« J’ai donné l’ordre de ne pas payer les intérêts. Le pays est donc en défaut sur sa dette extérieure. Nous savons qui nous affrontons, de véritables monstres qui n’hésiteront pas à tenter d’écraser le pays, mais je ne pouvais pas permettre qu’on continue à payer une dette immorale et illégitime. Continue reading »
La lecture des Echos est parfois passionnante, même avec retard, l’article datant du 30 novembre dernier Continue reading »
Au secours, les libéraux attaquent ! Rigueur : la France ne va pas assez loin, titre étonnamment le Journal du dimanche, alors que l’annonce du nouveau plan de rigueur date d’il y a quelques jours à peine. Il ne s’agit pas d’un éditorial où un confrère nous donnerait son opinion sur la façon dont il faut nous sauver du désastre-de-la-dette mais du compte-rendu de la conférence de presse donnée par un certain Olli Rehn. Vous ne connaissez pas ? Nous non plus, mais il est commissaire aux Affaires économiques de l’Union européenne. C’est le bel homme ci-contre au creux des courbes. Continue reading »
C’est le point aveugle du débat : la dette publique est une escroquerie ! En cause, la loi Pompidou-Giscard de 1973 sur la Banque de France, dite « loi Rothschild », du nom de la banque dont était issu le président français, étendue et confortée ensuite au niveau de l’Union européenne par les traités de Maastricht (article 104) et Lisbonne (article 123). D’une seule phrase découle l’absolue spoliation dont est victime 99% de la population : « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France« . Continue reading »
Excellent billet signé Daniel Schneidermann pour @rrêt sur images : « Rester ou non dans l’Europe, puisque c’est la question que l’on souhaite (im)poser aux Grecs, est-ce encore vraiment le problème ? Au point où nous en sommes, il n’y a déjà plus d’Europe, au sens où l’Europe reposait sur la laborieuse négociation, sur le douloureux compromis, seules sources civilisées de la vie commune. Il n’y a plus d’institutions européennes. Il n’y a plus de textes européens. Il y a un étrange et précaire diumvirat, nommé Merkozy, deux têtes, quatre bras, écopette dans une main, cravache dans l’autre, qui ne se donne même plus la peine de sauver les apparences avec les éclopés. Continue reading »
On oublie le référendum, on vote la confiance à Papandréou contre sa promesse de démission et l’on forme un gouvernement « d’union nationale », avec ces crevures de la droite grecque, pour mieux appliquer les potions empoisonnées de la dictature financière qui affame le peuple Continue reading »