombre d’une interrogation […] J’aurai simplement voulu entendre à un moment Taddeï dire à Kassovitz : « Il faudrait peut-être arrêter le délire. » En tenant ces propos, foi de Renaud Revel, Frédéric Taddeï aurait honoré avec tact le rôle d’un animateur qui serait «celui qui est censé apporter la contradiction sur le plateau»… Mais pas toujours, comme avait dû le rappeler le même Renaud Revel, quelques jours plus tôt, à Mélissa Theuriau, après une interview pugnace de Brice Hortefeux, alors ministre de l’Intérieur, où la journaliste avait «franchi allègrement la ligne jaune». Dans un billet intitulé Mélissa Theuriau se paye Brice Hortefeux : dérapage ?, M. Revel estimait alors que «cet entretien, uniquement à charge, manquait dans sa forme, à la fois de distance, de nuance, de mises en perspective, bref de l’indispensable objectivité que l’on est en droit d’attendre du premier journaliste venu» Et M. Revel de préciser : «en l’écoutant on voyait chez elle, au fil de ses questions, la volonté de dessiner, en creux, un état quasi policier dont elle s’employait à démolir les dérives, le tout au marteau pilon. Mettre en cause, comme elle l’a fait la ʺdéontologieʺ de certains policiers avait sans doute du sens, mais ses remarques, aussi fondées soient-elles, auraient eu bien plus de poids si elles avaient été étayées». Bref, «un pamphlet anti-flic», comme on en voit malheureusement trop souvent à la télévision, et particulièrement sur M6. N’allez pas croire qu’il aurait fallu «laisser dire» Hortefeux et «se payer» Kassovitz. Non, il aurait fallu les reprendre tous deux avec la même «indispensable objectivité» dont «le premier journaliste venu», c’est-à-dire Renaud Revel, est le juge objectif. » L’hiver peut bien être rigoureux : voilà notre spécialiste Médias de L’Express chaudement rhabillé !

Mais il serait dommage de conclure ce billet sans citer la lettre écrite par Arnaud Montebourg à Nonce Paolini, le dirigeant de TF1 s’étant avisé de réclamer des excuses (on ignore où Revel a inventé que la chaîne portait plainte). Accrochez-vous, le réquisitoire est brillant et sans concession : « Comme vous le savez, la chaîne que vous dirigez utilise à des fins commerciales le domaine public hertzien, propriété publique appartenant à la Nation toute entière, et dont la chaîne TF1 et ses actionnaires ne sont, aux termes de la loi, que les utilisateurs à titre précaire et les dépositaires fragiles et éphémères. Le regard libre et sans concession d’un représentant de la Nation sur le comportement d’une chaîne qui fait un usage contestable de ce bien public national, relève de ses devoirs politiques et moraux élémentaires. La chaîne TF1 n’a donc pas d’autre choix que d’accepter, quoi qu’il lui en coûte, toute critique publique de ses agissements, puisque la télévision reste un bien collectif appartenant à tous les Français même si celle-ci s’exerce dans la forme de l’entreprise privée que vous présidez. Est-il nécessaire de rappeler que l’actionnaire majoritaire et opérateur de la chaîne TF1, la Société Anonyme Bouygues, exploite une activité quasi-exclusive de construction de bâtiments et de travaux publics, à travers des marchés publics, dans lesquels le pouvoir d’Etat et la diplomatie nationale disposent d’une influence avérée. Les rapports de proximité politique entre les orientations éditoriales de TF1 et le pouvoir actuel posent le problème dans une démocratie comme la nôtre, du respect du pluralisme et de la séparation des intérêts publics et privés, et les échanges de services et de bons procédés entre eux. TF1 dispose à ce sujet, en quelque sorte d’un long casier judiciaire, constitué de rappels à l’ordre et d’amendes pour violation des règles du pluralisme politique. Dernièrement, vous avez cru devoir donner la parole pendant plus de 2 heures au Président de la République, chef du parti majoritaire, à une heure de grande écoute, tout en ne permettant à la principale dirigeante de l’opposition de ne répliquer que pendant 4 minutes. Dernièrement encore, selon le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, au premier trimestre 2010, en cumulant TF1 et LCI, votre chaîne d’information, vous avez offert 32 heures de temps de parole au Président de la République, au Gouvernement et à l’UMP, contre 8 heures à des membres de l’opposition. Il y a quelques temps déjà, Monsieur François Bayrou, lui-même, avait dénoncé au mois de janvier 2007, votre arrogance et votre mépris du pluralisme en ces termes : “Vous n’êtes pas les patrons de la France. Nous ne cèderons pas à votre matraquage.” La grossièreté des violations, la lourdeur des sanctions et la répétition des infractions depuis 15 ans, m’amènent à considérer que le comportement de la chaîne TF1 que vous présidez relève du piétinement systématique de nos lois et règlements. » Le député socialiste détaille ensuite les programmes, axés sur l’argent, la compétition et la violence, puis poursuit : « En somme, les valeurs dominantes que vous diffusez et transmettez dans la société française ne seraient-elles pas celles de l’argent et de la cupidité, de la compétition acharnée et du conflit, de la violence et du règlement de comptes ? En 1987, la société Bouygues avait obtenu le droit de racheter TF1 en faisant valoir un prétendu “mieux disant culturel”. Votre illustre prédécesseur, Monsieur Patrick Le Lay, déclara presque 20 ans plus tard, “ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible”. Je me souviens que quelques jours après cette déclaration en forme d’aveu, la Société des Compositeurs et Auteurs déclarait : “Les propos tenus par le président de TF1 témoignent du niveau de dégradation que peut atteindre la télévision, le signe du cynisme, du mépris et de l’arrogance” (…) Puisque vous vous hasardiez dans votre lettre à évoquer la question des excuses, je me permets de vous dire avec une sincérité dont je ne voudrais pas abuser, que s’il est des excuses à présenter, je crois que c’est plutôt TF1 qui devrait les présenter à la France. »

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  13 commentaires à “« TF1 à droite, c’est absurde » : la bonne blague de Renaud Revel. Et Pernaut ? Et tout le reste ?”

  1. […] This post was mentioned on Twitter by Olivier Bonnet and maikoki, jerome godard. jerome godard said: merci RT @OlivierBonnet: Renaud Revel : « #TF1 à droite, c’est absurde » http://alturl.com/ujmnu Les bras nous en tombent. […]

  2. Diable ! Le Montebourg n’y va pas par quatre chemin. Bravo !
    Par contre, le sieur Revel a l’indignation à géométrie variable et « l’objectivité » très subjective, surtout avec ceux de son camp.
    La voilà la politique aujourd’hui : plus une once d’honnêteté, de vision globale des choses, de retour sur la réalité. Normal, les partis politiques sont désormais plus proche du clan mafieu où chacun se protège en protégeant le copain, et ne sont plus l’expression d’une classe politique au service de la Nation au sens large du terme.
    A chasser le plus loin possible. Quand tire-t-on la chasse ?

  3. Bonjour Olivier !

    Encore du bel ouvrage que cet énième billet sur le système mafieux de TF HAINE !
    Dans le genre mafia, la condamnation de l’ex-trader Jérôme Kerviel par des juges aux ordres du CAC 40. A part cela tout va bien !

    Billet à lire ici http://0z.fr/-fYds

    A+

  4. Ah, ouf, merci Olivier. J’ai cru que c’était passé inaperçu cette lettre de Montebourg , alors que je l’ai mise en commentaire ici le 3 octobre sur ton article « France Télévisions, AFP : la normalisation sarkozyste prépare 2012 », regarde :

    #
    traban vicit On 3 octobre 2010 at 22 h 45 min

    Pierre Carles a encore fait du bon boulot ! Grâce à son doc « Fin de concession » et de l’extrait diffusé un peu partout sur le Net (Montebourg crachant à la gueule de TF1) le Boss de la télé poubelle en question a cru bon de lui réclamer des excuses (ces gens-là, ça ose tout…) ! Eh ben il a pas eu affaire à un ingrat : http://www.arnaudmontebourg.fr/ma-reponse-a-nonce-paolini-pdg-de-tf1/

    Elle déchire pas mal… J’aime bien la fin :

    « Puisque vous vous hasardiez dans votre lettre à évoquer la question des excuses, je me permets de vous dire avec une sincérité dont je ne voudrais pas abuser, que s’il est des excuses à présenter, je crois que c’est plutôt TF1 qui devrait les présenter à la France. »

  5. Excellent papier!

    J’avais également écris un article sur le sujet en Juillet 2008…
    (…2 ans déjà…)

     » Appel au Boycott de TF1″
    http://cinquiemevitesse.unblog.fr/2008/07/18/appel-au-boycott-de-tf1/

  6. En 2004, si mes souvenirs sont bons, la soirée électorale des régionales, alors que la gauche avait raflé une majorité de régions, avait été arrêtée à 21 h 30, ce qui n’était sans doute pas prévu et alors qu’une soirée classique atteint en général facilement 23 h : signe de mauvaise humeur ?

    Aujourd’hui, dans le zap’ sur C+, une séquence du JT de 20 h hier : “la flambée de la taxe foncière” depuis… 2004.

    Si Montebourg tape TF1 avec le feu vert (ou orange) d’Aubry, TF1 va les accueillir au bazooka, qui déjà les méprise tranquillement.

  7. Magnifique article richement documenté. Renaud Revel vient de se tirer une balle dans le pied. Aucune crédibilité.

    Cdt,
    Cpolitic

  8. […] « TF1 à droite, c’est absurde » : la bonne blague de Renaud Revel. Et Pernaut ? Et tout le re… […]

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